Vous êtes là, oui juste là. Derrière vos écrans d’ordinateur, de tablette ou de téléphone. Chez vous, au travail, dans les transports. Seule dans votre lecture ou accompagnée par une autre paire d’yeux qui vient partager ce moment avec vous. Vous êtes là et je le sais, je le sens. Vous m’accompagnez.
Vous me lisez en silence ou vous commentez presque chaque billet. Parfois vous osez un petit message timide, juste parce que le billet du jour a un écho particulier en vous.
Vous êtes blogueuse ou pas du tout.
Vous êtes mamans mais pas forcément.
Vous m’envoyez des messages pour m’annoncer une grossesse, une naissance, pour partager un bout de votre bonheur et j’adore ça.
Vous m’envoyez des messages pour me remercier et vous mettez du soleil dans ma journée.
Vous m’envoyez des messages pour me dire que vous avez découvert mon blog et que vous l’avez repris depuis le début (plus de 1100 billets) et ça me fait sourire parce que vous êtes un peu folles, non ?
Vous m’envoyez des messages pour me demander mon avis sur tout et sur rien. Sur un siège auto, sur une poussette. Sur les endroits où aller en Bretagne (et je n’en sais vraiment rien pour le moment, désolée), sur votre famille le plus souvent « dois-je déménager en province », « est-ce raisonnable de faire un 3e enfant », « je veux un 2e mais j’ai peur que le 1er soit malheureux »… Toutes ces questions qui sont les vôtres et pour lesquelles il n’y a que vous qui ayiez les réponses. Et je voudrais avoir le temps de vous répondre et de vous dire que mon avis n’a que peu d’importance, que chacun vit sa vie avec ses propres limites, ses propres envies et que je vous souhaite de prendre les décisions qui vous rendent heureuses.
Vous me confiez des secrets qui me touchent.
Vous devez vous dire que je suis bien pimbêche de ne pas répondre à vos messages et pourtant, j’aimerais tellement. ça serait vous rendre un peu de ce que vous m’apportez mais je n’y arrive pas. Je fais au mieux, je réponds parfois mais je ne peux pas la plupart du temps. Manque de temps surtout et d’énergie aussi. Ce temps que je ne vous accorde pas, j’essaie de le donner à mes enfants, à mon mari ou je me l’offre à moi. Le temps loin de l’écran, c’est mon petit luxe à moi, les pieds dans le poulailler, les mains à pétrir une pâte, les yeux à regarder mes enfants, voilà ce que me fait du bien.
Vous pensez savoir beaucoup de choses sur moi et pourtant, vous ne me connaissez pas. Je ne suis absolument pas douce par exemple, ceux qui me connaissent en vrai de vrai le savent bien. Je ne sais pas pourquoi, c’est pourtant ce qui ressort quand j’écris ici. Je ne suis pas patiente non plus (même si je fais plein d’efforts) et en ce moment, je monte au quart de tour.
Vous me donnez tant et si fort.
Vous me mettez parfois les larmes aux yeux.
Vous vous souciez de nos petites maladies en prenant des nouvelles. Vous êtes toujours là pour l’envoi de bonnes ondes.
Vous aimez ma famille alors que vous ne connaissez pas le visage de mes enfants ou même simplement leur prénom.
Vous célébrez les joies de ma famille avec une ferveur joyeuse. Merci pour tous les messages qui ont accompagné les annonnces et les naissances de mes filles.
Vous avez été un soutien incroyable pendant nos hospitalisations à Fleur de Sel et moi et plus récemment pendant celle de Petite Gavotte (je remarque seulement aujourd’hui que seules les filles aiment les séjours hospitaliers dans cette famille).
Vous me donnez l’énergie depuis deux ans de Marcher pour les Bébés et vous m’aidez à collecter pour cette cause qui compte tant pour moi.
Vous m’aidez à croire en moi, à faire de mes faiblesses des forces, à croire en mes rêves.
Vous m’aidez dans mes envies de bienveillance même s’il est tellement plus facile de juger et de critiquer.
Vous me ressemblez tant, je vous ressemble tant. Nous vivons des choses tellement similaires et pourtant complètement différentes.
Vous vous appelez Bénédicte, Elodie, Aurélie, Fanny, Céline, Mathilde, Angélique, Bérengère, Sandrine, Anne, Sophie, Carine, Stéphanie, Charlotte, Véronique, Delphine, Hélène, Claire, Maud, Julie, Marie, Joëlle, Esther ou même Gauthier ou Fabrice.
Vous êtes mes lectrices, mes lecteurs et j’ai le bonheur de pouvoir vous fréquenter depuis 5 ans aujourd’hui… En ouvrant ce blog il y a 5 ans alors que Kouign Amann faisait une sieste « éclair » dont il avait la spécialité, je ne me doutais pas que j’aurais l’immense plaisir d’être lue et d’avoir un retour sur ce que j’écris. Je ne me doutais pas que vous me donneriez la confiance pour écrire des livres, changer de vie, partir en Bretagne car tout ça, c’est grâce au blog et donc à vous.
Un grand merci aux lectrices « historiques » qui m’ont portée dès les premiers jours ou presque de cette aventure le 18 avril 2008 : Elodie ma cosmetogirl, les Marsounettes 2008 (Sabine, Coralie, Elo, Amandine, Sarah, Estelle, Aurélie, Chrissy, Mél, Sandra, Nathalie, Iza et toutes les autres), Nadia, Peggy, Karinne, les 2 Chrystel, Yzah, Floflo, Fanny, Aurélie, Johanna, Roxane, Sandra dans tous ses états, Carole Nipette, les 2 Emmanuelle, Martine, Mary, Caro, Sophie, Laure, Valentina, July, Agnès, Béné, Marie-Christine (ma meilleur attachée de presse), Carole, les 2 Gaëlle, Emilie… Et ma famille, of course. Je voudrais avoir un cerveau surpuissant pour citer tout le monde, pour vous remercier tous et toutes du fond du coeur mais je suis certaine d’oublier, comme à chaque fois, des personnes importantes qui font que ce blog est ce qu’il est : un espace de grand bonheur, de réconfort, de bienveillance pour moi. Et pour vous aussi parfois, je l’espère sincèrement.
Un grand merci à ceux et celles qui passent ici parce que même si j’ai beau dire que mes statistiques m’importent peu, quand je vois les chiffres que ce blog affiche ces derniers mois, je rougis de fierté car j’aime à penser que vous vous sentez bien par ici.
Un merci à celles qui ont ouvert la porte de leur maison parce que je ne m’attendais vraiment pas à lire autant de jolis billets et à découvrir autant de nouveaux blogs.
Un merci à Grand-Beau-Frère car sans son blog, je n’aurais jamais ouvert le mien mais aussi à Anne-So, Caro et Deedee grâce à qui j’ai découvert l’univers passionnant des blogs.
Je ne suis pas la douce Marjo que vous imaginez mais laissez-moi tout de même vous embrasser tendrement et vous prendre doucement par la main pour continuer encore un peu cette aventure avec vous.