Comment parler de toi sans parler de moi. Et vice-versa.
12 ans que nos chemins se sont croisés pour cheminer depuis côte à côte, que nos soirées un peu trop arrosées se sont soldées par une vie à deux, un mariage, un enfant, deux enfants, puis trois, un départ en Bretagne, des projets à la pelle. Des folies douces qui sont les meilleures décisions que l’on ait pu prendre dans nos vies. Des virages à pleine puissance qui feraient peur à n’importe qui. Mais pas à toi. Mais pas à moi. Parce que je suis avec toi. Parce que tu es avec moi.
L’autre jour, je te disais que si je me sentais fabuleusement bien dans notre maison, ma maison à moi, c’était là où tu étais. Ce n’est pas tout à fait vrai. Mais maison à moi, c’est l’endroit où je sais que je vais te croiser, te retrouver. Celui où on ajoute chaque jour quelques noeuds à la ficelle de nos sentiments. Enfin après 12 ans, on peut parler de corde, non ?
Tu es ma force, mon meilleur ami, mon complément d’objet, la source vers laquelle je viens me reposer, l’épaule sur laquelle je peux pleurer, l’oreille à qui je peux tout murmurer. J’espère te rendre la pareille.
Tu as eu 35 ans hier, mon amour. Et ce que j’ai envie de t’offrir encore et encore à chacun de tes anniversaires, c’est de veillir avec toi. Parce que quand nous sommes tous les deux, tout est possible pour toi, comme pour moi. Parce que ce qui semble aux autres être une vie compliquée sera toujours facile à vivre pour moi parce que je serai avec toi. Et vice-versa.Parce qu’il est évident que je suis faite pour toi, que tu es fait pour moi.
PS : bon promis, en plus tu auras aussi ta machine à café.