J’ai longtemps traîné mes guêtres dans les stades de football… Oui, dans une autre vie, j’ai été étudiante en journalisme puis journaliste… sportive ! Comme mon papa ! Je ne compte plus les matchs auxquels j’ai assisté en tant qu’hôtesse pour les journalistes ou en tant que journaliste et cela à tous les niveaux de compétition (de la PH à la Coupe du monde en 98 !).
Cela faisait une éternité que je n’avais pas assisté à un match alors quand nous avons eu l’occasion d’aller voir Lorient-Nantes, un match de Ligue 1 au Moustoir dans les loges, j’étais excitée comme une puce.
Samedi soir, mon fils, mon mari, mon beau-père et moi avons donc pris la direction du Moustoir, petit stade de ville, pour ce derby breton. Je n’avais jamais vu l’effervescence dans Lorient un soir de match. Il y avait du monde qui affluait d’un peu partout et dans la bonne humeur. Des CRS aussi, derby breton oblige.
A l’approche du stade, la clameur montait de plus en plus pendant l’échauffement des joueurs, j’ai retrouvé le sentiment grisant si spécifique à ces événements. Un petit bracelet au poignet nous a donné l’accès aux loges, un univers que je n’avais connu qu’en tant qu’hôtesse quand j’avais 20 ans. Nous avons observé la fin de l’échauffement et les animations bien au chaud avant de nous installer en extérieur pour l’entrée des équipes.
Pas mal la banderole…
Mon fils de 6 ans et demi a tout de suite trouvé l’utilité du carton plié en accordéon posé sur son piège. Il a clapé de la première à la dernière minute du match, ne s’arrêtant que pour agiter son drapeau des petits Merlus. Parce que oui, il a bien fallu choisir notre camp et malgré mon attachement historique au PSG, j’ai rejoint la coalition lorientaise de ma belle-famille (je m’intègre, je m’intègre).
Nous avons assisté à un très beau match et nous ne nous sommes pas ennuyés une minute tant les actions se sont succédé. Malgré un match équilibré, Nantes a pris l’avantage juste avant la mi-temps sur une erreur défensive lorientaise exploitée par le canaris Bammou (oh punaise, je retrouve complètement mes phrases de journaliste sportive !). La deuxième mi-temps a elle été largement dominée par les Lorientais qui ont multiplié les tirs au but malchanceux jusqu’à ce qu’Ayew égalise de la tête. Quelques minutes plus tard, une superbe contre-attaque d’Audel, servi par son gardien, a calmé la folle ambiance qui régnait dans le stade depuis le but du FCL. 2 à 1 pour Nantes, score final et des Lorientais qui restent à 1 point de la zone de relégation (fin de mon commentaire journalistique).
Cette petite soirée de Ligue 1 au Moustoir m’a permis de découvrir ce stade, très intime. L’ambiance était vraiment sympathique et bon enfant malgré cette notion de derby breton. Nous avons croisé de nombreux supporters nantais après le match qui chambraient gentiment et riaient de voir mon fils qui continuait encore à agiter son drapeau.
Quand j’étais petite fille, mon papa m’emmenait souvent aux matchs qu’il suivait en tant que journaliste et j’en garde un super souvenir. Je crois donc que je vais renouveler l’opération régulièrement avec mon fils puis mes filles quand elles seront assez grandes parce que le sport, y’a pas à dire mais ça procure de belles émotions.Et ça apprend aussi l’échec et sa gestion.
Vibrer avec un stade, soutenir une équipe, exulter après un but, c’est tout simple, c’est très basique mais cela serait dommage de passer à côté alors que nous avons une équipe de Lorient bien sympathique à encourager.
Et vous, vous avez une équipe de coeur que vous soutenez en foot ou dans un autre sport ?
10 commentaires
Moi j’ai toujours la chair de poule durant ce genre de match où la foule est mobilisée pour son équipe. Et moi aussi, pigiste sportive quand j’étais plus jeune, j’ai arpenté de nombreux stades, mon carnet à la main !
Salut collègue 😉 Oui, on sent une énergie dans l’air !
Dis donc, tu nous avais caché tes talents de journaliste sportive… Peut-être que je m’ennuierai moins devant les matchs si tu étais au micro 🙂
Mon chéri s’étant lancé dans un championnat fictif avec ses copains, j’avoue que par la force des choses, je suis obligée de suivre les résultats de chaque journée. Et puis je suis un peu attachée aux canaris, faut bien le dire…
Je me souviens aussi de quelques matchs à la Beaujoire dans mon enfance, qui m’avaient laissé de bons souvenirs.
Fais-moi signe si vous venez au match retour 🙂
Bisous et joyeux noël les wonderful bretonnes!
Moi je ne remercierai jamais assez mon papa de m’avoir entraînée dans un stade de rugby quand j’avais 12 ans ! C’était le Stade Toulousain contre Montchanin, le Stade avait mis 11 essais et 10 transformations… à zéro ! C’était fou ! Autant te dire que depuis je suis une méga fan de rugby, et Toulouse reste toujours dans mon cœur, malgré la distance 🙂
Le Stade (pas besoin de préciser toulousain … ) , mais mon équipe de coeur c’est celle du C.A.L. qui brillait avec ton grand-père déjà , et qui a encore ramené un titre de champion de Fédérale I il n’y a pas longtemps ! Bon … cette année a pas vraiment bien démarré mais faut y croire et peut-être qu’ils croiseront la route de Vannes en fin de saison ?
PS : C.A. Lannemezan pour ceux qui se poseraient la question .
Bon je suis nulle en foot mais ton récit me plait bien!
J’avais 7 ans (l’âge de raison) quand mon Papa m’a emmenée assister à un match au Stade de Gerland. Je me souviens du froid de l’hiver, de l’ambiance chaleureuse et de l’énergie du public qui soutient son équipe. Nous avons renouvelé plusieurs fois ces moments partagés.
Mais j´avais commencé bien plus tôt : mon Papa était lui-même joueur de rugby amateur et ma Maman infirmière travaillait le weekend. Je passais donc les entraînements sur le bord du terrain, dans mon landeau sous l’œil vigilant de l’entraîneur et des épouses des autres joueurs !
BDL for ever (c’est l’équipe de hockey de mon coin), je les soutient depuis mes 13piges !!! <3<3
Ici on encourage Nantes mais au Hand
Nous avons soulevé la banderole d’En Avant Guingamp dès que possible 😉