Je ne sais pas vous mais je trouvais que la vie était particulièrement calme par ici ces derniers temps. C’était assez doux de se dire que nous évoluions dans une jolie routine bien huilée.
Une fois encore, mes enfants ont dû avoir peur de s’ennuyer. Une fois encore je me dis que le mot « tranquille » a dû être banni de notre karma familial. Sur ce coup, c’est Kouign Amann qui s’est dévoué. Un mal de ventre lundi soir m’a tout de suite fait penser à l’appendicite. Mais non, hein, faut arrêter de tout dramatiser, Marjo. Une simple gastro, ça doit être juste une simple gastro. Mouais, mais je savais…
Le mardi matin, passage chez le médecin, échographie en urgence et puis direction l’Hôpital du Pôle Nord pour une opération de l’appendicite. Apparemment, il était plus que temps.
Me voilà donc une fois de plus dans une chambre de l’hôpital public avec un de mes enfants à veiller. La routine, ça doit être ça, chez nous.
Kouign Amann va bien, la nuit a été bonne, il a juste très faim (il en est à 38 heures de jeûne) mais ne souffre pas trop (enfin, tant qu’il reste allongé). Je n’ai jamais vu un enfant aussi courageux. Il ne s’est plaint à aucun moment et a reçu les félicitations pour son calme pendant toute la période pré-opération. C’est son côté japonais ça, toujours digne face à ses peurs.
Il a l’air d’un tout petit bout de machin perdu dans sa grande blouse d’adulte au milieu de son grand lit d’hôpital. Il profite de sa convalescence et des dessins animés en open bar pour se gaver de Cars. MMM rentre ce soir mais la cellule de crise composée de Mamyvonne, Dom, Papet et Grand-Beau-Frère a assuré une gestion parfaite de la garde des deux filles et de la logistique qui entoure une hospitalisation. Ça et un soutien moral sans faille du côté de nos proches, ça en devient presque une formalité les hospitalisations. Mais bon, si on me dit que c’est la dernière fois, je ne suis pas contre non plus, hein.
Merci pour les messages reçus sur Instagram et Twitter, votre soutien est précieux, comme toujours.