Hier, Je n’ai pas laissé Kouign amann à la garderie comme tous les jeudis. Non, j’ai volé le chercher à la sortie de sa classe à 16h30. Un regard de sa maîtresse m’a appaisée, sa petite main toute chaude dans la mienne et son air coquin me réclamant son goûter ont suffit à me rassurer presque complètement. Sur le chemin du retour, il m’a raconté sa journée en riant et en faisant des grands gestes tout en se régalant avec les gâteaux au sucre : « il croustille le sucre maman, comme le chemin quand il est gelé le matin ».
Notre vie aussi elle croustille mon fils.
Un pas de fait vers le mieux. Ce soir, les vacances vont nous offrir une accalmie bien méritée.
PS : je ne voulais vraiment pas vous inquiéter, juste poser de mots sur mes émotions alors mille excuses. Je pense que finalement, le blog n’était pas le bon endroit pour cela.
Photo : y’a une tente dans mon salon…