Samedi 12 octobre 2024, c’est la grande joie. Non seulement, c’est mon anniversaire, mais en plus, je peux enfin reprendre le surf, après une entorse du poignet qui a nécessité le port d’une attelle et l’arrêt de mes activités sportives. Pour couronner le tout, il fait un temps radieux. Je retrouve donc le chemin de notre club de surf, accompagnée par MMM et Petite Gavotte.
La remise à l’eau se fait dans la joie sous un ciel bleu. Je suis certes peu affutée et les vagues ne sont pas nombreuses, mais je retrouve le bonheur d’être dans l’océan, de surveiller au loin l’horizon, de me déplacer sur le plan d’eau… La bonne nouvelle, c’est que je n’ai pas mal au poignet.
Au bout de 40 minutes, je prends une vague géniale qui me fait me dire que c’est reparti comme en 40 et qui me vaut les félicitations de mon coach (ce qui multiplie toujours le plaisir). Je constate quand même que je suis un peu fatiguée… Du coup, au lieu de ramer avec mes bras pour me déplacer, je décide de marcher à côté de ma planche là où j’ai pied. J’ai juste le temps de repenser à ce que Fleur de Sel m’a dit 3 jours avant : 3 élèves de son cours d’option EPS se sont faits piquer par une vive en heure heure. J’ai le temps de me dire qu’il vaudrait mieux remonter sur ma planche pour ramer et BIM, décharge électrique dans le pied. Je sais instantanément que je viens de marcher sur une vive et le venin de ses piquants est en train de de diffuser…
Je sors, je préviens mes coachs, mon mari… Mon pied saigne un peu et il me semble voir l’épine (c’est important pour la suite). Pour tuer le venin, il faut mettre son pied dans l’eau chaude et malheureusement, il n’y a plus de gaz au club de surf. Nous repartons à toute vitesse direction la maison… Dans le camion (oui, nous avons un Expert désormais), je ne cesse bouger mon pied car c’est le seul moyen de ne pas avoir mal. Une fois à la maison, je respire à nouveau car l’eau chaude me soulage bien.
Cependant, les jours suivants, la douleur reste vive (ha ha). J’essaie de voir s’il y a une épine sous la peau, j’ai bien l’impression, mais on ne voit rien. Les jours passent et j’ai toujours mal sous le pied. J’ai mal tout le temps, ça me pèse pas mal, je sens que ça me fatigue et que ça m’agace. Que je marche ou non, je ressens la douleur et pourtant, j’ai beau farfouiller avec une pince, rien. Je me dis que je dois exagérer mon mal, que c’est dans ma tête, que ça va passer.
Au bout de presque un mois, je passe un dimanche avec Céline chez nos amis du Bono et, je me souviens que l’année d’avant, elle m’avait déjà libérée d’une écharde ici-même. On se lance donc dans l’opération avec une aiguille… Céline voit bien quelque chose, mais ne parviens pas à l’ôter. Le lendemain, lundi 11 novembre, je décide de prendre les choses en main. Je trempe mon pied dans le Dakin et l’eau chaude, je charcute avec une pince pour ouvrir, je remets mon pied à ramollir dans l’eau chaude et recommence à farfouiller avec la pince. Et là, miracle, j’extrais une sorte d’arête transparente d’environs 8 mm de long… Le soulagement est quasi-instantané. C’est comme si on retirait de mon corps un poids énorme. J’annonce à la terre entière que je vais mieux parce que, vraiment, je me sens redevenir moi-même. Je suis à deux doigts de pleurer de soulagement…
Je trouve ça un peu fou, d’avoir douté de moi, de m’être dit que ça allait s’arranger tout seul… Sincèrement, si Céline n’avait rien vu, j’aurais continué à penser que c’était dans ma tête. Certaine d’entre vous m’ont parlé de la sorcière Karaba de Kirikou (c’est dans le dos, elle qu’elle a son pépine, il me semble), et j’ai trouvé ça tout à fait juste.
Cette épine a vraiment impacté mon moral, ma disponibilité, mon humeur… Je n’ose imaginer comment j’aurais finie si j’avais dû la garder plus longtemps. Bref, faites-vous confiance, même quand personne ne voit votre épine invisible dans le pied (ou alors demander à votre super copine de vous venir en aide ! Encore merci Céline !).
PS : pardon, mais je peine à tenir ma promesse de calendrier de l’Avent tous les jours… Masi un billet tous les deux jours, c’est déjà chouette, non ?
8 commentaires
1 billet tous les 2 jours, c est déjà tellement cool ! Merci !
ça me fait peur tous les trucs dans la mer ! Plus je vieillis, plus j’ai du mal ! J’en suis à me baigner avec des chaussures d’eau….Quand je me baigne !
Tu as du tellement souffrir…
Cest un plaisir de te lire quasi quotidiennement!!
Ouf que !!! Bravo à Céline, et à toi aussi !
Merci pour ces petits billets, au rythme qui te va 😉
Bises et belle journée.
J’avais suivi ta mésaventure sur Insta, mais j’adore avoir le récit complet sur le blog. Et oui un billet un jour sur deux c’est déjà super! et heureuse que tu aies pu te libérer de la douleur!
Il y a plusieurs années ma mère s’était fait piquer aussi, elle avait sacrément eu mal mais pas d’épine dans le pied en revanche !
Oh oui, un billet tous les deux jours c’est déjà bien !
Service après vente des aiguilles en tout genre, bonjouuuuur ! (Blague à part, je suis contente que tu t’en sois enfin débarrassée !!)