Autant vous le dire tout de suite, il s ‘agit d’un billet où je vais penser à voix haute… Ou plutôt où je vais écrire ce que je pense, sans avoir vraiment pensé avant ce que j’allais vous raconter… Vous me suivez ? ça commence bien, j’ai embrouillé la moitié des lecteurs, dont moi !
Pour tout vous dire, c’est cette histoire de BCG (vaccin contre la tuberculose) qui me cause souci… Il y a un an, j’aurais vacciné Kouign Amann sans même me poser de question, c’était obligatoire mais maintenant c’est comme les antibiotiques, c’est plus automatique.
La Belge (à chaque fois que je la vois, je me sens coupable de l’appeler comme ça, pourtant c’est très affectueux comme surnom), qui est toujours de bon conseil, nous a dit qu’elle ne nous conseillait pas justement ce vaccin contre la tuberculose car son efficacité était mise en doute et que ça pouvait faire une plaie purulente (miam-miam) qui met du temps à cicatriser… Et que si on voulait vraiment le faire, autant le faire après l’été pour éviter que la plaie toute beurk ne prenne le soleil… Mais que la vaccination était conseillée aux enfants en Ile-de-France.
Du coup, j’ai cogité : pourquoi faire un vaccin à mon Kouign Amann (qui ne les apprécie pas vraiment, comme c’est étonnant…).
Finalement, j’ai décidé de faire vacciner mon fils parce que :
– nous habitons en Ile-de-France
– par le biais de mon boulot, je suis amenée à rencontrer tout types de gens de tous types de milieux (non, je ne suis pas hôtesse de l’air, on ne fantasme pas).
– une de mes amies a eu la tuberculose il y a environ 5 ans et le souvenir de ma visite à l’hôpital Avicennes de Bobigny pendant sa quarantaine reste un moment… comment dire… spécial.
– ma mère, ma tante et ma grande tante ont eu la tuberculose (dans les années 50, argument pourri, ok).
Et puis comment vous dire… Je le sens. J’ai cette impression que je dois vacciner mon Kouign Amann et une impression de maman, ça ne s’explique pas. Sur ce coup-là comme sur le reste, MMM est solidaire.
Sauf que lors de notre rendez-vous la semaine dernière, Kouign Amann avait décidé de se faire une petite virose (pour changer) et de taper el 38,9°C donc pas de vaccin et deux heures d’attente pour rien…
Rendez-vous est pris pour lundi prochain mais je sens que la Belge m’a collé un oeil. Elle m’a dit la dernière fois : « il y a un autre petit, c’est son 3e rendez-vous pour le BCG, il est malade à chaque fois, j’ai dit au parents de l’écouter, il ne le veut pas ce vaccin »…
Connaissant Kouign Amann et son côté commère, ça n’a pas du tomber dans l’oreille d’un sourd.