Vous, vous le saviez. Les médecins viennent de le découvrir après trois semaines d’investigations intensives : je suis un cas.
Je suis sortie de l’Hôpital des Clefs hier soir après de nombeux rebondissements et presque 3 semaines d’hospitalisation. Je suis passée par tous les diagnostics, j’ai donné des centaines de tubes de sang bien rouge à analyser, j’ai évité au dernier moment la biopsie du foie (ouf, trois fois ouf !), j’ai consulté le spécialiste du foie et de la grossesse (aussi fort que le Dr House) pour que l’on élimine 99% des maladies du foie et que l’on se rende à l’évidence: j’ai une maladie rare. Attention, rare ne veut pas dire grave, d’ailleurs, mon corps se soigne seul et mes taux se normalisent sans traitement. Mais, car vous le savez, dans mes histoires, il y a toujours un « mais », comme on ne sait pas de quoi il s’agit, Miss Amadeus et moi restons sous haute surveillance avec une hospitalisation à domicile à partir de lundi, en attendant, je dois effectuer une visite quotidienne à l’Hôpital des Clefs.
Un peu contraignant mais quel bonheur d’être chez soi au milieu des siens. Quel immense bonheur de voir Kouign Amann rire bêtement en me regardant, quel beau cadeau de noter l’appaisement dans les yeux fatigués de MMM et de Mamily.
La menace de prématurité qui volait au dessus de nos têtes semble s’être éloignée pour le moment et Miss Amadeus a l’ordre de rester squatter le plus longtemps possible. De mon côté, c’est repos obligatoire durant deux semaines. Oui, pour ajouter un peu de piment, mon col a décidé de s’ouvrir juste ce qu’il faut pour qu’on me regarde avec de gros yeux en disant : REPOS !
Je vais commencer par reposer mon cerveau qui a bien mouliné ces derniers temps et savourer la joie d’avoir quitté le service des grossesses pathologiques avec ma petite fille de 30 semaines d’aménorrhée bien au chaud dans mon ventre… Et comme l’a dit Akhenaton : je ne suis pas plaindre, je ne suis pas à plaindre…
Merci à vous, vous savez pourquoi.
Je reviens très vite. Bises.