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Mon Tour de Houat 2019

Je l’attendais avec impatience depuis 2 ans, cette course. Le jour de l’ouverture des inscriptions, j’attendais fébrilement derrière mon ordinateur pour être certaine d’avoir mon dossard. Une fois de plus, l’édition de ce trail du Tour de Houat, la troisième en ce qui me concerne, a été incroyable.

Nous prenons donc le bateau le vendredi soir à 18h avec les copains. Céline et les siens ainsi que RomGibs et sa fille et un jeune homme que nous surnommerons « le Diable », en raison d’une private joke hilarante qui n’aurait pas de sens racontée ici. Nous sommes donc 12 à embarquer à Port-Blanc pour vivre deux jours sur l’île de Houat dans le meilleur camping du monde, en tout cas,  le camping qui a la plus merveilleuse vue (à + de 360°) sur l’océan de l’Univers (rien que ça).

Après une belle traversée du Golfe, nous apercevons Houat.

Moi qui stresse depuis le midi, je ressens à nouveau un pic d’angoisse en voyant les sentiers côtiers tellement escarpés… Demain, je vais devoir me « taper » tout ça, mais pourquoi donc ? Mon cerveau essaie de se rappeler la merveilleuse course de 2017 mais ça ne suffit pas à me rassurer.  Nous débarquons à Houat en terrain connu. Sa montée abrupte où il faut pousser le diable (qui roule par le jeune homme évoqué au début) chargé de notre équipement de camping  et de nos valises, le petit supermarché que l’on doit contourner, le stade où l’on part et arrive de la course et où l’on passe de si bons moments… Et le camping. Notre camping ! Avec sa vue qui nosu régale à chaque fois.

Nous plantons les tentes (la nôtre est surnommée « le HLM  » vu sa taille et le nombre de personnes que l’on y rentre) !

Je file avec RomGibs et quelques enfants récupérer tous les dossards des coureurs de l’équipe. Cette année, je suis 480 et j’aime ce dossard parce que 4+8+0 = 12 et que le 12 est mon numéro fétiche (et le 3 aussi, ça revient au même). Je gagne aussi une jolie glacière à l’effigie de la course qui nous sera bien utile pour nos pique-niques.

Nous passons une soirée paisible au camping à manger des quiches maison, du banana bread, à boire du yogi tea (recette by Camille) et à regarder l’incroyable spectacle du coucher de soleil qui teinte le ciel de violets puis d’orangés et celui du ciel étoilé de pleine mer… A cet instant, je ne pense plus à au trail, je suis juste incroyablement heureuse d’être à cet endroit en si bonne compagnie.

Après une bonne nuit malgré un réveil à cause du froid, je me réveille et débute ma séance de yoga derrière la tente. Quel pied de faire du kundalini à cet endroit parfait. Une course ? Quelle course ?

Vers 9h, je file au port chercher Marco, Céline D, leurs enfants et Azzura, la nounou des filles avec qui je vais courir, tout comme en 2017. Si je lui avais un poil forcé la main il y a deux ans pour faire le tour avec moi, elle était tout à fait motivée pour recommencer cette année ! Une fois tout ce petit monde récupéré, nous remontons au camping pour nous préparer tranquillement. Nous sommes désormais 17 sur le campement (9 enfants !) et tout ce petit monde s’amuse follement.

Un dernier bisou à ma famille et aux copains et à 11h, nous partons au stade  pour écouter le brief. Le parcours est un poil différent, nous aurons un peu de plage pour commencer, pas de souci, c’est ce que je préfère. Avant le départ (dans l’autre sens cette année), je sens que cette course ne va pas être aussi facile pour moi que les éditions précédentes. J’ai été sérieuse dans ma préparation (nous avons même fait un 15 km avec des bons dénivelés en 1h47 la  semaine d’avant) mais chaque course effectuée cet été m’a coûté. Physiquement, je me sens moins bien que les autres années.

11h30, c’est parti pour 18 km !

Nous filons pour deux tours de village avant de descendre sur la plage. Notre stratégie est simple : partir à la fin et remonter tranquillement le coureurs comme lors des éditions précédentes. Nous partons en même temps que le 9 km ce qui brouille les pistes. Quand les deux courses se séparent, nous réalisons que nous ne sommes pas du tout dans le peloton de fin ! Nous croisons nos supporters qui sont au max, de l’énergie qui fait du bien.

Nous sommes parties vite, comme à l’entraînement de la semaine d’avant. Trop vite pour moi je pense car je vais le payer toute la course. Nous courons aussi avec des copines d’entraînement d’Azzura avec qui nous avons la même rythme. Il fait chaud mais c’est supportable, un nuage vient de temps en temps nous donner de l’ombre et le vent qui vient de la mer nous offre régulièrement un coup de frais. La première partie de plage se déroule sans encombres, je ne me sens pas « facile » mais ça va plutôt pas mal. Je suis quand même moins bavarde que d’habitude ce qui indique chez moi que je suis au taquet niveau cardio.

Photo prise à l’arrache en course

Nous passons le port et une lectrice m’encourage, ça me booste le moral. Et tant mieux car nous attaquons une partie très difficile avec des escaliers en descente et en montée. Je préfère avoir cette partie au début plutôt qu’à la fin comme lors de ma première participation. Azzura porte deux petites gourdes qui nous permettent de nous hydrater, sage investissement. Au bout de 6km, cela fait 45 minutes que nous courrons, premier ravitaillement. Il fait un bien FOU ! La bénévole me douche littéralement avec une  bouteille, le bonheur.

Nous sommes sur un rythme plus rapide que les années précédentes. J’alterne un kilomètre où ça va et un autre plus difficile avec ce satané sentier côtier qui monte fort et qui redescend sans cesse. Je suis Azzura dans les montées, j’essaie de passer devant dans les descentes mais bouh, c’est difficile. Nous arrivons au bout de l’île, après la croix pour un nouveau ravitaillement vers 10 km. Le dernier kilomètre a été pénible, boire du cola, manger banane et pastèque et m’arroser d’eau me fait du bien.

Nous entamons donc le chemin de retour, toujours sur le sentier côtier. Ilsnous reste théoriquement 8 kilomètres, je sais que je peux finir. Depuis le début, nous enchaînons les montées et les descentes abruptes avec vue sur de merveilleuses plages, là, on continue à monter et à descendre mais sur des distances plus longues. C’est beau et ça fait tenir le coup.

Dans mon souvenir, c’était une partie plus facile. Mais en fait, je prends l’eau. Totalement. Je m’accroche à la foulée d’Azzura et de Carole qui court avec nous depuis le début. Je marche dans les montées ce qui coupe complètement mon rythme, deuxième erreur pour cette course. Je suis bien plus à l’aise quand je continue à courir, même super doucement. Mais je suis grillée. Je ne rêve que d’une chose : m’arrêter et respirer. Pour tenir, je fredonne mentalement le mul mantra que j’ai chanté pendant 62 minutes au festival de kundalini en tenant une posture autant de temps (et bien d’autres encore !). Je chante, je chante pour oublier que je suis mal. Je constate d’ailleurs que je n’ai mal nulle part mais que je souffre quand même, très étrange comme sensation. Je cours et je perds la notion du temps, je ne vois plus grand chose du paysage.

Le kilomètre 13 est un calvaire. J’ai l’impression que le retour sur la plage est au bout du monde. Pourtant il  y a du sable plein les sentiers, un enfer. Je ne sais plus où j’en suis, je suis à la limite de mes forces. Je n’ai jamais autant souffert à Houat, mon cerveau n’a plus de ressort, ou plutôt il prend le pas et me crie de stopper, j’ai envie d’arrêter. Je ne sais plus s’il y a un ravitaillement avant ou après la plage, mes souvenirs de ce moment-là sont très flous…

Mais nous arrivons enfin au surplomb de la plage et là, grosse émotion. Toute notre équipe de supporters est là. Je vois leurs bras qui s’agitent sur la  plage, j’entends mon prénom, des « maman » survoltés qui s’envolent jusqu’à moi et l’espace de quelques minutes, je me sens fraîche à nouveau.

Avant d’arriver sur la plage où ils sont tous, je croise Aurélie avec qui j’étais au collège, que je n’avais pas vue depuis une vingtaine d’années et que j’ai retrouvée sur le quai de départ. Elle m’encourage et dans son sourire, je revois la petite fille qu’elle était. Puis c’est Céline qui a couru le 9km qui m’envoie toute son énergie. C’est d’ailleurs à cause d’elle que je l’avais couru pour la première fois, cette course incroyable.

Nous touchons enfin le sable mou de la plage, ils sont tous là…  Je vous MMM derrière son appareil photo qui me dit qu’on est partie pour faire 2h25 si on continue ainsi… Mieux que les années d’avant ! Les enfants commencent à courir avec nous, ça parle de partout, ça nous encourage, c’est une vague d’amour.

 Mr Chéri et Céline D m’annoncent qu’ils vont terminer la course avec nous pour accompagner Fleur de Sel et KA ainsi que la jolie E. Il nous reste 4 km à faire soit la petite plage, un bout de la grande plage et la traversée du village. ça va le faire !

ça le fait très bien sur la petite plage, moins entre les deux plages : on monte encore dans le sable mou, indéfiniment… On repart sur la grande plage et je me dis qu’un truc ne colle pas en regardant le kilométrage… On va courir bien plus que 18 km bon sang de bois ! On déroule la plage, j’ai du mal à voir où je mets les pieds, j’ai peur de marcher sur un enfant, j’ai du mal à suivre les conversations… Je suis CUITE.

Quand nous remontons vers le village alors que nous avons allègrement dépassé les 18km, un bénévole nous annonce qu’il nous reste encore 1km. J’ai envie de pleurer et ça monte rudement en plus ! Quand on arrive dans le village, je suis en plein frisson. J’ai très froid, un goût métallique dans la bouche et les encouragements des spectateurs et de la petite équipe qui court avec nous ne suffisent pas. Je marche, je dis à Azzura de continuer, elle n’en démord pas et m’attend, me prend la main. On finira toutes les deux, c’est tout. On croise MMM et Petite Gavotte. Cette dernière court avec nous le dernier kilomètre. Et puis ce sont les ados qui nous rejoignent. Enfin le stade et puis la ligne d’arrivée qui s’approche, j’entends Céline qui crie mon nom…

Je prends la main d’Azzura, ma locomotive, ma porteuse d’eau, parce que sans elle, je n’aurais jamais pu passer cette ligne. Et on le boucle, ce fameux tour de Houat, on le boucle.

Sans ma famille, sans les copains, sans les encouragements, sans la super petite équipe qui a couru tout de même 5,3 km avec moi, je n’aurais pas pu terimner ce troisième tour de Houat. La ligne passée, j’embrasse Azzura avec force, je suis au bout et pourtant, je me sens bien. Fière d’avoir terminé.

Et regardez, quelques minutes après la ligne d’arrivée, on a l’air fraîches, non ?

Au final, le chrono annonce 2h36 pour 19,3 km, soit un record de vitesse encore un peu amélioré avec encore plus de coureurs derrière nous que les années précédentes.

Le reste du week-end n’est que joie et félicité. Barquette de frites et bière après la ligne d’arrivée pour refaire la course et féliciter Marco qui avait couru en 1h47 (sans entraînement ou presque), baignade dans l’océan délicieusement froid et agité pour la récup’, douche chaude, apéro sur le campement, bal des pompiers avec encore des frites, café au village le dimanche matin, poulet rôti le midi, repliage de tentes, baignade et retour à Port-Blanc sous un ciel radieux. De quoi complètement oublier la rentrée des classes du lendemain.

L’anecdote, c’est que quand même, j’ai parcouru 30 kilomètres (41000 pas !) le samedi. Il y a certes 19 km de course mais aussi mes déplacements au port, aux toilettes, au stade et surtout… plus de 4 kilomètres pour aller se doucher car on nous avait donné de mauvaises informations. Et ça nous a bien fait marrer finalement avec Marco et MMM, cette aventure ! On était plus à quelques kilomètres près, pas vrai ?

Un grand merci à la fabuleuse équipe de l’organisation et des bénévoles qui fait toujours un travail de dingue avec une gentillesse et une disponibilité extrêmes. Mention spéciale pour la team de femmes qui tenait le bar samedi soir ! Les Houatais sont décidément bien accueillants et super souriants ! Merci à la famille, aux amis et aux lecteurs qui m’ont transmis leurs encouragements. Vous savez tous, je crois, ce que cette course représente pour moi et votre soutien est précieux. Un coucou particulier à Aurélie (et bravo pour ta première course !), à Pépin de Cerise (qui m’a reconnue car j’étais rose fluo comme mon tee-shirt), à Nolwenn, notre discrète voisine de camping 😉 et à Mélanie et son petit Enzo qui m’ont fait un coucou au bal !

PS : Pour ceux qui courent, je vous donne rendez-vous aux Foulées du Pont du Bonhomme de Kervignac le 17 novembre ! C’est un peu le Tour de Houat version automne « dans les terres » avec feuilles glissantes, vase du Blavet et forêt superbe dans la lumière de saison !

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41 commentaires

  1. Répondre Odile 12 septembre 2019 à 06:38

    Bravo pour cette belle course.

  2. Répondre Ptiteisa28 12 septembre 2019 à 06:58

    Wahou. Devant toute cette souffrance, cette complicité, ces encouragements, cette solidarité, cet amour, ce partage, cette volonté et cette victoire j’en ai les yeux humides. Felicitations

  3. Répondre Emy Lie 12 septembre 2019 à 08:01

    Bravo! Je ne cours pas, et pourtant lire ce récit m’a émue!! j’avais l’impression d’y être, j’avais envie de t’encourager moi aussi et de courir un peu à tes côtés à la fin!
    Emy Lie

    • Répondre Marjoliemaman 12 septembre 2019 à 09:40

      Merci, je crois que les photos de MMM et des copains aident aussi à « vivre » la course !

  4. Répondre CéciliAcidulée 12 septembre 2019 à 08:24

    Tu m’as émue comme jamais avec ton récit, j’ai eu l’impression de vivre ta course. Bravo pour ton courage et ta ténacité, et merci pour ces jolies photos !
    Des bises

    • Répondre Marjoliemaman 12 septembre 2019 à 09:41

      Oh, merci Cécilia ! Les photos sont surtout de MMM et des copains !

  5. Répondre Marie 12 septembre 2019 à 08:51

    Bravo pour cette course et ce récit très émouvant…
    Marie

  6. Répondre Céline / Shalima 12 septembre 2019 à 09:13

    Eh bien, quelle course, punaise tu m’as fichu les larmes aux yeux… Houat dans la douleur ça fait 2 fois, mais je ne sais pas, il y a un truc quand même qui fait recommencer, même cette année où on n’était là que pour vous encourager ! Allez, vivement dans 2 ans !

    • Répondre Marjoliemaman 12 septembre 2019 à 09:42

      Ils doit y avoir des substances addictives dans leurs sentiers côtiers ! Bravo à toi et vivement dans 2 ans pour retrouver nos petites habitudes si chouettes !

  7. Répondre Emilie 12 septembre 2019 à 09:22

    Très émue par ton récit, que c’est beau et que cela suscite l’admiration quand on voit des personnes se dépasser et aller chercher en elles et dans l’amour des proches la force de ne pas s’arrêter… et gagner contre le cerveau, ce petit démon coquin dit «  mais si arrête, c’est pas si grave .. »
    Cela me redonne toujours confiance dans l’humanité
    Merci à toi

    • Répondre Marjoliemaman 12 septembre 2019 à 09:45

      C’est ça, avant je penser réussir à faire les choses « au mental » mais en fait c’est quand j’arrive à le faire taire que je me surpasse. Merci pour ce beau message qui me touche beaucoup.

  8. Répondre Bene 12 septembre 2019 à 09:34

    J’avais les larmes au yeux en te lisant, c’est un récit très émouvant et plein d’amour. Bravo pour cette troisième course d’Houat!

  9. Répondre Bénédicte 12 septembre 2019 à 09:46

    bravo, aussi bien pour la course que pour le récit, on a l’impression de courir avec toi ! Et je confirme, sur la photo on ne dirait pas du tout que vous venez de courir pendant plus de 2h 30

  10. Répondre Sophie 12 septembre 2019 à 09:47

    Ah, quelle emotion partagee dans ton recit! Bravo, vraiment!
    C’est tres egoiste mais cela vient en resonance avec ma premiere course prevue dans 17 jours… et que je ne ferai pas. Mon dos m’a completement lachee dimanche, je n’ai pas encore retrouve une vraie verticalite en depit d’une osteo en or, et mon plan d’entrainement vole en eclats. Pour tout dire, je suis morte de peur a l’idee de recourir… meme si je sais parfaitement que l’immobilite est la pire chose pour mon mal. Alors je vais reporter ma premiere course, mais cet abandon me desespere, j’en pleure de deception.
    Cela permettra une bonne chose, toutefois: mon Chericheri pourra aller avec ses amis au dernier hommage a notre copain parapentiste emporte au printemps par une leucemie: ils vont deposer ses cendres a un endroit ou il aimait voler, comme il le souhaitait. Chericheri n’y serait pas alle si j’avais couru pour etre la pour moi.

    Bravo encore pour ta course et merci pour ce recit: il y a des fois ou courir est un pur plaisir, et d’autres ou c’est vraiment dur, et pourtant l’amour des autres et la volonte nous permettent d’aller au-dela et alors, quel satisfaction, quelle fierte!

  11. Répondre Camille ritalechat 12 septembre 2019 à 10:18

    Non mais ton post m’a faite pleurer (en ce moment je pleure toutes les 5 minutes, payes ton cycle!) j’aime que tu donnes du sens à des chiffres, j’aime que l’on partage cet amour pour le 12. J’aime les photos pleines de sororité et celle dont je te parlais en aparté est complètement dingue. elle mériterai bien d’être dans ton escalier celle ci.
    Je t’ai leu comme si je lisait le récit d’un accouchement, phase de désespérance comprise. Je suis sidérée par ta volonté.
    je t’embrasse fort pikachu!

    • Répondre Marjoliemaman 12 septembre 2019 à 20:59

      Oh merci ma Camille, tu me file les poils… Et cette photo de MMM, elle me file les poils aussi.

      • Répondre Nad 12 septembre 2019 à 21:06

        Lu comme un recit d’accouchement…moi aussi tres emue par ton recit (je suus rassurée je suis pas la seule) la photo maun dans la main avec ton amie m’a fini!!!
        Bravo a toi.

  12. Répondre Valérie 12 septembre 2019 à 10:33

    Comme les autres, j’en ai les yeux mouillés. Je suis loin de faire 18km, 8km c’est une souffrance, 5km je suis bien. J’ai déjà fini une course en larmes, c’est particulier…
    Faut vraiment être malade pour faire ça

    Félicitations pour le mental !

    • Répondre Marjoliemaman 12 septembre 2019 à 20:58

      Pendant longtemps je pensais que 7 km était ma barre maximale. Et poiur préparer Houat en 2015, je me suis fixer de passer à 10 d’un coup. C’était juste psychologique parce que les 3 km de plus se courent assez facilement, ce sont les premiers km qui coûtent le plus !

  13. Répondre pauline 12 septembre 2019 à 11:24

    je suis vraiment admirative de tout ce que vous avez fait, cette persévérance, cette confiance, cet amour que vous avez réuni et accueilli, ce courage qu’il vous à fallu pour arriver au bout. je ne cours pas et pourtant ce récit me donne envie de me lancer à moi aussi un défi (j’en ai déjà relevé beaucoup mais pas dans cette sphère là et rarement des défis dont je m’étais fixé les cadres…). J’ai envie de bousculer cette croyance négative que je me trimballe depuis plus de 35 ans  » je suis nulle en sport », j’ai envie de retrouver confiance en mon corps.
    Je vois au fil des mois beaucoup de bienveillance de vous envers vous, ça m’inspire beaucoup!
    si un jour vous avez le temps (et l’envie!!), je suis curieuse que vous nous écriviez quelque smots sur votre rapport au yoga et ces changements profonds qu’il semble opérer en vous.
    bravo et merci pour le partage.

    • Répondre Marjoliemaman 12 septembre 2019 à 20:57

      Merci beaucoup Pauline et vraiment, il faut oser et se dire qu’on est capable de beaucoup.
      Pour le yoga, je mûris un billet mais c’est tout un processus, je vais essayer de na pas être trop lente pour l’écrire.

  14. Répondre Morgane alias clochette 12 septembre 2019 à 13:31

    Waouhh !! Quelle course, bravo pour ta persévérance. De belles émotions !! Le stress du départ, la douleur et le bonheur d’arriver. Le jamais plus je ne le ferais et y retourner l’année d’après !!…Que du bonheur !!
    Petite question, combien y’a t-til de dénivelé positif sur le 18 km ? Merci.

    • Répondre Marjoliemaman 12 septembre 2019 à 20:50

      Ouiii c’est ça ! Pour le dénivelé, aucune idée ! J’essaie de trouver ça, sans succès pour le moment !

  15. Répondre Béné 12 septembre 2019 à 16:37

    Je vois dans les commentaires que je ne suis pas la seule à être émue, j’ai versé une larme. Bravo pour cette course et ce joli récit!

  16. Répondre Eltonia56 12 septembre 2019 à 18:06

    Quel courage !
    Vous êtes canons toutes les 2 même après tous ces kms!
    Rdv au pont du bonhomme…

  17. Répondre Paule 12 septembre 2019 à 20:10

    J y étais !!! Et pas loin l une de l autre…. Sur une des dernières photos je nous aperçois mon homme et moi très légèrement devant ! Même impression, même envie de tt abandonner, je me serai sans doute arrêté sur « notre crique » sans les encouragement des copains, de la famille et le soutien permanent de mon homme ! C est fait et finalement vivement dans 2ans

    • Répondre Marjoliemaman 12 septembre 2019 à 20:49

      Oh mais oui, je viens de regarder le classement (et d’ailleurs , je constate que c’est 2h36 et pas 2h37 comme je croyais !) et il y a une Paule juste derrière moi 😉 Je t’avoue que je n’ai plus calculé grand chose à la fin mais je devais être juste devant toi et on mari dans le sas à l’arrivée ! A dans deux ans !

  18. Répondre Delphine 13 septembre 2019 à 12:38

    Bravo à toi et à vous ! Extra de lire tes aventures à chaque fois. Il y a de l’émotion et du partage, ce qui fait que la vie est bell.
    Bonne journée

  19. Répondre Aurélie 14 septembre 2019 à 06:51

    Moi aussi Marjo, ça m’a fait très plaisir de te revoir!! Bon, après ce récit, je ne suis pas sûre de faire le 18 ( hum 19) un jour!!
    Par contre , j’ai adoré le lieu et l’ambiance, merci de nous l’avoir fait découvrir!
    A très bientôt, j’espère, bisous

  20. Répondre Ysaline 14 septembre 2019 à 09:55

    BRAVO et merci pour ce récit détaillé palpitant.
    Bon et heureux week-end !

  21. Répondre charlotte 14 septembre 2019 à 15:05

    bravo pour cet exploit et ce beau récit
    j’ai eu les larmes aux yeux

  22. Répondre Shasincar 16 septembre 2019 à 08:48

    Merci pour ce partage, je ne suis pas coureuse, mais votre récit m’a touchée et émue aux larmes ! Je crois que je ne suis pas la seule dans le cas, d’ailleurs…

    C’est toujours un bonheur de lire vos articles, il s’en dégage une telle sincérité et une telle force de vie !

    Belle journée 🙂

  23. Répondre Solenne 16 septembre 2019 à 17:28

    Émue aux larmes moi aussi par ce récit.. félicitations!
    Il faut un sacré mental, je crois, dans ce genre de cas pour aller jusqu’au bout. un sacré mental, et une équipe de supporters en or!
    Je dois me remettre à courir, un peu, depuis des semaines. Faute de partenaire, je trouve toujours une bonne excuse pour ne pas y aller. Et pourtant, je sais que passée la difficulté des premières fois et des premiers kilomètres, je serai tellement heureuse de m’y être remise!
    Bravo en tout cas!

  24. Répondre Ginie 1 octobre 2019 à 13:00

    Bravo
    Quel courage !

  25. Répondre Patrick 21 août 2022 à 09:57

    bravo pour ce beau reportage et peut être à samedi à Houat pour la prochaine édition

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