Ce mois-ci, nous avions rendez-vous avec Mes péchés bretons d’Hubert Michel (J’ignore ce que me réserve encore mon passé, Requiem pour une huître), écrivain né en Ille-et-Vilaine qui vit à Paris. Il y livre ses péchés gourmands dans ce livre au si joli titre et à la couverture façon nappe vichy.
Ce livre d’une centaine de pages se lit d’une traite mais en douceur. Un peu comme une douce promenade dominicale. Hervé Hubert égrène ses souvenirs et je dois avouer que le premier souvenir m’a déboussolée. Il évoque des sucettes de son enfance associée à mai 68 et à un voyage en Normandie. Aucun rapport avec la Bretagne pour ce premier chapitre intitulé « sucettes ». S’agit-il de niniches ? Aucune idée…
Même topo pour le second chapitre où Hubert Michel parle de son amour du beurre et surtout des tartines beurrées, sans même préciser s’il s’agit de beurre salé ou non. Pour moi, la grande amatrice de beurre salé, vous imaginez la frustration !
Cela ne m’a cependant pas assez dérangée pour me stopper dans ma lecture. Il faut l’avouer le verbe d’Hubert Michel est délicieux. Ses mots glissent tout seuls, leur rythme est chantant, son style m’a presque envoûtée.
Ses souvenirs gustatifs se raccrochent à de savoureuses anecdotes en compagnie de personnages hauts en couleur comme sa fille Carla ou son ami son Jacques Bénigne.
Personnellement, je me suis tordue de rire en lisant son chapitre « Crêpes » où il fait preuve d’un humour que j’apprécie vraiment. Ma seule déception ? Qu’il ne nous livre pas la recette de ses crêpes parfaites (mais ouf, j’ai celle de Céline !), justement !
Si ce livre vient à passer entre vos mains, prenez le temps de le déguster car sa lecture passe à toute vitesse.
Si vous avez autour de vous des amoureux de bonne chair, de ceux qui aiment discuter de la belle robe d’un vin ou des différentes variétés d’huîtres, alors ce livre fera un parfait cadeau de Noël pour eux.
Vous pouvez trouver « Mes péchés bretons » en ligne ou le commander chez votre libraire.
10 commentaires
Pour l’épisode du beurre, ça doit être salé, parce que le beurre doux c’est pas du beurre 😉
Je ne vois pas d’autre explication ^__^
Cc
Il faut sa voir que pour un vrai breton la question de dire si du beurre est salé ou pas ne se pose pas!!!! Le beurre C’EST SALÉ.
Hihihi Bonne journee
Bibi
ça doit venir de mes habitudes d’ex-parisienne ce besoin de préciser beurre salé !
Je le note et je regarderai si je peux l’avoir au format Kindle
Bon vendredi Chloé
Merci, à toi aussi Chloé !
Je suis belge et je vis en Belgique. Depuis ma toute petite enfance, je mange du beurre salé. A la maison, il n’y avait que cela. Je n’ai pas goûté au beurre que vous appelez doux avant un vingtaine d’années. Ici, on utilise très peu l’expression « beurre doux ». Il y a le « beurre salé » et le « beurre non salé »., d’ailleurs indiqué sur les paquets. La plupart du temps, on parle de « beurre » tout simplement et il s’agit bien sûr de beurre salé !
Oh c’est drôle, je ne savais pas ça ! Merci Nathalie ! ça veut dire que je peux venir vivre en Belgique, ouf !
Hello les filles !
Ce livre à l’air assez étrange, rigolo, stupéfiant !
Je ne suis pas une grande lectrice de bouquins, je mise tout sur les blogs haha !
Merci pour le partage, à l’arrivé de Noël c’est une bonne idée.
[lien supprimé]
Bisous, bisous d’une vraie bonne Vannetaise 😉
Nous retenons l’idée de ce bouquin pour un cadeau de Noël, puisque son verbe est savoureux et sa couverture si jolie ! De l’humour en plus, ça ne gâche rien ! Merci de nous l’avoir fait découvrir !