J’aime
– le Japon.
– les Japonais. Qui me manquent…
– me sentir un peu japonaise en m’extasiant devant les cerisiers en fleur à Banlieue-sur-Marne samedi dernier pendant ma balade sous la pluie avec Kouign Amann (photo).
– que mes Suédois préférés fassent des fringues. A 20 euros le jogging peau de pêche à la « Eva Longoria », j’ai craqué. Mais en même temps, ça m’énerve parce que ma maison est déjà un showroom Ikea et que je vais devoir préserver mon dressing où sévissent déjà les Suédois H&M. Et en plus, je lis la fameuse trilogie Millénium (merci à L’Anesthésiste et à Docteur Béné). Trop de Suède tue la Suède.
– l’affiche du Festival de Cannes, 62e édition. Et savoir que j’y retourne cette année.
– faire enfin ma rééduc abdominale et sentir à nouveau des muscles qui étaient au chômage technique depuis juin 2007. Mais j’en ch… un max.
– constater que Kouign Amann a été aussi peu traumatisé que nous (soit le degré zéro du trauma) par nos deux semaines de séparation.
J’aime pas
– la Nouvelle Star. Enfin je dis ça pour faire genre car je n’ai pas réussi à voir un seul prime…
– les merdouilles qui continuent encore : un rétro de voiture retrouvé pété un matin et une bête (rat, loir, fouine ou gerbille ?) qui s’est installé dans le grenier des voisins, juste au dessus de notre pièce à vivre et qui semble avoir pour unique but de traverser notre faux plafond pour nous réveiller au milieu de la nuit.
– la plaque d’eczéma géante dans le dos de Kouign Amann qui va nous conduire chez la Belge d’ici peu… Je le vois gros comme une maison.
– lire un truc comme ça. Parce que si j’ai allaité mon Kouign Amann, je n’ironise pas sur celles qui préfèrent (par choix, par conviction, par fatigue, par dégoût ou par peur) donner le biberon. Pourquoi met-on souvent les allaitantes et les biberonneuses dans des camps opposés ? Et brandir le second degré comme excuse ne parvient pas à me faire trouver ces mamans bienveillantes. Le message serait mieux passé en parlant des avantages qu’elles concèdent au biberon par rapport à l’allaitement, non ? Et pour commenter le point numéro 4, pour l’avoir vécu plusieurs fois, ce n’est peut-être pas beau mais qu’est-ce que c’est drôle…
– être cataloguée « maman bio » comme si c’était une insulte parce que j’ai allaité mon bébé, que je l’ai porté en chinado et que j’ai eu envie de tester des trucs bios. Comme dirait Tata Huguette, non au fantasme de la mère parfaite.
– être énervée par les deux derniers trucs alors que je devrais m’en ficher.
Et vous, avril vous inspire quoi ?
Joyeux deux ans au Roi Léo qui se fait dorer la pilule avec ses parents.