Il n’y a pas si longtemps, je disais que je ne réalisais toujours pas bien que j’étais la maman de mes trois enfants. Certainement parce qu’au fond de moi, je ne me sentais pas tout à fait encore adulte. J’avais bien conscience de ne plus être une enfant, ni même une ado et plus tout à fait non plus une jeune fille.
J’avais le sentiment que même si je gérais les enfants, même si je travaillais (et ce depuis mes 20 ans), même si je payais des impôts, même si on s’adressait à moi comme à une adulte, je n’avais pas tout à fait passé le cap.
C’est chose faite, je crois.Déjà en juillet, à la mort de ma grand-mère, la petite fille en moi avait commencé à s’éloigner sans bruit, tout en douceur. Elle n’avait pas envie de m’abandonner cette petite fille à lunettes je crois mais elle savait que ses heures étaient comptées et elle voulait commencer à me préparer.
Depuis quelques jours, je me sens adulte. C’est amer, c’est un peu douloureux aussi. J’assume et je tiens bon la barre parce qu’il le faut.
Mais je l’accepte, je l’encaisse, je le vis.
Devenir adulte, ce n’est pas devenir parent. C’est commencer à devoir s’occuper de l’avenir des ses propres parents.
PS : une photo de Petite Gavotte sur la route de la plage parce que c’est quand je vois mes enfants jouer avec l’océan que je trouve leur enfance le plus resplendissante.
PS 2 : merci pour les photos de vos petits coeurs ou autres dessins au poignet, ils m’ont donné le sourire toute cette semaine.
58 commentaires
Bonsoir !
C’est une bien jolie réflexion…..Et je suis en plein dedans….32 ans….et euh…elles sont à nous ces 2 ptites minettes là ?!! Et oui…on est PARENTS….c’est fou !
Alors plus ado…depuis longtemps…mais je crois…pas encore tout à fait adulte…un jour peut être…..!
Des bises nantaises.
Edit : qu’elle est jolie cette photo ! Pleine de douceur, de légèreté…d’été !
Il est touchant ce billet, il me parle vraiment. J’ai commencé à me se,tir adulte, peu après la naissance de Plumeau, mon 2ème. Mon père a eu des problèmes de santé, puis il a beaucoup changé et sur différents aspects, j’ai dû arrêté de le regarder avec des yeux de petite fille pour pouvoir me protéger.
J’espère que ce passage n’est pas trop douloureux chez toi… A bientôt
Comme ton billet me parle avec des parents comme les miens… Je suis devenue adulte il y a 2 ans quand en plein milieu du mois d’août j’ai du prendre mon papa par la main et l’emmener dans une maison spécialisée Alzheimer suite à l’hospitalisation long terme de ma maman…
Et chaque fois que je vais le voir depuis ces 24 longs mois, je vieillissant davantage….
Je ne comprends que trop bien ce que tu veux dire dans ton billet…
Courage, j’espère que tu n’es pas seule à gérer, j’ai la chance d’avoir ma sœur avec moi et on n’est pas trop de 2 pour s’occuper de nos 2 parents…
Je ne sais pas quoi te dire, à part que ce billet me parle et qu’il est touchant!!
Je t’embrasse
<3
C’est joli et juste et amer comme la vie ce billet.
Mes petites pensées amicales pour ce chemin imprévu qui s’ouvre devant toi.
Oh… que je ne veux pas devenir adulte. .. bon courage!
Oh que non…
Je crois que c’est à notre tour de t’envoyer des ♥ …
L’important, c’est que la petite fille à lunettes puisse de temps en temps repasser la porte de la Nourserie.
Donne moi ton poignet je prends mon stylo…. <3
C’est marrant, j’aurai 30ans en décembre, mes amis passent se cap petit à petit, mais moi, je ne me sens pas prête, parce que je ne me sens pas adulte, pourtant, comme tu le dis, je suis maman de 2 enfants (30 et 16mois), belle maman d’un grand de 10ans, mais je me demande toujours comment les gens me voient quand ils me croisent dans la rue (je fais plus jeune que mon âge). Mon papa a déjà eu pas mal de souci mais je ne me suis pas senti plus adulte (peut-être parce que je n’assume pas ce qu’il est devenu et que je me cache plutôt que d’affronter la réalité !) Alors j’attends, mais peut-être ne devrais-je pas, puisque tu à l’air de dire, que ce n’est pas vraiment plaisant ! Bon courage à toi pour les moments difficiles et profite d’être une enfant pour rire et faire rire les tiens. Cette photo est très jolie. Moi je me dis que mes enfants sont heureux quand je les vois jouer dehors et pleurer pour y aller, inventer des jeux, mais ce qui me fait fondre le cœur c’est quand je les entends rire aux éclats !
A la naissance de Midinette, je ne te dis pas le poids tu « on va mourir » qui m’est tombée dessus. 🙁
Des bises et plein de courage
Je ne sais pas si je me sens adulte ou pas mais de sûr, je ne vois pas le temps qui passe ! Cette semaine j’ai nettoyé ma selle en vue de reprendre l’équitation dans quelques jours, et là, j’ai réalisé que ma selle a presque 20 ans… J’ai l’impression que c’était hier qu’on me l’offrait pour mes 18 ans… Je crois que je pense comme une adulte, mais je continue à avoir mes fou-rire de petite fille. En revanche, j’ai réalisé que ma vie, je voulais la vivre pleinement maintenant, tout de suite, parce que le temps passe et que je ne veux plus faire de « sacrifice » en me disant que je pourrai faire ci ou ça « après », car « après » ce sera trop tard. Bref, je crois que j’aurais bien du mal à entrer dans une case !
Oh que ton commentaire me parle.
Pas adulte dans sa tête (bien que la vie m’y a bien poussé il y a qq temps avec la maladie puis le décès de papa) mais depuis peu (cette été peut être) cette urgence, cette conviction chevillée au coeure, cette vérité qui hurle dans ma tête: en profiter, faire, là maintenant tout de suite, parce que ça passe si vite.
Bises Marjo, je voudrais te dessiner un petit coeur sur ton poignet pour que tu saches qu’on est là.
Beh moi aussi je vis ce moment un peu magique et surprenant. Je suis tombé dans la marmite du consumerisme, mais là maintenant, je dis stop. Je veux profiter de mes enfants et jouer avec eux et pas passer du temps avec eux dans les magasins pour acheter des choses futiles. Donc on jardine, on bricole, on chante, on danse, on fait les nunuches quoi ! Et c’est bon 🙂
Je n’ai pas encore passé ce cap je crois… Je le laisse prendre son temps. Il viendra bien assez tôt.
<3 pour toi !!
Bon courage dans cette délicate nouvelle étape…
très joli texte, ça fait longtemps que je n’avais pas écris et cela me touche aussi beaucoup comme beaucoup de tes lectrices. j’ai beaucoup de mal à grandir, pourtant du haut de mes 36 ans et de beaux enfants de 7 et 5 ans, je devrais un peu. mon papa est moins en forme depuis janvier et j’ai tellement de mal à le voir comme ça car c’est vrai que je le regardais encore avec mes yeux de petite fille…bref il faut que j’avance, que je réfléchisse et surtout que je trouve des solutions pour moi, les miens et retrouver la force de sourire un peu plus chaque jour.
plein de courage à toi et quelle jolie photo de ta petite trois <3
Je suis très touchée par ton article et j’aurai juste envie de te serrer très fort.
J’aimerai avoir 8 ans toute ma vie…
Je suis devenue adulte le jour où maman n’a plus rempli son rôle de maman à part entière, j’avais 14 ans. Mais j’ai gardé mon âme d’enfant. Je t’embrasse Marjo.
C’est vrai que c’est dur de devenir adulte… <3 <3
Je ne me sens toujours pas adulte et je n’ai pas hâte.
Mes parents me semblent encore jeunes et vigoureux, mais je sais que ça ne durera pas indéfiniment …
Chaudoudoux <3
En lisant tous les comms, je vois qu’il est souvent fait référence au papa. Pour moi, même topo, un papa qui faiblit, qui subit Alzheimer, une maman devenue infirmière malgré elle, la supporter dans ce passage si difficile, et accepter un papa qui redevient bébé petit à petit, pendant que moi je grandis. Et devient adulte, en perdant un peu plus d’innocence chaque jour.
Par contre, je pense qu’on peut être adulte et garder une âme d’enfant (comme le dit si bien bergeou juste au-dessus). Savoir replonger dans l’enfance, c’est chouette, ça fait du bien.
<3
Très joli texte qui fait réfléchir…. Je me sens partiellement adulte… Comme tu dis, lorsque les proches faiblissent, c’est là que l’on voit que le temps passe et que notre jeunesse est derrière…. Mon papi est très affaibli depuis les fêtes de fin d’année…. Le dernier vivant de mes grands parents….comme tu dis ça met une boule au ventre cet éventuel départ, et c’est surtout se dire que malheureusement, nos parents vieillissent et qu’ils prennent de l’âge même si ils nous semblent toujours aussi jeune et surtout….immortel. Je déteste l’idée, la pensée qu’un jour ils ne seront plus là…..
ooh que tu as raison ! Je pense tout à fait comme toi… et c’est aussi à la mort de ma grande-mère que je réalisé ce que c’était que la vie. Maintenant, ce n’est pas en regardant ma petite de 15 mois que je me sens adulte, c’est en posant le regard sur mes parents que je me rends compte « qu »il faut » que je sois adulte ….
Belle journée ! Bisous !
Bonjour à toutes….
J’ai cru devenir adulte… Très jeune…. Quand avec les maladies de mes parents je me suis sentie obligée de renier mon adolescence pour palier à leur défaillance…. Et protéger mon petit frère…
Puis je suis devenue une vieille adulte quand à 24 et 31 ans j’ai dû faire face à la mort de mes parents, les annoncer au reste de la famille, choisir le déroulement des cérémonies avec mon petit frère etc etc
Mais au final, j’ai 36 ans, toujours pas d’enfants et je viens « juste » de rencontrer celui qui semble être le bon…. Moi avec mes casseroles, lui avec les siennes…. Alors comment devenir adulte quand on a sauté toutes les pré etapes? Et quand on a plus nos parents pour être à nos côtés a notre mariage? Notre grossesse? …..
On devient adulte par la force des choses mais notre nous enfant reste enfoui et heureusement car on a toujours besoin de notre part d’innocence
En ce qui me concerne, je fais un aller-retour incessant entre l’adulte et l’enfant. Je me dis que dans ce monde de fou, si je perds mon âme d’enfant, je meurs !
Je partage ta réflexion.
Adulte je le suis devenue, mais je garde mon âme d’enfant (ou d’ado selon) dans beaucoup de situations. Disons que l’adage « on l’age de nos artères » ne me convient, le corps vieilli (pas le choix) mais l’esprit reste jeune.
(Je sais pas si je suis bien clair ?)
Bises
Un nouveau cap a franchir…difficile de faire le deuil de notre vie d’enfant!!
Je suis en plein dedans, c’est dire si ton billet me parle. Je pensais être prête pour ça, et finalement non, c’est brutal.
Des bises (la photo qui illustre ton post est magnifique et parfaite pour les mots, je trouve).
J’espère que tu arriveras à affronter cette nouvelle étape en tant qu’adulte mais avec ton cœur d’enfant. Parfois la vie ne nous laisse pas le choix que de grandir vite. J’en sais quelque chose aussi et le goût est, comme tu le dis si bien, amer. Bises
Ce que tu dis me parles tout à fait … je rencontre de grosses difficultés en ce moment avec mes parents (ce qui n’est certainement pas ton cas) mais je sais que ça me fait devenir adulte !
C’est un joli billet. Et la dernière phrase »Devenir adulte, ce n’est pas devenir parent. C’est commencer à devoir s’occuper de l’avenir des ses propres parents » me porte.
Je suis plus jeune, et je ne suis pas mère mais j’ai toujours se sentiment aussi. Le sentiment que dans ma tête, ça grandit beaucoup moins vite que mes projets et mon corps.
J’ai un boulot, on cherche une maison à s’offrir avec chéri… mais malgré tout ça, il y a des jours ou je me sens comme l’ado du lycée.
Très joli billet
Ça me touche et me parle
Et je n en suis pas encore une, je suis toujours la fille et petite fille et c est pas toujours facile non plus …..
😉
Moi, j’apprécie de m’occuper de mes parents. Bien sûr, c’est difficile de les voir veillir mais je suis contente d’être là et qu’ils puissent compter sur moi. Oui, les rôles s’inversent mais je me sens à ma place. Par contre, c’est quand on a fait de gros travaux dans notre maison avec de gros chèques à signer que là, j’ai senti que j’étais une adulte 😉
Bonjour Marjolaine,
Peut-être que je me trompe, mais en lisant votre billet très touchant (j’aime beaucoup votre écriture) voilà ce qui me vient: « qu’il est plus facile de renoncer pour les autres que pour vous même. Comme si c’était naturel de renoncer pour les autres. Comme si vous aviez appris qu’être adulte c’était prendre en charge l’autre. D’où, lors d’une prise de décision, le renoncement pour les autres mais pas pour vous-même… »
Mais être adulte ne serait-ce pas de savoir renoncer facilement quand il s’agit d’un choix pour soi ?
Ce que j’ai retenu de l’autonomie d’être adulte ce serait ceci : être son propre pilier. Un parent adulte est un pilier pour ses enfants afin qu’ils puissent apprendre en nous regardant fonctionner dans notre vie quotidienne. Ainsi, lorsque nos enfants deviennent adultes ils seront des piliers pour eux et leurs enfants plus tard.
« L’expérience est une lanterne que l’on porte sur le dos et qui n’éclaire jamais que le chemin parcouru. »
Très bon week-end
Je n’avais jamais jamais réalisé, et je crois que tu m’as ouvert les yeux… c’est une très bonne réflexion.
malheureusement je suis devenue adulte il y a plus de 10 ans, et la, je ressens que je vais « vieillir » à nouveau …
je t’envoie le plein d’énergie!
J’ai ressenti exactement la même chose quand mon grand père est décédé il y aura bientôt 7 ans. Dans mon coeur et dans ma tête, il était le seul lien qu’il me restait avec l’enfance. Auprès de lui, je me sentais petite fille, protégée, je redevenais enfants. Avec lui, je savais que rien ne pouvait m’arriver. J’ai pourtant encore ma grand-mère mais ce n’est pas pareil. Pourquoi ? Je n’en sais rien.
C’est ainsi. Par la force des choses, il faut accepter que nous ne sommes plus des enfants. Quoique. Au lieu de nous sentir enfant auprès de nos grand-parents, je crois que nous retombons en enfance auprès de nos enfants …
Bisous Marjo !
Je suis devenue adulte très tôt … à 15 ans , un soir d´avril lorsque mon père est décédé subitement à 38 ans. C´est tellement vrai ce que tu dis !
<3
C’est tellement vrai et touchant ce que tu dis, j’en ai encore les larmes aux yeux !
<3 Je t'envoie plein de petits coeurs <3
Oh là là, comme je redoute cet instant… Pour le moment mes parents sont encore actifs, avec une vie professionnelle bien remplie et des tas de projets perso. Pas une minute à eux et pas une minute à nous consacrer (sauf pour les petits-enfants) !!! Mais je sais que viendra un temps où ce ne sera plus le cas et où il faudra penser à leur faire une petite place dans notre emploi du temps parce qu’ils auront besoin de nous un peu plus chaque jours qui passera.
Courage. C’est un chapitre qu’il faut écrire dans le livre de notre vie.
Je te souhaite d’être entourée et aidée par tes frères, soeurs et ta famille. Bisous à vous 5 ! Et comme le disait si joliment Soleil de Minuit « donne-moi ton poignet, je prends mon stylo… »
Ton billet me bouleverse ! Vraiment, moi qui redoute tant ce moment… Toute jeune maman, ma mini à 8 mois, je ne réalise pas bien que je suis sa maman, mais je savoure chaque instant de bonheur… Comme une jeune fille, quand on me dis madame je suis à la limite de me retourner pour voir s’il y’a une dame derrière moi ! Néanmoins l’idée d’avoir à perdre ou à voir les gens que j’aime partir ou baisser me terrorise… Je sais que ça viendra et qu’il me faudra bcp de courage et d’amour à cette période… je t’envois plein de belles pensées <3
Ce billet est criant de vérité…On peut avoir la quarantaine, être responsable de ses enfants, payer ses impôts, travailler, prendre des décisions…et ne pas se sentir tout à fait adulte, avoir l’impression de « jouer à être adulte », les autres nous considérant comme telle…et puis un jour, la bascule se fait, pas toujours dans la douceur ! bises.
C’est bien vu, effectivement on ne se voit pas grandir, ou plutôt vieillir… La disparition des générations au dessus nous le fait comprendre, mais l’arrivée des générations au dessous dans le monde (cruel ?) des grands nous aide aussi ! Chaque entrée dans un nouveau cycle scolaire nous fait prendre un petit coup de vieux…. mais c’est plus facile à vivre que la sortie du cycle de la vie de nos grands parents ou parents 🙁
Douces pensées pour affronter cette étape….
Bonsoir Marjolaine,
J’ai lu ton billet depuis quelques jours. Ce texte est touchant. Et je me dis en te lisant que j’ai encore du chemin à parcourir et surtout je ne me sens pas encore tout à fait adulte.
Moi aussi quand je me retrouve près de ma grand mère, je retrouve mon âme d’enfant, je me sens toute petite. Et dès que je suis avec mes enfants, je reprend mon rôle de maman, pas encore tout à fait adulte et même parfois femme enfant 🙂 Merci pour ce billet…
C’est très beau, très vrai, merci.
Je viens d’enterrer mon grand-père maternel.
J’ai perdu ma grand-mère maternelle il y a 8 ans.
Je suis la maman de 2 enfants, l’un de 2 ans et demi et l’une de 6 mois.
Des pages de mon enfances se tournent.
J’ai presque 40 ans et je suis terriblement triste.
Merci de vos billets, ils adoucissent ma peine.
Et je reste convaincue que l’on devient adulte à ces moments charnières de notre vie.
On reste l’enfant de ses parents toute sa vie.
A bientôt
<3
Quel bel article qui m’éclaire…
41 ans, maman de fillettes de 4 et 6 ans, job d’ingénieur, un conjoint beaucoup plus âgé que moi… Sur le papier tout semble réuni. Pourtant, depuis des années je me fais cette réflexion que je ne me sens pas adulte… que ce soit à la sortie de l’école ou ailleurs. La faute à ma tenue vestimentaire pas assez sophistiquée ? Ma coiffure classique ? Mes goûts ? Je ne sais mais je ne me sens pas légitime en tant qu’adulte.
Même si qq épisodes m’ont fait me sentir plus responsable (inscription en 1è année de maternelle, entretiens lors des recherches de nounous, …), je ne pourrais dire « adulte ».
Alors aujourd’hui, les épreuves que tu dois traverser et assumer m’ont éclairée sur ce sentiment me concernant et je crois que j’ai compris…
… et que je ne suis pas pressée de devoir un jour enfin me sentir adulte…
Merci Marjolie
J’avais lu l’autre billet j’étais maman avec émotion car je ressens la même chose . Et même si mon troisième ne fait encore que 5 cm dans mon ventre et que mon premier vient de rentrer en maternelle, j’ai ressenti ce choc à l’école de le laisser et de me dire, ça y est je suis la maman et j’emmène MON enfant à l’école…. Est-ce que je me sens maman c’est assez flou et confus. Et ta définition de devenir adulte est juste je pense mais elle est tellement difficile à imaginer !
C’est rassurant de lire et de comprendre ce sentiment, cette impression d’être encore une enfant, une ado malgré le fait que j’ai 3 enfants oui je suis certes maman mais je ne crois être adulte et pourtant je vais sur mes 34 ans une angoisse face aux instit de mes enfants comme si c’était moi qui allait à l’école
J’aimerais gagner ce statut d’adulte qui ira sûrement avec confiance en moi et trouver ma voie professionnelle
Bon route vers ce statut d’adulte
Oui c’est un peu rude de devenir adulte. Mais c’est aussi ce qui fait qu’on a envie que nos enfants aient l’enfance la plus belle possible, parce qu’elle les accompagnera longtemps.