C’est une sensation étrange, comme une sorte de bien-être de plénitude, de contentement silencieux.
Quand je regarde les tas bien pliés des petits habits de Kouign Amann, mon coeur chavire…
La vue de ces petits bodys, t-shirts, mini-pantalons, sweats et autres minuscules chaussettes me donne envie de crier de bonheur.
En pliant ce linge avec amour, je me sens maman, moi qui suis tellement éloignée des tâches ménagères (c’est moi la tâche en ménage). Mais là, je m’applique, je repasse soigneusement (avec la main, le fer c’est juste pour les grandes occasions) et j’empile consciencieusement, tendrement.
Parfois, je me dis que je suis quand même un peu bizarre mais j’ai lu chez Frédérique (et Lili) les mêmes symptômes d’amour parental. Et je repense aussi à Mamily qui cet été me parlait de sa joie d’accrocher les petites affaires de Kouign Amann à sécher au soleil…
Si on m’avait dit que je m’attendrirais autant devant un pile de linge popre, ça m’aurait bien fait marrer, surtout que je peux plus mettre ça sur le compte des hormones.
Lis ma vie