Bretagne

5 questions qu’on me pose depuis que j’ai quitté Paris

Longère bretonne

Déjà 4 ans que ma petite famille et moi avons quitté Paris. C’est comme avec les enfants, j’ai l’impression que c’était hier et pourtant, cela fait presque une éternité.

Ce choix de vie suscite pas mal de curiosité et je me rends compte qu’on me pose souvent les mêmes questions quand je raconte que moi, la Parisienne pur jus, j’ai quitté la capitale pour m’installer dans un petit village breton.

Voilà donc les 5 questions les plus fréquentes et mes réponses :

Paris ne te manque pas ?

Oui et non. Oui parce que j’aime Paris, son âme, ses monuments, son côté romantique et sa vie de nuit. Non parce que Paris m’a usée. Paris et son métro, son RER, sa foule constante, son rythme effréné, son bruissement continuel, tout cela ne me manque pas. J’adore Paris comme je la vis désormais, en tant que touriste assez chevronnée pour ne pas être effrayée dans le métro ou dans les rues sombres. Je connais assez la ville pour m’y sentir encore chez moi mais je m’émerveille des choses que je ne voyais plus, je sors de mes quartiers habituels, je redécouvre Paris. Et puis je rentre en Bretagne avec le sourire.

Tu ne t’ennuies pas ?

Où que je sois, je ne m’ennuie jamais. Quelqu’un m’a dit récemment que je ne supportais pas les choses qui stagnent et c’est vrai, j’ai besoin de mouvements. Alors ça peut sembler paradoxal de vivre dans un calme village breton mais j’y ai trouvé mon équilibre. Je ne m’ennuie pas car mes journées sont bien remplies par le travail et la vie de famille. Côté vie nocturne et vie culturelle, c’est sûr que Lorient ne peut pas rivaliser avec Paris (sauf pendant le festival interceltique) et qu’il est parfois compliqué de manger hors des heures de repas mais nous réussissons à avoir une vie sociale et culturelle, notamment en emmenant les enfants régulièrement voir des spectacles. Finalement, je remarque que nous profitons surtout au maximum de ce que la nature nous apporte et que les sorties s’orientent plutôt vers les balades en plein air ou la plage. Donc non, je ne m’ennuie pas, j’ai trouvé ici un équilibre et une douceur de vivre qui m’apaisent.

Est-ce que tu pourrais revenir en arrière, revenir à Paris ?

Quand nous sommes arrivés ici il y a 4 ans, rien ne nous forçait à déménager et à acheter une maison. Nous avons eu le coup de coeur pour notre longère alors nous l’avons achetée. On nous a demandé plusieurs fois : « et si ça ne vous plaît pas la vie là-bas ? ». Nous répondions invariablement : « Eh bien nous revendrons la maison et nous repartirons à Paris et nous aurons perdu l’argent du notaire mais nous aurons essayé ».  Maintenant, je peux le dire : non, c’est pour moi complètement impossible d’imaginer revenir à Paris. Pour toute la famille d’ailleurs. Quoiqu’il arrive, même si un jour nous devons quitter la maison pour X raisons, je crois que nos pas ne nous guideraient pas vers Paris ou la région parisienne où le rythme de vie ne nous correspond plus.

Le temps ne te déprime pas trop ?

Non, non, et non ! Tout d’abord en région parisienne, il pleut aussi très souvent et qu’il n’y a pas l’air de la mer qui fait changer le temps rapidement. Je viendrais de PACA, peut-être que cela me déprimerait mais là, non. J’aime le temps des côtes bretonnes car même s’il peut virer à la tempête, il est mesuré. Comme dit MMM : « ici, il fait 15°C toute l’année, plus ou moins 5°C selon les saisons ». Je redoute les grosses chaleurs donc, la météo me convient parfaitement même si parfois, j’aimerais que les éclaircies quotidiennes durent plus longtemps.

Et pour les enfants plus tard, tu feras comment ?

C’est vrai que la situation actuelle est facile, pratique. Les enfants sont scolarisés en maternelle et en primaire juste à côté de la maison et leurs activités se font dans un périmètre restreint. Rien de compliqué à gérer. Plus tard, ils prendront les transports pour aller au collège et au lycée, rien de fou non plus. Ce qui sera peut-être plus compliqué, c’est de gérer les copains et l’envie d’aller « en ville » car il n’y a pas un réseau de transport digne de ce nom près de chez nous. Mais ensuite, s’ils souhaitent faire des études, il y a de fortes chances qu’ils aient besoin de partir vers une grande ville même s’il y a une fac à Lorient. C’est vrai que quand on vit en province, surtout loin des grandes villes, les enfants quittent le nid plus tôt qu’en région parisienne où ils restent facilement jusqu’à leur premier travail. Évidemment, nous les soutiendrons au maximum dans leurs choix mais d’ici-là, je préfère répondre : on verra.

Et vous quelles questions vous posez-vous concernant ce changement de vie ? N’hésitez pas à les poser en commentaires, j’essaierais d’y répondre au mieux ce soir.

PS : si cela vous intéresse, sur le même thème, je vous expliquais quelles étaient mes 7 conditions pour quitter Paris.

PS 2 : les gagnants des stickers sont annoncés sur le billet !

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51 commentaires

  1. Répondre Mame Annie 7 octobre 2015 à 08:14

    Bonjour
    les « réflexions  » des gens me font toujours rire, Nantes et Rennes qui sont de grandes villes universitaires ne sont pas si loin !!!!!! Et puisque l’on habite la Bretagne ou ailleurs, quelques fois le choix des écoles est sur concours c’est ainsi que ma fille a fait ses études à Reims et, ca n’était pas prévu au programme !
    bonne journée

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 10:05

      Ce n’est pas si loin mais cela implique un coût pour les transports et le logement qui n’est pas le même si on est en région parisienne avec tout ce qu’il faut sous la main.

  2. Répondre Mame Annie 7 octobre 2015 à 08:29

    c’est encore, moi, je reviens car sur mon blog, une dame vient de me conseiller d’acheter une paire de bottes …… Encore un cliché tenace !
    depuis que nous sommes arrivés nous avons un temps magnifique et plutot meilleur que partout ailleurs !!!
    et quand on voit ce qui se passe dans le midi (Hélas) on est plutot content d’etre ici !. Et comme tu le dis pas de grosses chaleurs, ce qui me va très bien aussi
    bonne journée

  3. Répondre Daily about Clo 7 octobre 2015 à 08:55

    C’est tellement drôle ces réflexions, moi on me demande si la vie en campagne n’est pas trop dure.. Je crois que finalement le plus dur c’est de leur expliquer.
    Bonne journée
    Chloé

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 10:04

      Je crois aussi que certaines personnes ne pourraient absolument pas vivre comme nous le faisons, tout comme nous ne pouvons plus vivre dans des grandes villes et c’est tant mieux !

  4. Répondre Nine 7 octobre 2015 à 09:05

    J’ai aussi quitté Paris pour l’autre extrême de la France (l’Alsace) et jamais, je ne pourrais retourner vivre à Paris. Quelle qualité de vie comparée à la région parisienne!

  5. Répondre Fanchette 7 octobre 2015 à 09:30

    Ah bon le réseau CTRL va pas jusqu’à chez toi ? Car Lorient a la chance d’avoir un super réseau de bus je trouve : il y a peut-être un arrêt pas trop loin ? Pour nous, après 20 ans de campagne profonde, sans réseau de transport en commun digne de ce nom, la proximité d’une ligne CTRL a été un élément majeur dans le choix de la maison. Trop marre de prendre la voiture pour tout.

    Quant aux études, c’est sur que le coût est plus élevé pour les parents mais je pense que pour les « enfants » – qui à cet âge seront plutôt de jeunes adultes – c’est une chance de pouvoir quitter la maison pour faire ses études et d’apprendre l’autonomie dans un logement d’étudiant, qui, avec un peu de chance ne sera pas trop loin pour pouvoir rentrer le week-end (dans un rayon accessible il y a quand même Lorient, Vannes, Brest, Rennes et Nantes : ça commence à faire du choix là quand même !).

    Quand au climat : je pense comme ton mari : ici pas de garde robe été/hiver : juste un gilet et des collants en plus ou en moins 😉

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 10:03

      Et non, pas de CTRL chez moi et juste 2 cars pour aller à Lorient… Galère ! Pour les études, je pense effectivement au coût mais on verra d’ici-là !

  6. Répondre Marie 7 octobre 2015 à 09:39

    Ha ha ! Cet article est très chouette !
    J’habite moi-même à Brest et la seule chose qui pourrait me faire migrer, c’est la pluie (car oui, j’affirme que la météo est PIRE à Brest qu’à Lorient !). Mais à part ça, j’adore ma ville et ma région. Les gens ne se rendent pas compte de la qualité de vie que nous avons ici ! Après c’est sûr, au niveau culturel, c’est pas Paris (ou Lille, ou Lyon, etc.), mais il ne faut pas exagérer, c’est pas le désert culturel non plus !
    Bises iodées !

  7. Répondre helene 7 octobre 2015 à 09:58

    Coucou,
    je reagis à la derniere question car j’en parlais avec ma belle mere, pour moi les enfants partent pour les etudes sup car dans ma famille bretonne c’est comme ca. et elle de region parisienne, n’a pas l’habitude. En realité, pour l’avoir vecu j’ai trouve ca genial:
    tu rentres chez papa, maman le we, tu fais les courses et tu revois tes potes le samedi soir. la condition de mes parents; que je reussisse car ils n’etaient pas dupes sur la realité du jeudi soir, trop de cousins et de freres passés par là avant 🙂

  8. Répondre Daphné 7 octobre 2015 à 10:07

    Après plusieurs déménagements, j’ai fait mon nid dans une ville de province, près de la méditerranée et je me retrouve dans ce billet. J’ajouterais que les relations humaines sont plus détendues, moins d’agressivité, de stress au quotidien et que Paris n’est pas loin, 3 heures de TGV pour moi. Je préfère profiter du bouillonnement culturel pendant les vacances et profiter d’un mode de vie plus calme au quotidien. Voilà mon équilibre.

  9. Répondre Amalia 7 octobre 2015 à 10:34

    Vivre en province qu’est ce que c’est bien, même quand on vit dans une métropole!

  10. Répondre Aix parisienne 7 octobre 2015 à 11:28

    J’ai atterri comme toi dans le sud (Aix) et non je ne remonterai pas! Paris en touriste c’est canon, la province pr le quotidien c’est la perfection!!!

  11. Répondre dav 7 octobre 2015 à 11:42

    Bonjour
    je tombe sur ton site par hasard et je suis complètement d’accord avec toi.
    Je suis partie à Toulouse enfin à la campagne.
    La seule chose qui me manque c’est mes amis parisiens que je vois beaucoup moins souvent. Et je n’ai pas encore trouvé mes amis de coeur ici.
    Je suis partie sans boulot et j’ai trouvé en travaillant bien mon réseau comme quoi tout est possible!
    Bonne continuation

  12. Répondre Kris 7 octobre 2015 à 11:48

    Les reflexions des gens sont droles (ca doit etre des parisiens encore ;-)) moi je suis de la foret fouesnant pres de concarneau et ado oui on veut aller en ville mais on se débrouille pour y aller en se regroupant avec des copines du village par exemple et si les copines habitent loin on fait beaucoup de vélo c’est vrai mais il est où le problème ??!! Moi j’aimerais vraiment beaucoup revenir pres de la mer dans mon village… Je vis à l’étranger actuellement mais qui sait ! Breizh ma bro ?

  13. Répondre Elodie 7 octobre 2015 à 12:25

    Bonjour!
    Comme cet article fait du bien! Il dissipe une partie de mes inquiétudes à un moment de notre vie de famille où l’idée de quitter Paris pour la Bretagne est au centre de toutes nos conversations.
    J’ai deux questions, qui cachent 2 inquiétudes:
    – j’ai cru comprendre que ton mari travaillait à Paris? Comment les enfants vivent ils le fait de moins le voir?
    – comment tes enfants ont ils vécu ce déménagement ? Mon aîné a 7 ans, et semble inquiet de quitter école, environnement et copains.

    Merci infiniment pour tes conseils.

    Elodie

  14. Répondre Gabrielle 7 octobre 2015 à 13:12

    Je voulais juste réagir sur le dernier point :
    Mes parents vivent en région parisienne, j’y fais également mes études. Sauf que pour rentrer chez mes parents j’ai 1h20 de transport (juste l’aller). Et que clairement c’est trop, alors je suis en résidence étudiante.
    Et personnellement si mes parents habitaient juste à côté, j’aurais pris une autre école. Un moment faut quitter ses parents.

  15. Répondre sun 7 octobre 2015 à 13:15

    Je trouve que les questions que l’on t’a posé sont des questions de citadins ! La vie en dehors de Paris est banale, courante. Non nous ne nous ennuyons pas, nous sortons, allons au restau, au spectacle. Nos enfants font des études à la fac à 1h de la maison. C’est banal.
    Le mien au collège est même pas 10mn du collège en voiture et pourtant nous sommes à la campagne. il mettre 5mn de plus l’an prochain au lycée. Quand il veut aller en ville (celle de 50 000 habitants), on l’emmène c’est pas bien compliqué 10 mn de voiture.

  16. Répondre Lila 7 octobre 2015 à 13:33

    Bonjour,
    Je suis tombée par hasard sur votre blog cet été lorsque nous étions en vacances en Bretagne ! Nous avons eu le coup de coeur mon mari et moi pour cette région. Je rêve depuis longtemps de quitter la région parisienne mais ce qui nous retient , c’est le boulot ! Mon mari a monté sa boite de consultant et ses clients sont à Paris et ses alentours… LA question: comment faites-vous pour le travail? Je sais que l’écriture permet d’être « n’importe où » mais pour une activité de conseil… C’est le gros point qui coince! Nous avons 4 enfants dont un ado de 14 ans , qui est en seconde et ne s’imagine pas quitter ses copains, ses frères non plus d’ailleurs… Les études supérieures ne m’inquiètent pas car je vois bien que la vie nous amène parfois à aller loin de chez soi en fonction des écoles, possibilités… En tous cas, ce choix me fait rêver ! 😉

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 10:02

      J’étais journaliste avant, j’ai réinventé mon travail pour le faire autrement, laissé le journalisme pour écrire de manière différente et j’en suis bien plus épanouie !

  17. Répondre chriskerhorre 7 octobre 2015 à 15:24

    sympatoche ce billet 😉

    Moi qui ai été enfant puis ado dans un village à 20 minutes de Lorient, scolarisée à Hennebont au collège, avec le recul, les moments où j’ai pesté de ne pas pouvoir rejoindre les copines en ville n’ont pas été si nombreux, c’est une question d’organisation. Nos mères se relayaient pour les trajets, nous déposaient au bus à Hennebont ou…ne le faisaient pas et on attendait la fois d’après!
    On faisait plein de chose en bord de rivière, on trainait dehors jusqu’à pas d’heure devant chez nous sans aucun danger, on vivait beaucoup dehors en fait 😉
    la fac, à Brest (il n’y a pas que Nantes et Rennes 😉 ), à 1h30 de chez maman, en train d’abord puis en covoit’, c’était franchement sympa! Et puis voilà, j’ai maintenant deux enfants brestois, qui vivent en périphérie, au bord de la mer, et profite chaque jour du soleil qui se lève sur la rade, avec ou sans crachin, savourant leur bonheur. 🙂

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 10:01

      Merci pour ton témoignage !

  18. Répondre julie/lanuitremue 7 octobre 2015 à 15:34

    Tu sais, mes parents habitent en campagne à Nantes, j’en ai jamais souffert et pour les études supérieures, j’ai quitté le nid familial pour Paris mais ça s’est très bien passé et au début je rentrai souvent. Mon frère a suivi. Donc je ne crois pas que les enfants soient quelque chose qui remettent en cause votre choix. Au contraire, ils profitent d’une qualité de vie (air, qualité de la nourriture, environnement…) qu’ils ne regretteront pas (j’estime avoir de la chance d’avoir été élevée là bas.

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 10:00

      En fait, je pensais surtout à un souci financier parce qu’avoir un enfant qui fait des études supérieures à la maison, c’est tout de même plus commode et plus économique.

  19. Répondre delfi 7 octobre 2015 à 16:03

    Je vis un peu la même chose que toi, sauf que c’est Lille que j’ai quitté pour le fin fond de la campagne gersoise.
    Ca a fait 10 ans ce weekend, je n’ai aucun regret, mes enfants profitent de la nature toute l’année ( mais aussi des spectacles et cinémas car campagne ne rime pas avec néant !) et 2 fois par an hop en vacances chez les grands-parents et là on se régale de musées et autres ( ce que mes copines citadines ne font jamais finalement !!!)
    Et évidemment je passe sur les problèmes d’embouteillages, centre commerciaux bondés et autres « joyeusetés urbaines »

  20. Répondre chriskerhorre 7 octobre 2015 à 16:10

    que de bretonnes qui t’ont répondu hein! 😉

    En tous cas, pour le choix de quitter l’endroit d’où on est, les paramètres dépendent du degré de sécurité, de certitude, que souhaitent ceux qui se pose la question non?
    Après, il y a forcément une part d’inconnu, et de perte, mais beaucoup de positif à la clé aussi 😉

  21. Répondre chriskerhorre 7 octobre 2015 à 16:11

    auto correction *POSENT*

  22. Répondre Elisa 7 octobre 2015 à 16:45

    Merci pour ce bel article ! Je reçois de la part de mes amis ces mêmes questions 🙂
    Nous avons quitté la région parisienne en juillet 2011 pour Rennes avec nos deux enfants. 5eme rentrée scolaire en Bretagne ! Le temps passe vite et pourtant que de changements..Une vie plus posée, plus proche de la nature et de la mer, du temps pour prendre le temps…L apprentissage du jardinage, les travaux dans la maison..
    et surtout finies les heures perdues dans le Rer!

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 09:56

      Nous avons déménagé en même temps 🙂

  23. Répondre chloe 7 octobre 2015 à 18:02

    Comment s’ennuyer en Bretagne, aussi???!

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 09:56

      Je pense que le manque de vie nocturne et l’éventail (existant) mais moins large d’activités culturelles peut faire peur à certains, je le comprends mais moi, la Bretagne me correspond !

  24. Répondre Bidules and co 7 octobre 2015 à 18:44

    Coucou je viens de sauter le pas. Cela fais un mois que nous avons emménagé a 30 minutes de Rennes, nous avons quitté le nord qui devenais étouffant et malsain au niveau scolaire pour les enfants ( c est mon avis ) et aussi pour le boulot de mon mari certes les salaires ne sont pas les mêmes mais on a mis en priorité l éducation des enfants et sommes redevenu locataires. Pour l instant la seule chose que je peux regretter c est au niveau medical dur d avoir des spécialistes sans faire 30 min de route ….

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 09:55

      Oui c’est vrai pour les spécialistes et il y a tellement d’attente pour les rendez-vous…

  25. Répondre Emilie 1406 8 octobre 2015 à 07:29

    Cela fait maintenant un peu plus de 3 mois que nous avons quitté la région parisienne après y avoir vécu pendant 30 ans et nous pouvons déjà affirmer que nous ne regrettons pas notre choix! La région est superbe, on s’y sent bien! Comment regretter la folie de l’agglomération parisienne: la foule, les embouteillages, la pollution, le prix invraisemblable de l’immobilier! Paris on aime pour le côté touristique. On y retournera pour aller voir nos familles et nos amis (qui sont contents d’avoir une raison de venir profiter de la Bretagne!). Mais on sait déjà que l’on n’y vivra plus jamais!
    Cette vie on l’à rêvée et on ne s’est pas laissé le choix pour l’obtenir! Notre décision a été sans appel! Au mois de novembre dernier nous avons décidé de quitter l’ile de France, quitte à partir de rien au départ! En 8 mois nous avons tous les deux trouvé un emploi dans notre branche et un logement super dans une ville sympa du morbihan! Ici on s’imagine un avenir dans lequel l’achat d’une grande et belle maison devient possible! Une vie où la nature trouve sa place!
    Je crois que le plus dur ce n’est pas de partir! Quand la décision est prise on se rend compte que la prise de risque n’est pas si grande que ça! Mais il faut justifier son choix auprès des gens qui aimeraient sauter le pas mais qui ne le font pas car ils se trouvent milles excuses!

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 09:54

      Bravo, joli parcours Emilie !

  26. Répondre Sofinet 8 octobre 2015 à 10:40

    Pour ma part, après 6 ans célibataire géographique en région Parisienne avec passage quotidien train/métro par Paris pour le boulot, j’ai migré vers Tours que j’ai appris à découvrir et aimer.
    et quel soulagement pour moi qui ne suis pas citadine !
    J’y ai retrouvé un équilibre de vie, y ai eu 2 enfants qui peuvent s’épanouir loin de la pollution, de la folie du stress et de l’insécurité, j’ai du temps pour moi (10 minutes de mon boulot !), les filles sont proches de tout (école, loisirs, médecins, …) … Pour moi c’est un vrai LUXE !
    Pour rien au monde je n’y retournerais… C’est juste incompatible avec mes valeurs de vie…
    Et depuis peu la Bretagne, mitoyenne de Sarzeau, est devenue notre refuge le temps de quelques WE et des vacances.
    Un coin encore plus calme, reculé… et que c’est bon.
    Il n’y a pas beaucoup d’animation à proximité, mais rien n’est loin, notamment Vannes, et que j’aime cette sensation de pouvoir débrancher et vivre en famille.
    Je te comprends donc à 100% !

  27. Répondre Anne-Charlotte 8 octobre 2015 à 15:55

    Très sympa cet article j’ai beaucoup aimé. Nous on est partis de Paris pour s’installer à Londres et on ne regrette pas non plus du tout! On sait d’ailleurs qu’on ne reviendra jamais vivre sur Paris (pour les mêmes raisons que toi!!). On a prévu de rester quelques années ici de l’autre côté de la manche pour des raisons de boulot, mais la prochaine étape c’est la campagne et on a vraiment (vraiment!) hâte!
    Alors lire ton témoignage me fait beaucoup de bien, merci d’avoir partagé ton expérience avec nous 🙂

  28. Répondre Nathalie 8 octobre 2015 à 17:18

    Bonsoir,
    Ce billet me parle beaucoup car j’ai aussi quitté une petite ville juste en dessous de Paris et troqué un appartement contre une maison en bord de mer mais dans les Côtes d’Armor. Toutes les réponses me correspondent. J’adore mon petit coin, la campagne, la lumière, une petite vie tranquille même si l’envie de retourner jouer les touristes est là, je n’y suis pas encore retournée. En revanche, j’ai plus de mal avec le caractère des Bretons et l’ambiance campagne où tout le monde fourre son nez partout. Je regrette l’anonymat qui me convenait parfaitement. Mais, le reste compense très largement. Amitiés bretonnes

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 09:53

      La perte d’anonymat est assez déstabilisante en effet mais de mon côté, j’applique ce que m’a conseillé mon beau-père : raconte quelques trucs sur ta vie pour éviter qu’on en invente.

  29. Répondre Ana 8 octobre 2015 à 23:19

    Je ne peux qu’être d’accord avec vous ! J’ai quitté ma chère Bretagne il y a 11 ans maintenant et nous réfléchissons sérieusement à y revenir, nous nous donnons 5 ans, nous n’avons pas des métiers facilement « déménageables ».
    Les études des enfants, vaste question… Avec mes frères et sœurs nous sommes tous partis très jeunes, c’est vrai mais aussi assez loin, USA, Bruxelles, Tarbes, Lyon et Strasbourg. Habiter à Paris n’aurait rien changé à nos choix.
    Belle soirée.

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2015 à 09:52

      Il y a aussi une question de moyens, certaines familles ne peuvent pas envoyer leurs enfants étudier loin de la maison et pour cela, la région parisienne offre une plus grande diversité d’écoles et de possibilités.

  30. Répondre Lila 9 octobre 2015 à 13:33

    Oui, mais ton mari? A-t-il pu trouver un autre travail? merci 🙂

  31. Répondre Bretmam 9 octobre 2015 à 23:15

    De vraies questions de parisiens pour parisiens ! 😉 Je pense qu’il faudrait écrire un bouquin : comment survivre en Bretagne quand on a peur de la pluie, de la campagne et surtout peur d’un appauvrissement culturel, peur pour l’éducation de ses enfants ? ( parce que oui, c’est connu en Bretagne, il ne se passe pas grand chose culturellement – ah,si le festival Interceltique ! j’oubliais…)
    Alors, là je m’étouffe avec mon kouign amann et mon anorak jaune ( un Guy Cotten ). Je suis très déçue par cet article. Bretonne, je ne me reconnais aucunement dans ce que vous dites. Heureusement, la Bretagne est plurielle…C’est comme ça qu’on l’aime !

    • Répondre Marjolaine 10 octobre 2015 à 11:12

      Je pense que vous n’avez pas bien lu l’article car je ne dénigre en rien la Bretagne où j’adore vivre. On ne peut cependant nier que la vie nocturne et festive (et même culturelle) ne peut être comparée à Paris ou à certaines grandes ville.

  32. Répondre MrChéri 11 octobre 2015 à 00:23

    Moi je suis d’accord avec Mame Annie . Après 19 ans en région parisienne, je suis parti faire mes études…. à Toulouse ! Bien m’en a pris d’ailleurs puisque j’y ai rencontré une Wonderful Toulousaine et que nous avons pris la bonne décision de venir vivre en Bretagne. ça te dit quelque chose 😉

  33. Répondre PaulLefebvre 21 février 2016 à 09:11

    Félicitations ; un post assez chouette! Cordialement.

  34. Répondre Mazel 15 septembre 2016 à 10:34

    Coucou,

    Je découvre ton blog ce matin! Il est très plaisant avec une superbe déco! Chapeau
    Je suis Maisonnaise (94) et je travaille à Paris dans le 10ème.
    Ton blog confirme mon envie de tenter ma mutation pour la Bretagne! Oh oui je tente!!! Merci encore Marjolaine pour cet article!
    Il est fabuleux!

  35. Répondre Nature 30 novembre 2016 à 19:40

    Il y a des villes proches de Paris (35min) et au coeur de la nature 😉 mais chut c’est un secret ! Les clichés Paris / province sont a relativiser ;).

  36. Répondre Mr cliché 4 décembre 2016 à 12:47

    Lol c’est drôle ces clichés…… Paris = stress, insécurité, malheur, pas de vie privée, enfer sur terre…. et province = Bonheur, arc en ciel, vie parfaite, paradise on earth….Un peu trop tranché….Il ya des provinciaux malheureux et inverse pour les parisiens !

    Perso, je vis très bien dans une petite ville proche Paris. J’ai testé la Bretagne quelques années…Pas mal ! Mais je préfère mon coin 🙂 !

  37. Répondre Carmen 4 mars 2017 à 07:12

    Où ça ?
    Avec des prix accessibles pour l’immobilier et des transports corrects pour aller travailler à Paris ?

  38. Répondre buy weed online canada 11 février 2023 à 08:09

    buy weed online canada Enjoy surfing 🙂
    Enjoy surfing 🙂

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