Cap au sud !

Pour la première fois, nous partons en vacances la toute première semaine de juillet… C’était assez étrange de préparer les valises à peine les enfants sortis de l’école et de partir dans la foulée vers le sud. Pas le grand sud, hein. Non, La Rochelle, cette ville que j’aime tant et qui revient comme un refrain dans ma vie d’adultes depuis maintenant 15 ans.

Nous sommes à la résidence club MMV de La Rochelle en compagnie de Céline/Shalima et de ses Korrigans. Nos maris nous ont accompagnées samedi puis sont repartis travailler, courageux qu’ils sont. Nous voilà donc depuis deux jours en couple version famille recomposée avec nos 6 enfants. Je vous laisse imaginer le (joli) tableau de cette ribambelle d’enfants de 14, 11, 8,5 , 6, 4,5 et presque 2 ans quand on se promène. C’est joli, c’est coloré, c’est vivant, c’est bruyant. D’ailleurs la résidence est d’un calme olympien et nous sommes le seul bazar qui y règne (pardon les voisins).

Avec Céline, nous nous organisons pour profiter (du soleil, des enfants, de la piscine, du calme…) tout en travaillant, parce que des vacances de freelance ne sont jamais vraiment des vacances à 100% (le côté obscur de la chose). Nous avons déjà dégotté le meilleur spot Wifi que nous exploitons pendant que les enfants sont au mini-club (ou ils s’éclatent ou siestent. Je pense qu’on fait bien rire les voisins le soir en terrasse avec nos bols de pisse-mémé, le baby-phone et nos MacBook Air alors qu’il fait nuit… Je dois aussi une fière chandelle à la Mamzelle de Céline qui est une baby-sitter de choc pour Petite Gavotte. Malade la Petite Gavotte et en train de tousser violemment dans le baby-phone au moment où je vous écris ces lignes… J’ai fini par me résigner : dans une famille de 5, il y a au moins un malade par semaine.

Malgré l’inquiétude de nos maris (qui sont les vrais cordons bleus de nos couples), les enfants ne meurent pas de faim et ne se nourrissent pas uniquement de Curly et ils ne boivent pas que l’eau de la piscine. D’accord, hier on a mangé des glaces qui devaient détenir autant de produits chimiques inflammables qu’un vernis à ongles mais jusqu’ici, on ne dénombre aucun malaise hypoglycémique /diabétique ou intoxication alimentaire. On tient le bon bout, non ?

Des baisers à vous !