La Guadeloupe : une destination famille

Les hasards de la vie ont fait que je suis partie deux fois en Guadeloupe à 5 ans d’écart mais à la même période, mi-décembre. Une première fois en 2013 avec toute ma petite famille et nos amis pour accueillir notre pote Aymeric Belloir qui avait gagné la Mini-transat (youhou !) et une deuxième fois cet hiver à l’invitation d’Air Caraïbes et du comité du tourisme des Iles de Guadeloupe.

Je commence aujourd’hui avec un billet sur les généralités et les infos pratiques avant de vous raconter nos aventures dans les Iles de Guadeloupe un peu plus tard.

GÉNÉRALITÉS SUR LA DESTINATION : Parce que oui, on dit la Guadeloupe mais il est plus précis de dire « les îles de Guadeloupe » ! Il s’agit en effet d’un archipel composé de plusieurs îles : Grande Terre et Basse-Terre (reliées par un pont) sont les deux plus grosses mais il y a également d’autres îles plus petites comme l’archipel des Saintes, la Désirade, Marie Galante et une foule de petites îles et îlets. Chaque coin de la Guadeloupe a ses spécificités et ses atouts. Les Saintes ont leur côté sauvage pour de belles randonnées, le nord de Grande-Terre propose des expériences nature et des visites orientées patrimoine, etc. Pour choisir le coin qui vous correspond le mieux, un tour sur le site de l’OT peut vous aider.

Côté météo, c’est assez simple, il y a 2 saisons. Une saison sèche, appelée « carême », qui va de la mi-février à la mi-août et une saison humide dite « hivernage », qui s’étale de la mi-août à la mi-février.

La température varie 23°C et 29°C au plus froid et 25°C et 32°C au plus chaud. Ça va, non ? Lors de mes deux voyages en décembre, j’ai trouvé la température parfaite à mon goût. L’eau y est également très chaude, avec un minimum de 27°C, ce qui ressemble à l’eau de ma baignoire pour la Bretonne que je suis !

Durant l »hivernage, les tarifs baissent nettement (sauf à la période de Noël), c’est pour moi le meilleur moment pour partir pour éviter la chaleur trop intense. Et puis en décembre, les fêtes de Noël offrent beaucoup d’animations et de déco sympathiques. Et il y a ces merveilles sur les étals…

Concernant les cyclones, je vous remets ici ce que l’office du tourisme indique sur son site : « Pendant la saison humide, l’hivernage, entre août et fin septembre s’ouvre la parenthèse de la saison cyclonique. Le cyclone est un épisode météorologique aussi terrible qu’extraordinaire. En effet on constate un cyclone de moyenne importance tous les 5 ans, et un à deux gros cyclones par siècle.  »

UNE DESTINATION POUR LES ENFANTS : Oui,oui, oui ! Mes deux grands gardent un souvenir impérissable de leur voyage là-bas. Les plages sont idylliques, vraiment. Il y a de nombreuses plages très sympas et pas anxiogènes pour les plus petits comme Malendure (sable noir), Bois Jolan (Sainte-Anne) ou La Datcha au Gosier et il y a des piscines à peu près partout dans les hôtels ou les résidences à louer.

L’eau du robinet est parfaitement potable et les hypermarchés sont présents un peu partout, pas de gros dépaysement donc à ce niveau-là. On trouve son compte de fruits et de légumes frais sur les marchés (oui, c’est un critère pour moi pour pouvoir nourrir mes enfants ^__^).

Il y a une foule d’activités pour tous les âges. Le parc des Mamelles offre une superbe visite dans la forêt tropicale, mes enfants avaient adoré. Il y a aussi des dizaines de balades, de randonnées, de sorties bateau, de sorties snorkeling, de sorties sportives ou de coins magiques (comme la Cascade aux Écrevisses) à découvrir sur Grande-Terre, Basse-Terre et ailleurs.

Les Iles de Guadeloupe, c’est une stimulation des sens, je crois que c’est pour cela que cela reste un souvenir si intense pour mes enfants. Il y a la chaleur et l’humidité (tout à fait supportables en décembre mais je pense que je suis capable de tout supporter depuis la canicule japonaise), les odeurs de la forêt tropicale, le chant des grenouilles la nuit, le goûts des acras et de la noix de coco fraîche, le sable qui change d’une plage à l’autre, les couleurs incroyables des plantes… Bref, ça les stimule et ça nourrit à tous les sens du terme. Les Guadeloupéens sont accueillants mais sans hypocrisie, si quelque chose ne leur convient pas, ils le font savoir et ça me plaît.

FORMALITÉS : Pour les Français, la carte d’identité ou le passeport en cours de validité suffisent évidemment puisque même si c’est un vol transatlantique, on reste en France. Pas de vaccin particulier pour vous y rendre. Cependant, un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est demandé à tous les voyageurs âgés de plus d’un an en provenance des zones infectées d’Afrique ou d’Amérique tropicale.

Pour le téléphone mobile, ça s’est super bien passé pour moi avec Orange mais l’une de nous a eu une mésaventure avec NRJ Mobile durant notre traversée vers les Saintes, son téléphone est passé en mode satellite et là, ça chiffre vite. Vérifiez auprès de votre opérateur et un conseil : mettez votre téléphone en mode avion lors des traversées en mer !

S’Y RENDRE : Nous avons donc volé avec Air Caraïbes compagnie 100% française, cocorico ! Les Caraïbes, c’est sa spécialité (c’est écrit dessus !) avec jusqu’à 9 vols A/R par jour depuis Paris. Nous avons en décollé à 10h45 d’Orly avec une arrivée à 14h25 à Pointe-à-Pitre, un timing parfait car cela laisse le temps de s’installer tranquillement l’après-midi et de profiter tout de suite ! Au retour, nous avons quitté la Guadeloupe à 20h45 pour dormir dans l’avion et atterrir fraîches comme des gardons à 10h à Orly.

C’était mon premier vol avec Air Caraïbes et j’ai compris pourquoi c’était la compagnie chouchou des Antillais ! Dès les messages d’annonce en créole, on se sent déjà en voyage ! Les hôtesses et stewards mettent directement dans l’ambiance avec beaucoup de bonne humeur (mention spéciale à mon steward à l’aller qui a été aux petits soins !). Côté plateau repas, c’est toujours un peu quitte ou double en avion et (pour parler seulement du vol retour car l’aller était spécial avec menu de fête), j’ai trouvé ça copieux et même très bon qu’il s’agisse du plateau du soir ou de celui du petit déjeuner.Il existe 3 classes chez Air Caraïbes : la classe Madras (affaires), la classe Caraïbes (premium éco) et la classe Soleil (éco).

Pour toutes les classes, la compagnie propose :

• Trousse de confort, couverture, oreiller et serviette chaude ;
• Un apéritif ;
• Un choix entre deux plats chauds pour le déjeuner ou le dîner ;
• Une collation (Paris > Caraïbes) ou un petit-déjeuner (Caraïbes > Paris) ;
• Un large choix de boissons d’accompagnement et de boissons chaudes.

Nous avons eu le privilège de tester la classe Caraïbes qui offre des sièges plus larges et la possibilité de charger deux bagages en soutes de 23 kg (bien pratique pour rapporter du rhum, heu, des souvenir !). La classe Caraïbes est un super compromis entre tarif, service et espace (et on peut notamment couper les files dans les aéroports , ma grande passion inavouable).

Les films proposés sur les écrans individuels m’ont carrément plu. Il y a en avait pour tous les goûts. J’ai notamment regardé « Guy » et « Photo de Famille ». J’ai également lu la presse sur tablette, une première pour moi qui aime tant le papier mais il faut dire que c’est plus pratique que de déplier L’Équipe sur son voisin de siège ^__^

Nous étions cinq blogueuses invitées par Air Caraïbes au « Fabuleux voyage anniversaire ». qui commémorait le vol il y a 15 ans, du premier Airbus 330 d’Air Caraïbes qui se posait à l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes. Ce voyage en avion était un peu dingue, il faut l’avouer. Je n’ai pas boudé mon plaisir car il est évident que je ne revivrais jamais ça ! Ce que j’ai adoré, c’est que TOUS les passagers de l’avion ont eu droit au traitement « anniversaire » (et j’aime l’idée que certains ont réservé un simple vol et se sont retrouvés avec une vraie pochette surprise !). C’est à dire : champagne et menu de fête (avec foie gras, pavé de saumon (ou joue de boeuf), fromage, salade de fruit et dessert conçu par Christophe Michalak, rien que ça et rhum vieux, évidemment), des jeux pour gagner des billets d’avion, des miles ou des suppléments bagages (mince, je n’ai pas gagné), des tirages au sort pour gagner des cadeaux et une ambiance vraiment bon enfant (le champagne, ça détend !). Je crois d’ailleurs que c’est la première fois de ma vie que je m’accordais un verre d’alcool en avion ! Je garderai de ce vol un super souvenir, comme quelque chose d’exceptionnel à savourer (et je l’ai fait !) partagé avec la géniale Ciloubidouille pour rendre le moment encore plus savoureux !

HÉBERGEMENT : Pour l’hébergement, en 2013 nous étions 11 (6 adultes et 5 enfants) et nous avions loué une maison à Sainte-Anne. Je recommande particulièrement la ville de Sainte-Anne pour les familles car elle est proche de plages kids friendly comme Bois Jolan (ma préférée) et son marché aux fruits et légumes est très sympa. En revanche, nous avions eu de gros soucis d’eau. C’est à dire que nous avions sans prévenir de coupures d’eau de plusieurs heures dans la journée ce qui était parfois compliqué avec des enfants en bas-âge. Pour éviter ce genre de désagrément, mieux vaut passer par des agences ou alors réserver à l’hôtel. Je vous parlerai d’ailleurs des hôtels où nous avons été logées au Gosier dnas mon prochain billet.

DÉPLACEMENTS : en voiture, vous pouvez tout à fait faire Grande-Terre et Basse-Terre (reliée par un pont).

GUIDE : en 2013, nous avions fonctionné super bien en mixant le Guide du Routard et le Lonely Planet.

Pour cette escapade 2018, nous avions… un vrai guide en chair et en os en la personne de Lionel de Karu-Drive. Si vous avez besoin d’un taxi (pour l’aéroport par exemple) ou d’une journée guidée sur l’île dans la bonne humeur, c’est votre homme ! Vouspouvez le contacter par mail : taxiuneau@gmail.com ou @karudrive sur Insta ou encore par téléphone au 0690804545 (dites que vous venez de ma part !)

PRÉCAUTIONS : Le crème solaire SPF 50 n’est pas une option et pour les petits, on pense aux combinaisons anti-UV et aux vêtements couvrants.

En 2013, je suis la seule et unique du groupe (de 11, je vous le rappelle) a avoir choppé la dengue (ça m’a fait l’effet d’une bonne grippe avec des plaques rouges sur la peau, pas de panique). Alors je suis arrivée en 2018 équipée de mon anti-moustique mais j’ai été bien moins attaquée (voire pas du tout) qu’il y a 5 ans. Bref, si vous partez, n’oubliez pas votre lotion au cas où.

Attention aux mancenilliers ! La sève de cet arbre tropical provoque des brûlures ! Ces arbres sont toujours signalés, il faut simplement être attentif pancartes.

Tout le reste, c’est du bonbon… J’ai hâte de vous raconter toutes mes découvertes et toutes mes sensations dans ce prochains billets. Les Iles de Guadeloupe m’ont particulièrement plu et ce séjour a été d’une densité rare !

Retrouvez plus d’informations sur le site du comité de tourisme des Iles de Guadeloupe ainsi que sur sa page Facebook !

Un gros bisou à mes compagnons de route Cécile, Louise, Marjolaine, Caro, Sophie et Lionel. Un grand merci à Air Caraïbes, au comité de tourisme des Iles de Guadeloupe pour sa grande disponibilité sur place et à Article Onze.

Poru continuer votre lecture, je vous propose une recette de boisson qui réchauffe (vu la météo !) avec le Breizh Coffee !