La semaine dernière, nous prenions le bus, place au RER et au métro. Attention, en voiture, les portes vont se refermer…
Petit rappel : on évite les heures de pointe qui se résument à un grand délire. Avec ou sans bébé, vous serez écrabouillée. Oui, mais c’est quand les heures de pointe ? Selon moi, de 7h à 9h30 et de 17h à 19h30.
En RER : avec le porte-bébé, ça va sans problème. En poussette, ça se corse un peu plus… Pour le positif, il faut d’abord constater que chaque station de RER a une sortie avec escalator… Enfin, toutes les stations que j’ai testées (je devrais faire un guide). Soit il y a des escalators, soit il y a un ascenseur pour les personnes en fauteuil roulant. Bien pratique mais il faut le trouver et parfois se taper tout le quai. Et là, on a une grosse pensée pour les personnes handicapées… Bon, en général, on arrive à se traîner jusqu’au quai. Une fois que le train arrive vient le véritable défi : monter dedans. La trou entre le quai et la rame est parfois impressionnant, qui plus est quand le train a deux étages. D’ailleurs dans ces derniers, impossible d’accéder en haut ou en bas. Il faut se contenter de rester près des portes et il n’y a pas toujours de siège. Tant pis… Comme dans le bus, n’hésitez pas à demander l’aide d’une âme charitable en la personne du mec bodybuildé qui attend sur le quai. Parfois même, il vous proposera spontanément son aide… Ouais, la vie n’est pas toujours chienne. En ce qui concerne les portillons, chaque station de RER est équipée d’un passage avec large porte. Ouf. Mais il faut le trouver… Une vraie course au trésor.
En métro : le métro est ma bête noire. Avec le porte-bébé, c’est OK et encore, il faut souvent se taper les escaliers et lestée de 8 kilos, ça devient vite long… Avec la poussette, c’est tout simplement l’enfer, la galère, la mauvaise idée. Ou alors, il faut absolument être deux pour que ce soit un minimum gérable. J’ai toujours eu une admiration sans bornes pour les femmes africaines en boubou avec poussette (qui fait aussi caddy de courses !) qui se trimballent un bébé dans la poussette, un sur le dos et un qui marche à côté ! C’est un parcours du combattant quotidien pour elles. Même si les gens sont pressés, une demande polie et souriante devrait vous permettre d’obtenir un peu d’aide…
Une fois dans la rame, installez-vous le plus loin des portes sinon vous allez vous attirer toute la colère du Parisien qui peine à monter dans son train et il n’aime pas ça, le Parisien ! Pour le reste, il faut ouvrir grand ses petits yeux et pister la signalétique des escaliers roulants, en croisant les doigts pour qu’ils soient en état de marche.
En résumé : vive le bus, vive le RER mais côté métro, y’a encore du boulot !
Tiens, j’ai pas testé le tram…
