Une de nos passions communes avec MMM est le cheval. Et même si cela fait bien longtemps que nous n’avons pas posé nos popotins sur un cheval (depuis le début de ma grossesse pour moi et la fin de la période acné+grand nez pour lui), les chevaux représentent beaucoup pour nous.
Il y a quelques semaines j’ai reçu une invitation pour assister à un dimanche au galop, je me suis dit : » chouette, on va voir des chevaux ». En même temps, les courses, c’est pas follement mon truc (dans ma grande bonté, je vous épargne le « c’est pas mon dada »). Même si je trouve ces chevaux sublimes, je n’ai jamais accroché avec les courses et le côté « plèbe » qui parie son salaire contre haute société qui paye un mésothérapeuthe à son cheval de course. Bon, on y va quand même, histoire de dire qu’on éveille notre fils à un monde qui nous est inconnu.
Nous arrivons donc après l’engueulade classique sur le trajet qui ponctue chaque sortie en voiture de toute bonne famille qui se respecte. Engueulade qui normalement n’a plus cours (merci TomTom), encore faut-il entrer la bonne adresse dans le GPS. Hum, hum.
Nous découvrons donc le champ de course de Longchamp… Partout des familles en promenades, des poneys, des stands découvertes pour les enfants… Un air de parc d’atttractions flotte dans l’air. Et en plus, il fait beau, il fait doux.
La première course va commencer (il y a en 8 au programme), nous allons découvrir les chevaux et les jockeys sur le rond de présentation avant qu’ils n’entrent en scène. Kouign Amann regarde les chevaux avec des grands yeux… Pas de pari pour la première course, nous préférons observer… J’ai des frissons quand les chevaux passent devant nous au grand galop, autant grisée par le spectacle que par l’ambiance électrique du oublic qui scande des numéros et des « allez ! »…
Nous courrons parier, puisqu’il faut le dire, c’est quand même aussi le but de ces dimanches au galop, faire découvrir le monde des paris. MMM et moi misons de petites sommes sans succès jusqu’à la course numéro 4. MMM gagne, ouiiiiiiiiiiiiiiii, on est les rois du monde.
Et là, boum, on tombe le nez dedans comme la jet set tombe le nez dans son saladier de coke.
Emportée par cette belle victoire de mon cher et tendre j’insiste pour que nous restions jusqu’à la course suivante et là, jackpot : mes deux paris (8 gagnant et 3 classé) se vérifient… Je gagne 13,60 euros pour 4 euros misés. J’ai l’impression d’avoir gagné au loto mais je reviens sur terre en réalisant que ce gain ne paiera même pas le quart de la moitié du rétro à changer.
Pas grave, sur ce coup-là, on s’est vraiment bien marré. Le plus drôle étant de voir Kouign Amann se laisser prendre par l’excitation du public lors du finish des courses… Au final, je suis partie deux euros plus riche que je n’étais arrivée et ces 3 heures passées là-bas se sont déroulées à la vitesse de la lumière.
Si vous voulez un conseil, si vous avez l’idée de jouer au tiercé, ne le faites pas au café du coin qui (ne) pue (plus) le tabac, rendez-vous sur place, ça donne vraiment plus de piquant à l’événement. Sans rire, j’avais l’impression que c’était MON cheval à MOI qui courait !
Si vous êtes dans la région parisienne, allez-y ça vaut le coup. L’entrée est gratuite et les enfants se voient offrir un tour de poney, un goûter et un tour de manège. Le moins : le jour où nous y étions, l’espace nurserie était fermé. On a changé Kouign Amann sur un banc, à la roots.
Grouillez-vous, il ne reste plus que trois week-ends pour participer à ces dimanches en famille.
PS : il ne s’agit pas d’un message publicitaire. Si je n’avais pas aimé, je vous l’aurais dit.
PS 2 : la photo est celle de la dernière ligne droite de « ma » course victorieuse. Vous imaginez comme je me suis enflammée en voyant le 8 (casaque bleue toque rouge) remonter les autres et le 3 (casaque bleue toque blanche) prendre la 3e place ?