12 jours de La cadette de mes soucis

Il est là ! Après une année d’écriture et surtout quinze de gestation (!), La cadette de mes soucis est sorti en librairie ! Le 16 janvier dernier marquait donc la naissance au monde de ce troisième roman ! J’avais envie de vous raconter ce qu’il s’est passé durant ses premiers jours de vie…

– Bon, je triche un peu car on va commencer deux jours avant sa sortie ^__^ Le correspondant du journal Le Télégramme est venu à la maison pour une interview. Il avait en main mon roman que je n’avais pas encore vu en vrai. Je l’ai donc découvert dans sa belle robe de papier et j’ai eu un coup de foudre. Pour être transparente, j’étais un peu perdue pendant l’élaboration du visuel de la couverture (même si j’ai eu une révélation en courant – oui encore – il fallait que le titre soit bleu encre). Je ne m’attendais pas à le trouver beau, mais ça a été comme une évidence : il était parfait. Le correspondant m’a demandé de lui dédicacer, j’ai été émue de signer ce premier ouvrage…

– Mes exemplaires à moi sont arrivés le lendemain, c’est à dire la veille de la sortie. Il y avait ma copine Marie à qui j’en ai offert un tout de suite. Et puis j’ai filé en offrir un à ma mère et un autre à mon frère de l’autre côté de la rue. Ils étaient aussi joyeux que moi. J’ai signé les exemplaires pour mes enfants et mon beau-papa avec un peu d’incrédulité : ça y est, il était là ce livre que je portais depuis tant d’années…

– Le jeudi 16 janvier, c’était son jour de sortie officielle… J’ai préparé et publié ce reel façon bande-annonce durant la matinée. Puis je voulais acheter une fleur pour garder un souvenir de ce jour dans mon jardin. Étant donné que mes héroïnes portent toutes un prénom de fleur (Églantine, Violette et Rose), je trouvais ça à propos. Après trois semaines sans conduire, j’ai repris le volant de mon camion avec mon frère à mes côtés (au cas où la douleur de la cheville se réveille) et nous sommes allés au magasin. J’ai laissé mon frère choisir un rosier odorant que je planterai plus tard, ce que j’ai trouvé encore plus fort symboliquement vu que c’est l’histoire de notre famille que je raconte dans ce livre.

– J’ai aussi reçu des petites cartes que j’avais commandé avec la couverture d’un côté et un QR code de l’autre pour faire découvrir les premières pages du roman… Je les aime (presque) autant que le livre !

– En ce jour de sortie, j’ai aussi appelé Virginie, mon éditrice. Nous devions juste nous faire un bisou pour fêter ça et finalement, nous avons discuté une heure… J’ai une chance incroyable de travailler avec elle et encore plus de l’avoir rencontrée. Je formule le vœu de continuer à collaborer avec elle durant de longues années.

– C’était également la sortie de la seconde chance pour Dans l’obscurité scintillent les fragiles étoiles qui vit désormais une aventure au format poche ! Il est vraiment trop mignon et à petit prix (9,95€).

– Samedi 18 janvier, c’était le grand jour : la dédicace de lancement Au vent des mots, à Lorient. Le matin, bravant le froid polaire, je suis allée en ville avec ma Petite Gavotte. Nous avons partagé un bon moment autour de boissons chaudes et de gourmandises. L’idée était surtout de m’acheter un chemisier (sur ses conseils) et des boots (que je n’ai pas pu porter à cause de mon attelle, quelle génie…). J’avais en effet besoin de me sentir belle et confortable dans mes habits, à défaut de l’être dans mon corps. Mon sevrage de cortisone fait gonfler mes yeux, peler ma peau et m’oblige à porter mes lunettes. Bref, je ne suis pas au top de ma confiance en moi, mais je ne veux pas laisser cela me confiner à la maison. À 16h, j’étais derrière ma table pour dédicacer. J’ai eu peur que personne ne vienne (il y a eu beaucoup d’annulations à cause des maladies et du froid), mais je n’ai pas passé une minute seule, notamment grâce à Mamyvonne, ma belle-maman et ses copines qui répondent présentes pour chacun de mes ouvrages. Il y a eu aussi Estelle (et sa cadette !), Morwenna, Olivia, ma kiné, Gégé et toutes les autres, merci. Merci aussi Roméo et l’équipe de Vent des Mots, c’est toujours chouette de venir chez vous.

– Alors que je dédicaçais, j’ai eu la grande surprise de voir Céline, Mr Chéri et nos copains de course, Marco et Céline, débarquer alors que je ne les attendais pas… La surprise a duré toute la soirée car nous nous sommes retrouvés au restaurant japonais (Maruya à Lorient, mon adresse préférée), puis à la maison pour une galette tous ensemble. C’était trop cool, merci les copains !

– Durant la dédicace, mes quatre fantastiques (aka MMM et nos trois enfants) sont restés dans le coin à veiller sur moi et à discuter avec les personnes qui attendaient. Mon cœur aurait pu exploser tant c’était puissant de les sentir à mes côtés alors que je signais mes romans.

– Le lendemain, plusieurs messages sur les réseaux sociaux m’ont un peu contrariée. Mon roman est difficilement trouvable en librairie et quelques personne qui l’avaient commandé chez leur libraire ont vu leur commandes annulées. LES BOULES. Comme mon roman précédent n’a pas fonctionné du feu de dieu (hum), les libraires l’ont mal vendu et n’ont du coup peu ou pas commandé La cadette de mes soucis… Je vous avoue sans honte que ça m’a bien peinée. Bosser autant pour être invisible, c’est rude. Et puis, j’ai repensé à la journée de la veille et à la chance que j’avais d’avoir déjà des gens qui aiment ce que j’écris, qui me soutiennent et me font leur retour. Je me suis dit que j’avais un an pour lui faire vivre sa plus belle vie en grand format, pour en parler, pour le présenter, pour partager autour de la psychogénéalogie, du transgénérationnel, de la prématurité et de tous les sujets qu’il recèle. D’ailleurs, je vais pour la toute première fois sortir du Morbihan pour trois dédicaces : le 6 mars à Paris (12e), le 16 mai à Rethel (08) et le 17 mai à Fismes (51) ! Je vous donne les détails bientôt.

– La semaine qui a suivi, j’ai également donné une interview à Ouest France qui m’a valu un très bel article dans les pages locales. J’ai été tentée de refuser les photos avec mes lunettes et ma peau en lambeaux, mais une fois encore, j’ai accepté que mon envie de partager ne pouvait être mise en sourdine par mon ressenti physique.

– Chaque jour, j’ai eu le plaisir de découvrir de nouvelles critiques de la part des lectrices. Vous n’imaginez pas comme c’est puissant de constater que l’on parvient à toucher les gens, que l’histoire que l’on a écrit fait sens pour d’autres et leur ouvre de nouveaux horizons. Les retours émus, les larmes qui coulent, le temps que vous passez avec mon roman dans les mains, je me pince pour savoir si c’est vrai.

– Si vous avez le roman entre les mains, vous avez peut-être remarqué que les chapitres s’ouvrent avec une fleur différente selon la temporalité : une églantine, une violette et une rose… C’est douces fleurs ont été dessinées par ma chère Anne-Solange Tardy. Elle m’avait déjà fait un merveilleux cadeau en illustrant mon livre, elle m’a en plus offert l’original lors d’un chouette déjeuner la semaine passée. Quand j’ai compris ce qu’il y avait dans la chemise qu’elle me tendait, j’en ai eu les larmes aux yeux…

– Pour terminer, j’ai envie de partager ce que m’a dit une personne proche de ma famille. « Depuis que j’ai lu ton livre, je ne vois plus Fleur de Sel de la même manière. Je la comprends mieux ». Je crois intimement que le début de vie pas tout simple de ma fille a forgé celle qu’elle est et cela m’a touchée que mon roman permette à ceux qui la connaissent de mieux la décrypter.

Voilà donc pour le long résumé des derniers jours. J’en profite pour vous remercier pour les messages, les échanges, les photos, le soutien. Il y a toujours ce noyau dur de lectrices qui me porte et qui remplit mon cœur de gratitude.

Si vous voulez soutenir le livre et mon travail de romancière :

– achetez-le (pour vous ou pour offrir). Si vous voulez une dédicace à imprimer, n’hésitez pas à m’envoyer un message ici ou sur les réseaux sociaux. Je le fais avec grand plaisir.

– laissez un avis 5 étoiles (ça aide beaucoup !) sur Amazon, la FNAC, Cultura ou Babelio…

– parlez-en à vos libraires (un librairie qui aime un livre, c’est un libraire qui en parle à ses clients).

– parlez-en à vos bibliothécaires (même chose !).

– prêtez vos livres, ça permettra de me faire découvrir à de nouveaux lecteurs.

Cet article fleuve est enfin terminé ! Je reviens prochainement avec mon bilan 2024 et mon mot de l’année (il est temps !). Prenez soin de vous !