Je suis une fille qui aime « montrer » et c’est agaçant pour l’entourage, j’en suis bien consciente.
Quand j’ai un bobo, il faut que je le montre : « Regarde, t’as vu, c’est pas beau, hein ? Et en plus, ça fait vachement mal ». (Oui, en plus, j’aime me plaindre). Quand j’ai eu ma bague de fiançailles, j’étais la nana relou qui la montre à tout le monde, toute contente que j’étais. Quand je suis tombée enceinte, j’avais du ventre au bout de 8 semaines. A 12 semaines, tout le monde était au courant et je « montrais » tellement mon ventre qu’on me laissait déjà la place dans les transports en commun !
A 7 mois (cf photo), on me demandait : « C’est pour cette semaine ? ». Oui, j’avais un gros ventre et j’aimais terriblement me balader avec.
Maintenant que Kouign Amann est sorti de sa tanière, plus de bidon à arborer…
Mais c’est pire !!!
Hier, je me suis rendue compte à quel point je suis fière de pousser ma poussette (une Loola, mais c’est pas à cause de la marque). Oui, oui, je suis fière d’être maman d’un si beau petit garçon (c’est pas moi qui le dis, enfin si mais les voisins, la boulangère, la pharmacienne, le libraire… ils sont tous d’accord avec moi ). Je suis toute aise de pouvoir répondre aux questions avec une extrême gentillesse : « Oh non, il n’est pas vieux, il n’a pas encore six semaines. Non, il en fait encore ses nuits. Oui, c’est un grand bébé, 55 cm à la naissance. Oui, il a beaucoup de cheveux, comme sa maman quand elle néé. Etc ».
Quand je pousse mon Kouign Amann, je bombe le torse, je marche la tête haute, je souris aux gens, j’ai envie d’être sympa avec tout le monde (c’est pas vraiment habituel chez moi, je suis pluôt du genre petit roquet agressif !).
Bref, quand je me promène avec le petit bout, j’ai la sensation d’être moi, en version améliorée. Le genre de nana qui capte bien la lumière et dont les rayons du soleil illumine la chevelure, comme dans les films…
A vous qui me lisez, je peux le dire : j’me la pète (grave) avec ma poussette !
Rendez-vous demain pour les infos en vracs du dimanche. Moi, je pars chez le coiffeur (enfin !) pendant que Monsieur Mon Mari et Kouign Amann passent l’après midi entre mecs.
Y’a ce qu’il faut dans le frigo : un pack Heineken et 360 ml de bon lait maternel !