18h22 : j’entrais donc dans la chambre et retrouvais MMM, une bouteille de champagne et un sac Vuitton. Non, LE sac Vuitton de mes rêves…
19h50 : nous (MMM, mon sac et moi) quittons l’hôtel après avoir vidé la bouteille de champ. Un taxi nous attend. (comment ça, que s’est-il passé entre 18h22 et 19H50? Vous ne voulez pas que je vous raconte TOUT quand même ?)
20h15 : nous voilà arrivés au restaurant… Mais là encore pas n’importe quel resto… nous sommes chez Drouant, là où se réunit le jury du prix Goncourt. Un lieu mythique, chargé d’histoire, tout un symbole… Je peux vous dire que la cuisine d’Antoine Westermann, je vous la recommande chaudement. Foncez les yeux fermés, tout était absolument délicieux, d’une finesse incroyable… J’étais contente de n’avoir rien mangé le midi tellement j’étais excitée de ma journée surprise !
J’ai donc eu la joie et le plaisir de déguster :
Un bouillon de perles du Japon.
Des sot-l’y-laisse rôtis à l’orientale avec un Hommos.
Des Acras de morue.
Une tartelette à l’italienne.
Puis :
Des filets de rougets Barbet poêlés.
Mais le mieux c’était :
Des beignets au chocolat.
Un sorbet «85% chocolat».
Un macaron au chocolat.
Une tarte fondante au chocolat.
Avec une mention EXCELLENT pour le sorbet au chocolat… Magique, tout simplement magique.
Le tout avec une bonne bouteille de Chinon. Un délice…
22h30 : petite promenade digestive pour retourner à l’hôtel (et nous dégriser un peu aussi ? Effectivement.) et débriefer notre dîner au pays des riches où toutes les femmes de plus de 35 ans ont une bouche en forme de gilet de sauvetage et le nez pointu comme, heu, comme quoi ? Comme un brise-glace… Comme quoi l’argent ne rend pas forcément beau.
23h00 : nous repassons par la chambre avant d’aller boire un verre au bar et là, comme dans un film, la pièce est entièrement parsemée de pétales de roses rouges… Je suis Pretty Woman, sans les cuissardes (et sans le tarif…).
23h30 : nous prenons une merveilleuse vodka au bar de l’hôtel… Je me la pète en disant à MMM : « moi, je peux boire autant que je veux, j’hââââbiiiiiiite ici ». L’alcool me rend très belle ou c’est les miroirs dans les bars de riches qui arrangent la vérité ? Hips, très bonne la vodka russe.
00h30 : nous remontons dans notre superbe chambre.
… intermède musicale…
4h30 : je me réveille, totalement surexcitée, j’ai 30 ans, j’ai 30 ans, j’ai 30 ans !!!!!
5h30 : je me rendors…
10h00 : je me réveille aux côté d’un homme merveilleux et en plus, c’est le mien. (Ouf, on ne sait jamais qui j’aurais pu remonter du bar). Si on prenait un bain aux pétales de roses ?
11h30 : retour à la casa. Les baby-sitters ont survécu. Kouign Amann a même été adorable et a fait une petit grasse-mat après son bib de 7h, les chanceux… Un bouquet de roses (roses) m’attend, livraison d’un adorable collègue.
13h00 : délicieux repas cuisiné par ma chère Tante, comme si je pouvais encore avoir faim après le repas de la veille !
Et puis l’après-midi a été incroyable : goûter avec ma famille (cake choco, muffins au nutella, 2 tartes aux pommes, tiramisu et champagne) , les jeunes, les moins jeunes, les bébés… De nombreux coups de fils, sms, mails ou encore messages sur ce blog qui me font me dire que je suis décidément une sacrée veinarde. Et comme je n’étais pas encore assez gâtée, j’ai eu le droit à quoi ? Au porte-monnaie qui va avec mon sac, évidemment… Photos à venir dimanche…
Là, je pense que c’est bon, la spirale de la lose était bien loin de moi ce week-end…
Une petite précision : si j’ai autant apprécié ce week-end, cet hôtel, ce resto, ces cadeaux, c’est justement parce que ce sont des choses exceptionnelles. Je me suis dit à un : moment que je ne méritais pas tout ça et puis je me suis dit : profite, c’est éphémère, c’est magique et c’est pour toi…
*****J’ai 30 ans et je suis une princesse*******