Petite Gavotte : sortie de l’hôpital (fatiguée mais souriante) avec une prescription de kiné.
Marjoliemaman (aka le plateau-repas distributeur de câlins) : sortie de l’hôpital (avant explosion diabétique, ouf).
Kouign Amann : arrivé comme un grand de Pau après un voyage retour de plus de 5 heures et deux avions (et deux visites de cabines de pilotage, rien que ça et seulement une boîte de Smarties avalée en guise de repas, il n’avait pas faim).
Fleur de Sel : récupérée après 5 jours avec Papet, Dom, Mamyvonne et Popope (dans le désordre et pas en même temps) et après avoir dévalis » leurs frigos. Quel estomac sur pattes celle-là…
Monsieur Mon Mari : actuellement en voyage à grande vitesse (dans le TGV, quoi) sera là dans une heure !
Bref, nous sommes de retour dans notre Nourserie adorée où il règne une douce chaleur et un joyeux bazar rapport à tous nos sacs et nos valises à défaire.
J’ai également réalisé qu’aujourd’hui, une boucle était bouclée. Le 8 novembre 2009, de retour de vacances d’Irlande et toute jaune, j’étais hospitalisée en urgences à l’Hôpital du Pôle Nord (oui, déjà). Ce jour-là, MMM, Mamyvonne et Kouign Amann m’avaient accompagnée (Fleur de Sel inside, je faisais déjà garde-manger à l’époque mais également couchette) et étaient repartis le coeur lourd sans moi. C’était la première fois que j’avais le sentiment de laisser tomber mon fils, un tout petit garçon de 19 mois. Aujourd’hui, 8 novembre 2012, Petite Gavotte et moi sommes sorties de la maternité un grand sourire aux lèvres (oui, même elle), escortées par Mamyvonne et Kouign Amann sous un beau soleil breton. J’ai comme l’impression de clore définitivement un chapitre douloureux, intense et qui pourtant nous a tant apporté.
Et si on disait qu’il faut 3 ans, jour pour jour, pour boucler une boucle ?
PS : bienvnue à Yaël, qui a de si jolis petons.
PS 2 : merci pour vos marque sde soutien ici, sur Instagram, Twitter et ailleurs, vous êtes une source de courage inépuisable pour moi. Sincèrement.
EDIT : je voulais juste ajouter que durant ces 4 jours et 3 nuits à l’hôpital avec bronchiolite, Petite Gavotte a réussi à ne pas perdre un gramme (et même à en prendre 10). Merci l’allaitement maternel à la demande et bravo à Petite Gavotte qui a fractionné d’elle-même les tétées. Le corps médical a été épaté de constater qu’un bébé peut avoir une bronchiolite (cette bitch) sans perdre de poids. Suis pas peu fière de nous.