Lis ma vie, Santé

Pardonne à ton corps

galets décorés

Il y a 5 ans, mon corps et moi nous sommes fâchés très fort. Enfin, c’est surtout moi qui me suis fâchée contre lui. Il m’a lâchée alors qu’il avait toujours accepté de me suivre et de suivre le rythme de fou que je lui ai toujours imposé quand j’étais sportive de haut niveau ou jeune journaliste sans horaire fixe.

Il y a 5 ans, alors que j’étais enceinte de 5 mois de Fleur de Sel, il a flanché. J’ai subi deux pathologies du foie (dont une liée à la grossesse qui aurait pu nous tuer Fleur de Sel et moi) de manière simultanée et inédite (selon mon hépatologue qui pourtant, en a vu des cas dans sa longue carrière) et j’ai dû être hospitalisée 7 longues semaines (je ne reviens pas sur l’isolement dû à la grippe A, hein ?).

Une fois cet épisode terminé, je n’ai pas eu le temps d’y penser vu que Miss Fleur de Sel a eu un début de vie compliquée. Mais quand même, j’étais contrariée de voir que mon corps avait failli parce que je pensais bien le connaître et je n’avais rien vu venir. Lors des mes rendez-vous avec l’hépatologue, je l’ai supplié d’attendre avant de me refaire une deuxième biopsie du foie. J’en avais eu une 3 jours après mon accouchement, je n’avais pas envie d’y retourner vu que ce truc est aussi sympa que de se rouler dans les orties mélangés à du verre pilé à poil. Et je vous jure que je ne suis pas douillette.

Lui était certain que ça ne changerait rien, que cette biopsie allait montrer telle et elle chose. Moi, je savais au fond de moi qu’il fallait que les hormones de la grossesse et de l’allaitement soient vraiment à distance pour que mon foie soit comme neuf. Ce qui n’est médicalement pas un discours acceptable et je l’entendais mais il m’a fait confiance et attendu puis programmé ma biopsie 2 mois après la fin de mon allaitement.

Bingo, mes résultats sanguins préalables étant parfaits, mon Docteur House du foie a annulé la biopsie. Remember la joie ! Je me suis dit que c’était bon, là, mon corps et moi, on pouvait repartir à zéro vu que mon foie avait lui remis les compteurs à zéro. on se comprenait à nouveau.

Pourtant, ça ne passait pas. J’étais toujours en colère. Mais contre qui je pouvais être en colère sinon ?

L’été 2011, juste avant de déménager, j’ai pris un verre avec ma Polka, mon amie d’enfance qui était dans mon équipe de haut niveau et qui elle aussi avait failli y passer en 2009 (sale année pour les braves). Elle m’a dit « pardonne à ton corps ». Et depuis, cette phrase m’a suivi comme un refrain.

En tombant enceinte pour la troisième fois, en menant une grossesse quasi idyllique et en accouchant comme on va acheter le pain, je me suis dit que là, c’était le bon moment pour lui pardonner à mon corps, non ?

Pourtant non, je lui ai même infligé le pire. Je l’ai complètement ignoré. J’avais beau essayer de me faire des petits rituels, des moments sympas pour nous reconnecter, je l’ai négligé. Je me suis retrouvé deux fois aux urgences et j’ai consulté des médecins plusieurs fois en cata pour des trucs que j’avais laissé trainer ou plutôt que je ne ressentais pas et qui avaient pris des proportions de folie. Quelle ironie pour une fille qui se connaissait sur le bout des doigts pendant des années…

Pendant l’année qui a suivi la naissance de Petite Gavotte, je me suis complètement coupée de mon corps. je me disais tous les jours, « pardonne à ton corps Marjo » mais je n’y arrivais pas.

J’ai eu le chance d’avoir une merveilleuse ostéo que je considère comme mon amie et un jour, elle m’a dit que mon corps ne pouvait plus aller plus loin, que je fonçais droit dans le mur et qu’il fallait que je fasse quelque chose. Tout de suite. ça m’a fait mal, très mal mais surtout tellement de bien.

J’ai repensé à ma Polka et à son « pardonne à ton corps ». Je n’étais pas encore prête à ce moment-là mais j’ai vu, cachée bien au fond de moi, l’envie de pardonner. Parce que finalement, tous les signaux d’alarme qu’il m’envoyait et que j’ignorais, c’était aussi pour me dire que j’étais au bout du rouleau et qu’il fallait que j’arrête. C’était déjà un grand pas.

J’ai laissé la fatigue me quitter un peu et en septembre 2013, je me suis lancée dans Weight Watchers. Je vous l’ai raconté ici.

Sans le réaliser à ce moment-là, ça a été le démarrage de la réconciliation. Je me suis à nouveau ouverte à mes sensations, à ce que me disait mon corps.

J’ai pu lui refaire confiance à nouveau. J’ai pris le temps tout de même de refaire connaissance avec mon corps, de me réapproprier mes sensations, de me redécouvrir.

Pas rancunier pour un sou, mon corps a fait comme si de rien n’était. Il m’a prise par la main et nous avons repris notre chemin ensemble alors que nous étions sur des voies séparées depuis 2009… De mon côté, je m’améliore, je l’écoute à nouveau et même si je manque de temps, j’ai envie de prendre soin de lui, de retrouver des sensations, de repousser mes limites.

Il m’a fallu plus de 4 ans pour commencer à pardonner à mon corps, pour accepter que oui, j’ai été malade, que j’ai eu deux maladies dont l’une est complètement inconnue et l’autre touche 80 femmes enceintes par an et que c’est vraiment la faute à pas de chance et pas à mon corps qui lui, a finalement plutôt bien géré la crise.

5 ans après, j’en suis certaine, j’ai pardonné et punaise, quelle beau cadeau je me suis fait à moi-même.

PS : j’ai pris cette photo à Gâvres, j’ai très envie de me faire des galets décorés ainsi avec le mot « pardon »…

PS 2 : Et n’oubliez pas ! On vous attend nombreux ce soir (27 novembre ) avec Céline, de 18h à 21h au Superdry Store de Vannes (zone de Kerlann 2) pour la soirée Superdry Fashion Party x Wonderful Breizh ! A gagner lors de cette soirée, un bon d’achat de 100 euros ! Sinon, on vous dévoile les coulisses de Wonderful Breizh ici !

 

 

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36 commentaires

  1. Répondre anyo 27 novembre 2014 à 08:24

    Un très beau texte! Pas toujours évident de vivre avec son corps!
    Le mien n’aime pas les grossesses et me le fait à nouveau pour ce bébé4 et j’en viens à le haïr de m’empêcher de vivre correctement et pourtant je ne suis pas hospitalisée… c’est beau ce que tu as fait.

  2. Répondre cleopat 27 novembre 2014 à 09:15

    Contente que tu aies réussi à « faire la paix » avec ton corps
    J’ignore bien trop souvent celui qui m héberge, Je le torture parfois, et reste sourde à ses appels !
    Mais comment savoir s il me met en garde ,ou si c est un façon de me conduire en petite fille, que je ne suis plus depuis longtemps ?
    Est-ce lui qui fait des caprices, ou moi ?

    Ton billet me fait me poser un tas de questions et je t’en remercie !
    M^me si j ai l’air un peu étrange en dissociant mon enveloppe corporelle, de ce que je suis ^^
    Lui et moi ,nous avons du divorcer à un moment!ou tout au moins nous « séparer de corps » sans nous en rendre compte!
    Et si parfois, je prends soin de lui, la réconciliation n est apparemment pas pour demain ! Mais grâce à toi je vais y travailler 🙂

    • Répondre Marjoliemaman 29 novembre 2014 à 18:23

      Le chemin peut être long mais on se doit bien ça, bon courage.

  3. Répondre Fmior03 27 novembre 2014 à 09:18

    Merci pour ce texte, il m’ouvre des perspectives…
    Après une relation compliquée depuis toujours avec un corps trop volumineux à mon sens, mais de bonne constitution sur le côté santé, je commençais à vivre quelque chose de bien avec lui juste avant ma première grossesse grâce à la méthode Zermati… Première grossesse parfaite, retour en douceur à mon poids avec même quelques kilos en moins (Zermati, toujours), on allait vers une belle relation mais la deuxième grossesse est arrivée et là, bug.
    Placenta praevia détecté à 7 mois, fin de grossesse sous surveillance, césarienne programmée qui part en sucette, bébé sorti le coeur arrêté, moi qui fais une hémorragie… une excellente équipe, compétente et humaine, nous a sauvés tous les deux mais mon corps ne pourra plus porter de bébé. De cela, je crois que j’ai fait mon deuil, surtout soulagée que nous soyons là tous les deux, en bonne santé.
    C’était il y a plus de deux ans, mon petit garçon est en pleine forme, nous allons bien, mais je me rends compte en te lisant que je n’ai pas pardonné à mon corps.
    Il y a du boulot, donc. Mais merci, tu m’as aidée à en prendre conscience.

    • Répondre Marjoliemaman 29 novembre 2014 à 18:24

      Que cela doit être dur en effet. je te souhaite patience et courage pour y arriver.

  4. Répondre LudiM 27 novembre 2014 à 09:24

    C’est si joliment dit! Je me demande si ce n’est pas un truc de sportive, de « renier » son corps quand il ne nous suit plus. Je suis passée par là aussi.
    Et c’est tellement ce que j’aimerais faire, aider les mamans à pardonner à leur corps, à se réconcilier avec lui. Tu viens de me donner de l’énergie pour bosser pour un bon moment <3

  5. Répondre lal 27 novembre 2014 à 09:52

    ha les femmes et leur corps! la relation est déjà bien compliquée (pas de manière innée, mais du fait des diktacts imposés) et quand il nous lâche on lui en veut.
    Moi il ne m’a jamais vraiment lâché, mais ce n’est pas pour cela que je le chouchoute. Je m’étais réconcilié avec ce corps qui ne m’a jamais plu pas après ma première grossesse (il avait donné la vie et repris une forme normale après – whatelse?). Je l’oublie depuis ma seconde grossesse (et il refuse de reprendre une forme normale). Négligence? manque de temps? pas facile de trouver du temps pour soi au milieu des journées de fou et d’aller chez le docteur pour soi alors qu’on y va trop souvent pour les enfants…
    en tout cas c’est génial que tu te sois réconcilié avec lui. Peut-être que ton passé de sportif t’a aidée aussi.

    • Répondre Marjoliemaman 29 novembre 2014 à 18:35

      Ce que je sais c’est que je le connais très bien et que c’est vraiment un bon ami, il ne méritait pas ce que je lui ai infligé…

  6. Répondre Tysae 27 novembre 2014 à 10:06

    Bonjour Marjoliemaman,
    Depuis septembre, je suis des cours de yoga; mon corps qui était un peu éprouvé après 2 grossesses apprécie beaucoup ces séances qui le relie à mon esprit. J’adore ! Les maux de dos disparaissent, je me tiens mieux assise devant l’ordinateur, mon souffle est plus profond, mes débuts de rhume se dissipent comme par magie après une séance d’1h 15. Je suis venue au yoga par hasard, et ce hasard a bien fait les choses …
    Bonne journée!

    • Répondre Marjoliemaman 29 novembre 2014 à 18:39

      le yoga me fait très envie mais pas trouvé de cours près de chez moi.

  7. Répondre Hongmai 27 novembre 2014 à 11:15

    Je suis touchée par ton texte car j’ai moi-même un rapport compliqué avec mon corps à cause de la PMA. Alors que tout semble fonctionner normalement, il a fallu 3 longues années, 4 IAC et 1 FIV pour que je tombe enceinte. 4 ans après la naissance de ma fille, je commence progressivement à accepter cet état de fait (et le fait de ne jamais connaître la facilité d’une grossesse « spontanée » et d’ailleurs probablement jamais de 2e grossesse tout court, alors que ma grossesse, une fois installée à grands renforts de traitements hormonaux et procédures médicales, s’était passée comme sur des roulettes).
    Je suis beaucoup moins en révolte mais quand même, il m’arrive de me regarder dans le miroir et de demander à mon corps pourquoi il a failli, pourquoi il a mis toutes ces épreuves sur mon chemin et ne m’a pas permis de fonctionner « comme les autres ». Je ne sais pas si ce sentiment disparaitra jamais …

  8. Répondre Luna 27 novembre 2014 à 11:32

    o comme ton article me parle et est même une révélation en réalité. J’ai subi un cancer du col de l’utérus il y a trois ans, à trente sept ans, alors que je voulais avoir un deuxième enfant. Et depuis mon corps je ne le maltraite pas vraiment mais je lui en veux. Je lui en veux d’avoir porté cette maladie sans m’avertir et de m’envoyer les signaux une fois qu’il était trop tard pour éviter rayon et opération et tout ce qui s’en suit.
    Alors même si je suis aidée par « quelqu’un » , ce corps je lui en veux.
    Apprendre à lui pardonner, à se pardonner, c’est pas évident.
    Merci pour tes mots, ton blog tes réflexions (et j’aime tellement la bretagne j’ai passé toutes mes vacances en Bretagne (Sarzeau) et je ne me lasse jamais des couleurs du Golfe.

  9. Répondre Lou 27 novembre 2014 à 11:35

    Bonjour Marjolaine !
    Tu fais preuve de beaucoup de douceur dans tes mots pour décrire cette réconciliation, j’espère que cette douceur s’installera de plus en plus profondément entre toi et ton corps !
    De mon côté je n’ai encore jamais eu de soucis dans ma relation physique avec moi-même, jusqu’à ce que je tombe enceinte en avril dernier… Je vis plutôt mal ma grossesse et tous les petits maux qui y sont liés, même si BabyBoy a l’air de se porter comme un charme lui ! Du coup j’attends de voir comment vont se passer l’accouchement, le dégonflage du bidou, l’installation de l’allaitement, avec un peu d’appréhension. J’espère que je réussirais à me retrouver moi-même tout en faisant connaissance avec mon petit bébé…

  10. Répondre matinbonheur 27 novembre 2014 à 11:45

    Très inspirant! Je suis en chemin vers cette réconciliation…
    Ce corps que je n’acceptais pas complètement avant, puis les grossesses, les changements, la fatigue, les kilos, les rondeurs, la mollesse du post partum, les petits bobos que je ne prends pas toujours le temps d’écouter. Et puis petit à petit, un pas après l’autre j’entame la réconciliation et je lui redonne une place de choix, parce que c’est avec ce corps là que j’avance

  11. Répondre Marilune 27 novembre 2014 à 11:46

    En effet ce texte pousse à s’interroger : et moi, avec mon corps? Je pense pour ma part que c’est plutôt moi qui aurait à me faire pardonner….Il est sympa comme tout de continuer bravement avec tous ces kilos en trop que je ne veux pas voir, et je fais « comme si » ….Je ne le ménage pas, et je suis assez tyrannique. Mais je prend quand même le temps le matin de l’hydrater (quel effort!). Te lire me fait prendre conscience de ça….Merci!

  12. Répondre Les albums de Lucie 27 novembre 2014 à 12:24

    Ma phrase « magique » est « tu n’as qu’un seul corps, c’est le tien pour toute la vie alors prends en soin ». Et quand je suis fâchée ou triste, je me la répète plusieurs fois, ça va toujours mieux ensuite ! Contente que tu lui aies pardonné…si tellement important !

  13. Répondre nadja 27 novembre 2014 à 13:38

    Bravo tu es sur le bon chemin. Bonnes retrouvailles. Biz

  14. Répondre LMO 27 novembre 2014 à 13:49

    C’est marrant cette façon que l’on a de se dissocier de son corps comme s’il y avait deux entités différentes: d’un côté le corps et de l’autre côté l’esprit et que ces deux entités étaient en conflit.
    Je vis aussi cette scission avec moi-même (on a les références qu’on mérite! ^^ ) et mon mari me reprend souvent « tu es ton corps Aurore, ce n’est pas un objet ou un être à part! »

    Finalement ce n’est pas avec notre corps que l’on est fâché mais avec une partie de nous-même!
    Je suis très heureuse pour toi que tu te sois réconciliée avec toi-même, avec ton corps… Tu as fait trois beaux enfants en quelques années, ce corps a plutôt très bien mené sa mission! 🙂

    J’ai un gros chemin à (re)faire vers l’indulgence moi aussi…
    J’ai beaucoup aimé lire ton texte!

  15. Répondre Lucky Sophie 27 novembre 2014 à 13:58

    C’est chouette mais pas évident d’y arriver !

  16. Répondre Sarah-Yann 27 novembre 2014 à 16:19

    Je suis en larme devant ton article… parce que ça fait plusieurs semaines que je tente d’en écrire un semblable et qu’il va falloir un peu de temps encore avant que je parvienne à l’achever: c’est encore trop douloureux. Vingt jours après la naissance de ma petite j’ai fait une double embolie pulmonaire et suis passée à quelques minutes de la mort (c’est le médecin qui me l’a avoué plus tard)… puis deux semaines plus tard un calcul biliaire et une autre hospitalisation. Mon corps m’a lâché une fois de trop alors que ma toute petite puce attendait le retour de sa maman ; elle aussi ça l’a chamboulée. C’est un long chemin que de pardonner à son corps – surtout quand on a l’impression d’avoir failli à son enfant.

  17. Répondre Cha 27 novembre 2014 à 17:25

    Parfois je me demande si c’est pas mon corps qui devrait me pardonner…

  18. Répondre Karine 27 novembre 2014 à 18:13

    Je suis profondément touché à la fin de la lecture de ton article. Et je t’avoue que moi même je ne fait pas beaucoup attention à mon corps. Mais après avoir fini de lire ton témoignage je crois que je doit commencer à plus faire attention à mon corps.
    Je te remercie de nous avoir réveiller avec ton article…

  19. Répondre vanessa 27 novembre 2014 à 18:57

    Beau texte, à nouveau je me. Retrouve dans ces mots.

    Mon corps doit me suivre, suivre le rythme que je lui impose. Malgré l’avertissement de mon osthéo en juin, j’ai continué. Des pieds et des mains grandissent dans mon ventre en ce moment et mon corps a dit stop. Hospit et repos obligatoire jusqu’à l’accouchement. J’ai voulu ignorer ma fatigue…

  20. Répondre Mila 27 novembre 2014 à 21:36

    J’ai tellement pas écouté mon corp que maintenant c’est lui qui ne me pardonne plus. Je chope maladie sur maladie. Migraines quotidiennes, maladie de meniere, thyroïde, 10 kilos de plus sur la patate qui ne veulent plus repartir…..je n’arrive pas a me faire pardonner d’avoir,ignorer si longtemps les signaux d’alertes qu’il menvoyait.

  21. Répondre diamanta0801 28 novembre 2014 à 05:50

    Un très bel article ! Je te comprends parfaitement. Les grossesses nous changent autant physiquement que physiquement. .. On est perdu par tant de changement en si peu de temps…

  22. Répondre Audrey 28 novembre 2014 à 09:27

    Bonjour Marjolaine,

    Ton texte est superbe et me parle particulièrement en ces jours. J’ai moi même été une grande sportive, 18 de danse classique à haut niveau, mais je constate que je n’ai jamais écouter mon corps et aujourd’hui il a dit stop……
    Ton article m’invite a me poser les bonnes questions, et a me secouer pour retrouver l’énergie pour pouvoir suivre mon petit caramel qui vient de fêter ses 1an.
    Merci pour cet article et belle rencontre avec ton corps.

  23. Répondre Lucie Chipounette 28 novembre 2014 à 09:46

    L’important, c’est d’être guérie aussi .
    J’adore la photo, c’est joli les galets « messages » !

  24. Répondre madamezazaofmars 28 novembre 2014 à 10:54

    C’est un bel article et un vrai message d’espoir aussi je trouve pour toutes celles qui ont eu, ou qui souffrent encore dans, et à cause de leur corps

  25. Répondre Sempéa 28 novembre 2014 à 12:51

    J’ai appris à écouter mon corps, parfois même un peu trop (si si c’est possible aussi). Mais la plupart du temps c’est ce qui me sauve, on fait face à l’adversité ensemble. J’en prends soin car je sais qu’il est malade. Le jour où on apprend que l’on a une maladie qui se « soigne » mais ne se guéris pas on est bien obligé de le prendre en compte. Elle ne me tuera pas et au quotidien tant que je prends mon traitement ça ne se voit pas mais je ne peux pas faire comme si ça n’existait pas. Et ça ça oblige aussi à repenser le rapport à son corps, et à lui pardonner.

  26. Répondre Carole et Selky 28 novembre 2014 à 16:24

    Moi je suis tjs en guerre contre mon corps, et pinaise, je sais pas si on lèvera un jour le drapeau blanc….

  27. Répondre Mélodie 3 décembre 2014 à 17:07

    Merci pour ce billet, on oublie (moi la première) de pardonner à notre corps….

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