En regardant les photos de l’album de la première année de vie de Fleur de Sel (réalisé magistralement par Mamyvonne et Popope, avec un peu de retard certes mais on va pas chipoter pour 2 ans, hein), j’ai réalisé à quel point notre qualité de vie a changé depuis notre déménagement. En bien, évidemment.
Il y a bien sûr l’espace. La Nourserie fait 4 fois la taille de notre ancien appartement si l’on compte la partie à rénover, nous avons un jardin mais plus que cela, nous avons un horizon, chose qu’il est si difficile de trouver en région parisienne.
Il y a l’air qui est plus frais, plus vivifiant, moins pollué.
Il y a ce que je vois, non plutôt ce que je regarde tous les jours et qui me fait du bien : le vert mousseux de la nature, la lumière si particulière de ce coin de Bretagne, le ciel souvent incroyable, les arcs-en-ciel si éphémères, l’océan toujours majestueux.
Hier, c’était mercredi et j’ai eu une journée particulièrement difficile avec Petite Gavotte. Zéro dodo dans la journée, elle n’était que râlerie et couinerie (je suis favorable à l’insertion du mot couinerie dans le dictionnaire). J’ai terminé la journée sur les rotules avec deux grands Pin’s particulièrement désagréables et frondeurs. A Banlieue-sur-Marne, ce genre de journée (avec seulement deux enfants) était assez terrible car je me sentais en plus oppressée par les murs de l’appartement, les bruits de la rue, le stress de la ville. Hier, j’ai réussi à tenir le coup et à ne pas m’enfermer dans une pièce en attendant que l’orage passe parce que j’ai pu sortir de la maison, lever les yeux au ciel, m’occuper de mes poules et repartir ensuite dans le bon sens.
Les photos qui suivent ont été prises entre mercredi 10 heures et ce jeudi matin 8h45.
PS : je souhaite la bienvenue à la petite Lorine chez Iza et j’embrasse fort toute la petite famille.
PS 2 : comme vous pouvez le voir sur les photos, Kouign Amann et Fleur de Sel ont attrapé leurs poules. Alors que l’on nettoyait le poulailler, ils m’ont demandé s’ils pouvaient les attraper. j’ai dit oui, pensant qu’il n’y arriverait pas. Après 2 minutes de course, les poules (certainement épuisées par tant de sport) étaient dans leur bras. Mieux, ils les avaient attrapées comme des professionnels de la poules (sur la photo, Kouign Amann est en train de relacher Cocotte).
PS 3 : j’espère que vous voudrez bien m’excuser de mes absences de réponse à vos commentaires et de mon retard plus qu’international dans mes réponses à mes mails ou à mes messages Facebook. Le fait est que je fais vraiment ce que je peux et je ne « peux » pas grand chose ces derniers temps. Quand je n’ai pas un bébé dans les bras ou au sein, j’essaie de travailler, je suis en train de moucher un nez, de préparer à manger, de lancer une lessive… Et quand tout cela s’arrête, je n’ai plus le cerveau qui fonctionne à l’endroit et je ne trouve pas le courage de me remettre sur l’ordi… Promis quand il auront 14, 13 et 10 ans, ça ira mieux (hein, ça ira mieux, dites-moi que ça ira mieux).