Mon Kouign Amann est une vraie fripouille mais ça, vous avez déjà du le remarquer depuis un bon bout de temps… Enfin, sur ce coup-là, il s’est surpassé.
Explications : quand nous avons pris nos billets d’avion pour le Japon, Mister Kouign Amann avait dans les 7 mois. En faisant un bref calcul mental (je suis hyper forte et rapide en calcul mental), je me suis rendue compte que Kouign Amann aurait un an et des poussières lors de notre voyage… Avec Monsieur Mon Mari, nous nous sommes regardés et là, l’évidence : à tous les coups, il va faire ses premiers pas quand nous serons au Japon.
Pendant 5 mois, nous disions à qui voulait l’entendre (ou pas, quand on parle de son enfant, on se fout que l’interlocuteur écoute, on parle, c’est tout), « de toutes façons, il va faire ses premiers pas pendant notre voyage »…
Nous en étions convaincus. Certains à 100%. Mais c’était aussi un bon moyen de conjurer la fatalité connaissant l’esprit de contradiction de notre pâtisserie.
Sauf que (car vous le savez, chez Marjoliemaman, il y a toujours un « sauf que » qui vient corser l’affaire) sur ce coup-là, notre Kouign Amann a été d’une obéissance redoutable. C’est pas faute de l’avoir stimulé les deux derniers jours avant notre départ. Nous ne sommes vraiment pas du genre à stimuler, à forcer les choses mais la tentation était trop forte. Nous avons eu le droit à un demi-pas chassé. C’est tout.
Nous sommes donc partis, notre fils ne marchait pas mais on sentait qu’à notre retour, il aurait fait ses premiers pas pour l’une ou l’autre de ses mamies de garde.
Il a attendu 4 heures.
4 toutes petites heures. Et il a fait ses premiers pas devant Mamily à 12 mois, 12 jours et 12 heures.
4 heures b*rd*el. Pas 4 jours, 4 heures. Nous étions à Amsterdam quand il a commencé à marcher.
Le crapaud. La fripouille. La crapule. Le coquin, décidément, ce surnom lui va de mieux en mieux.
Nous avons quitté un bébé qui se déplaçait à 4 pattes et à notre retour, c’est un petit garçon qui marchait qui est venu nous chercher. Il avait eu 15 jours pour peaufiner son style de démarche et même apprendre à faire le demi-tour. Et il n’en est pas peu fier, je vous l’assure.
PS : vous allez en avoir du cerisier en fleur…
PS 2 : la crèche vient d’appeler : Kouign Amann aurait une conjonctivite. Welcome back.