Conseils

Pour que TGV rime avec bébé

Voilà enfin l’article attendu par une horde de fans en délire : vous. Bon, soyons modeste (et sincère), il n’y a que Sabine qui trépigne d’impatience de lire ces petits conseils sur bébé et le train. Et encore, maintenant qu’elle a pris le train comme une grande, elle doit s’en balancer un peu de mon article.
Mais voilà, tout vient un peu trop tard à celle a qui a attendu trop longtemps…

Kouign Amann a maintenant au compteur 14 heures de train (TGV s’il vous plaît) depuis sa naissance… Et vous savez quoi ? J’ai l’impression qu’il aime ça. Ce ronron constant qui le berce, le paysage qui défile, les gens qui lui font des risettes, ça doit ressembler au paradis pour lui. Nous n’avons donc pas eu de crise d’explosion en pleurs et nous n’avons donc pas eu à sortir notre mine de parents gênés, désolés de faire autant de bruit, hein, mais c’est un bébé, vous comprenez ? Et nous n’avons donc pas essuyé le regard assassin du voyageur qui a envie d’être au calme… Regard qu’il n’y a pas si longtemps, j’étais la première à distribuer, shame on me…

Voilà donc quelques astuces pour que le voyage en train se passe au mieux :

– avant de faire vos bagages, réflechissez-bien à quoi vous allez avoir besoin. Un siège auto ? Un lit ? Un chauffe-biberon ? Ce matériel sera peut-être disponible sur place, inutile de charger la mule.
– vous n’avez pas besoin de billet pour bébé. Mais vous n’avez pas de siège non plus, du coup. C’est donc voyage sur vos genoux… Ou si vous avez de la chance, sur un siège dispo à proximité. Il paraît que l’on peut réserver une place au tarif de 8 euros mais impossible de le faire sur le site de la SNCF (qui est devenu un vrai bordel). Nous avons utilisé le cosy de la Loola qui se cale très bien sur un siège.
– si vous voyagez en ID-TGV, réservez en ID-ZAP, là où l’ambiance est plus cool qu’en ID-ZEN où vous risquez la décapitation avec un bébé.
– si vous avez le budget, voyagez en première classe. Plus de place pour votre bazar (enfin, celui de bébé).
– arrivez bien à l’avance. C’est moins stressant quand on sait le nombre de trucs que vous allez devoir caser dans le train (poussette, valise, lit…)
– expliquez à votre enfant que vous allez prendre le train pour aller à tel endroit. Rassurez-le, faites lui visiter le wagon. Si c’est un petit curieux comme Kouign Amann, il va être heureux comme tout.
– repérez où se trouve l’espace nurserie. Il y en a un par TGV… Pas pratique de traverser tout le train avec un bébé dans les bras (risque de chutes !) mais bon, pas trop le choix.
– les espaces nurseries sont minuscules mais bien faits. Il y a à disposition des serviettes pour allonger bébé et des sacs plastiques pour mettre en quarantaine les petites couches (mal)odorantes de notre progéniture. Pas besoin d’équipement spécial, donc. Ils sont propres également car bien moins fréquentés que les toilettes adultes et ça, c’est pas du luxe.
– pensez à prendre des jouets qui lui rappellent sa maison.
– mettez le bébé côté fenêtre, il va s’éclater, c’est mieux que la télé.
– si votre bébé est trop énervé pour dormir, installez-vous entre deux wagons. Comme ça il peut pleurer sans que vous ne vous inquiétiez pour les voisins et le calme va peut-être l’aider à trouver le sommeil.
– prévoyez les repas de bébé et mettez-les dans le sac à langer. Prenez un repas en plus, au cas où car nos amis de la SNCF ont quelques soucis de ponctualité en ce moment. Et des voyageurs énervés, ça ne doit pas faire bon ménage avec un bébé affamé…
– vous disposez d’un chauffe-biberon dans l’espace nurserie. C’est pas une bonne nouvelle ça ?
– si vous constatez un souci dans l’espace nurserie, trouvez le contrôleur et mettez-lui un coup de boule. heu, non, expliquez-lui calmement le problème. (J’ai des pulsions un peu violentes depuis l’arrêt de l’allaitement, moi !)

Et vous, ça se passe bien vos voyages en train ?
Bon voyage !

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