Entre deux corvées au QG, la Mère Joie (que je vous invite à découvrir si ce n’est déjà fait) a eu le temps de nous écrire une petite recette du Kouign Amann avec finesse et humour. Je vous laisse savourer…
Mesdames et Messieurs (MMM, Denis, conjoints de lectrices – lecteurs eux-mêmes en loucedé), je vous propose en ce jour une recette ancestrale :
Le Kouign Amann – Cuvée 2007/2008
Pour ne pas foirer un Kouign Amann, il faut :
– 1 homme gentil et une femme star de Cannes qui s’aiment un peu, beaucoup, passionnément, à la folie (rayer un peu, beaucoup et passionnément).
– 3 câlins par soir.
– 2 ovaires en état de marche.
– 1 ovule saint de corps et d’esprit.
– 1 litre de lait concentré (en spermatozoïdes)
– 500g de bento de sucre (vous pouvez remplacer le sucre par des fraises ou tout autre ingrédient qui vous fait envie. Oui, même des sushi, c’est permis…).
– 1 pincée d’inconscience.
Remuer rapidement l’homme et la femme lors des 3 câlins par soir durant quelques mois.
Le jour où les ovaires fonctionnent à plein régime, incorporer le lait concentré à l’ovule saint de corps et d’esprit.
Mélanger et laisser reposer durant 9 mois environ (quand la pâte est prise, vous le saurez, rassurez-vous !).
Ajoutez les 500g de bento quotidiennement pour lier le tout.
Au moment de sortir le plat du four, ne pas omettre la petite pincée d’inconscience de tous les parents cuisiniers du monde. Vous en aurez besoin !
Voilà, vous avez réussi un parfait Kouign Amann, beau à souhait, mœlleux, doux, assez craquant pour vous faire fondre, couinant si on appuie dessus, bien blond doré, qui vous laissera quelques kilos sur les hanches et légèrement indigeste à haute dose.
Attention, il arrive que le mangeur de Kouign Amann soit mordu en retour !
EXCLUSIF => La semaine prochaine, nous verrons comment réussir à conserver un Kouign Amann qui moisit en Bretagne !
Pour toute réclamation ou pour la réalisation d’une pâtisserie plus compliquée, s’adresser à Adam&eve@paradis-perdu.com.
