La cadette de mes soucis

Tout d’abord, permettez-moi de vous souhaiter une merveilleuse année 2025 et surtout : la santé. De mon côté, je la débute le pied dans la plâtre, mais ça sera le sujet d’un autre billet. Aujourd’hui, je veux vous parler de celui qui a occupé mes derniers mois : mon troisième roman.

Il s’appelle La cadette de mes soucis et il sort le 16 janvier  aux éditions de l’Archipel.

Si vous avez lu ce blog depuis le début, vous reconnaîtrez sûrement mon histoire durant la grossesse de Fleur de Sel, ma cadette. J’ai été hospitalisée de longues semaines pour des soucis hépatiques, elle est née prématurée, puis a subi de nombreuses complications pulmonaires qui ont failli lui coûter la vie. Durant cette aventure, j’ai pu faire la lumière sur mon histoire familiale et j’ai compris que j’étais héritière d’un bagage transgénérationnel qui ne m’appartenait pas, mais qui me pesait terriblement.

J’ai toujours su que j’écrirai sur le sujet, mais je ne savais pas trop par où commencer. C’était compliqué de faire le tri entre ce qui était important et ce qui était accessoire tant c’était personnel. J’ai commencé un manuscrit en 2021 que j’ai abandonné devant mon incapacité à y voir clair.

En début d’année, j’ai parlé du sujet à Virginie Fuertes, mon éditrice chez l’Archipel. Elle a compris ce que je voulais faire mieux que moi-même (ma bonne fée 2024, je vous assure que c’est elle) et m’a permis de démêler mes idées. Je dois dire que son enthousiasme m’a portée tout au long de cet épineux travail, même quand mes doutes toquaient fort à la porte. Je pense n’avoir jamais autant été aussi sensible par rapport à ce que j’écrivais… Les personnages ont changé de noms X fois, j’ai supprimé des pans entiers de l’intrigue, j’en ai rajouté d’autre en prenant de la distance avec la réalité. En fait, il y a une seule chose dont je n’ai pas doutée depuis que j’ai commencé le manuscrit : le titre. Il était comme engrammé en moi. Il me semble que c’est grâce à lui que je n’ai pas laissé ce manuscrit mourir dans le fichier « archives » de mon ordinateur, il clignotait jusqu’à devenir une urgence. Et aussi grâce à Fleur de Sel qui attendait impatiemment que j’écrive enfin ce livre dont je parlais si souvent et dont elle était l’une des héroïnes.

La cadette de mes soucis navigue d’époque en époque, évoque le deuil périnatal, le transgénérationnel, les secrets de famille qui pèsent de génération en génération, la manière dont le corps peut exprimer ce qui est caché, mais aussi l’amour familial (encore et toujours) et les fils invisibles qui relient les humains (comme dans chacun de mes romans).

Pour patienter en attendant sa sortie, voilà déjà le résumé  :

Un mariage heureux, un petit garçon en pleine santé, une petite fille en route, un film en préparation : tout sourit à Églantine, jeune réalisatrice ambitieuse. Alors qu’elle maîtrise son quotidien au millimètre près pour tout concilier, une jaunisse nécessite son hospitalisation. Les spécialistes se succèdent à son chevet sans pouvoir identifier ce dont elle souffre, laissant planer des doutes sur sa santé et celle de son bébé.
La vie entière de la jeune femme se trouve chamboulée par cette mystérieuse maladie qui vient révéler des secrets familiaux inattendus. Églantine découvre que, trente ans auparavant, sa mère a perdu un bébé à sept mois de grossesse.
Y-aurait-il une funeste malédiction qui pèse sur les femmes de sa famille ? Si tel est le cas, comment peut-elle y mettre fin ?

Vous pouvez aussi lire un extrait ICI et précommander La cadette de mes soucis chez votre libraire ou sur les plateformes telles que la Fnac ou Amazon.

Votre soutien à vous, mes lectrices (et quelques lecteurs) ainsi que la solidarité des blogueuses ont été d’une importance capitale durant mes hospitalisations et celles de Fleur de Sel en 2009-2010. Aussi, vous confier aujourd’hui les dessous de cette histoire que je ne pouvais partager à l’époque, m’émeut énormément.

Sortie le 16 janvier, j’ai hâte (et j’espère que vous aussi) et peur en même temps ! Il n’est pas évident de se détacher d’une histoire aussi personnelle. J’espère que vous me pardonnerez le spam sur le sujet les semaines à venir 😉 Merci pour votre soutien, vous êtes au top.

PS : je serai en dédicace le samedi 18 janvier de 16h à 18h à la Librairie Au vent des mots, 7 rue du Port à Lorient.