Vécu dans le RER A, pour ne pas le nommer. La pire ligne de RER au niveau fréquentation et au niveau goujaterie.
Je monte dans une rame avec Kouign Amann en porte-bébé. Il y a du monde, beaucoup de monde. Pour éviter que mon cher fils ne termine étouffé pris en sandwich entre deux banlieusards, je me dirige vers les places réservées notamment « aux personnes accompagnées d’enfants de moins de 4 ans », comme c’est écrit juste au dessus. Visiblement, c’est écrit trop haut car le type assis sur l’un des sièges se lève à contre-coeur et me dit « vous n’avez qu’à demander aux gens assis sur les places réservées ». Un peu agacé, le type. Moi, pas hyper zen, je lui dis « ben, c’est ce que je fais, c’est écrit LA » en pointant bien mon doigt vers l’autocollant informatif en me retenant pour ne pas ajouter un mot qui commence par « C » et finit par « onnard ».
« Ah, mince » qu’il me fait tout penaud.
Et une dame de renchérir : « bientôt, on va vous dire de ne pas prendre les transports avec votre bébé ».
« Mieux que ça », je lui dis à la dame qu’est tout de suite devenue ma copine, « bientôt, on me dira de ne PAS faire de bébé ».
Tout ça pour vous dire qu’au Japon, j’aurais pu dire au type : « c’est écrit dessus ». Il m’aurait dit « où ? » et j’aurais eu plaisir à lui dire pour la rime « sous ton c.. »
Attention, l’abus de RER A peut vous rendre agressif, illettré et un peu stupide. Je le sais, ça me fait ça aussi à moi.