Vendredi soir, MMM nous a fait la surprise de rentrer plus tôt de Paris. Alors j’ai laissé tombé le traitement de mes photos de Dubaï et pour une fois, je me suis installée avec les deux grands Pin’s et lui devant « On n’est pas que des cobayes ». J’avais juste envie de profiter d’eux. On était tous les quatre au chaud sous nos couvertures sur le BZ qui fait soit mal aux fesses soit mal au dos.
Une fois les cobayes terminés, les enfants ont filé au lit, trop heureux d’avoir vu leur papa. Avec MMM, on a regardé la fin du match de foot.
Et là, l’horreur qui s’affiche en édition spéciale. 18 morts au moins en plein Paris, des explosions au Stade de France. Ces lieux qui étaient les nôtres il y a si peu de temps.
Envie de vomir, de pleurer, de hurler. Appeler ceux qui sont là-bas, les plus proches, ceux qui sont susceptibles d’être dans les coins où tout cela se déroule et punaise, ils sont nombreux nos potes à aimer sortir, à aimer les concerts. L’un d’eux tente de rentrer chez lui, on ne respire plus jusqu’à ce qu’il soit en sécurité. Le vertige devant les répertoires de nos téléphones qui sont parisiens à 80%, le check compulsif de Facebook (que je n’ai jamais autant aimé que ce soir-là). L’appel des vivants que l’on tente de faire pour se rassurer. Les « ouf » de soulagement à chaque fois qu’un des nôtres donne un signe de vie. Le vide qui prend place dans le ventre en pensant à tous ceux qui vont manquer à l’appel pour d’autres, à tous ceux qui restent debout après avoir vécu « ça ».
Comme a écrit Caro si justement : « Vous voyez, je vous dis tout ça, et il m’apparait que c’est déjà presque trop tant j’ai conscience que parmi vous certain(e)s ont bien plus que touché du doigt l’effroi. A ceux là, je présente mes condoléances les plus sincères. Je voudrais écrire que votre douleur est la nôtre, mais je le sais bien, que la douleur est une salope qui ne se laisse pas partager. »
Et l’incompréhension mais pas la haine pour ceux qui ont fait ça.
Le lendemain, expliquer aux enfants avec des mots simples sans laisser l’émotion me gagner trop. Dire que l’on est triste et que c’est grave. Et que l’on ne comprend pas pourquoi cela arrive.
Et le plus dur, vivre. Aller aux activités sportives, au cross de l’école, chercher mon buffet, préparer un gâteau, ne pas annuler la sortie au restaurant prévue de si longue date avec les copains. Parler, boire et être ensemble sans se dire que c’est irrespectueux pour ceux qui sont en grande souffrance au même moment, sans se dire qu’en période de deuil national, c’est déplacé.
Et dimanche matin, j’ai pris le départ des Foulées du Pont du Bonhomme les larmes aux yeux après la minute de silence. Reprendre une activité normale, sortir de ces idées noires qui tournent en boucle, c’est dur punaise. J’ai eu envie d’arrêter plein de fois pendant la course car c’était dur, vraiment dur.
Mais je me suis dit que j’étais en vie alors que c’était le minimum à faire. Continuer à courir, continuer à vivre. Je me suis répété les prénoms de mes enfants comme des mantras dans les montées, pour continuer à avancer. À l’arrivée des 8,6 km, j’avais très envie de pleurer parce que j’avais mal mais je ne sais pas trop où j’avais mal en fait.
A l’âge de 17 ans, j’ai compris que tout peut nous arriver, que la vie est belle et qu’il faut l’user maintenant parce que demain n’existera peut-être pas. Alors j’ai arrêté d’avoir peur. Depuis, je crois que je vis deux fois plus fort, que je vis pour deux. J’ai compris que la foudre peut tomber fort, qu’elle peut tomber deux fois au même endroit et qu’il n’y a pas de justice à attendre ici-bas.
Je pense sincèrement que nous ne serons plus nul part en sécurité, ni à Paris, ni ailleurs mais je ne veux pas être paralysée par la peur. Je refuse d’avoir l’angoisse aux tripes parce que MMM est à Paris, parce que ceux que j’aime sont à Paris, parce que je dois aller à Paris et parce que je pense intimement que cela va recommencer et qu’il n’y a pas un lieu en France où l’on puisse être vraiment protégé de cette horreur. Et justement, c’est pour cela qu’il faut continuer comme si de rien n’était, pour ne pas avoir peur tout le temps.
Continuer à vivre, chacun à notre manière avec nos qualités et nos défauts et accepter que chacun vive cette épreuve différemment, ne pas imposer ce qui nous semble de bon ton pour passer le cap et être bienveillant. Bordel oui, soyons bienveillants. J’ai beaucoup apprécié les tweets de @tomsias sur le sujet :
Et savoir que @tomsias est enseignant, je ne sais pas vous mais moi, ça me donne beaucoup d’espoir.
En voyant passer certains tweets et publications sur Facebook (pas de mes amis, je précise), je voudrais vous dire aussi que la haine ne peut être une solution. C’est en nous aimant très fort et en refusant tout discours de haine que l’on trouvera la lumière. C’est en comprenant que les terroristes ne sont pas des musulmans, que leurs motivations ne sont pas religieuses et que ces petites graines de haine, c’est aussi notre société qui les a laissé pousser que l’on pourra espérer la lumière. Nous les parents, c’est ce que l’on doit dire à nos enfants, que la haine et le rejet de l’autre ne résoudra jamais rien.
La vie continue depuis le 7 janvier, depuis le 9 janvier, depuis le 13 novembre.
Oui, on va continuer et même si c’est dur, on va faire ce que l’on sait faire de mieux : profiter de chaque minute de bonheur, s’aimer fort, râler un peu, dire plein de bêtises, manger et boire un peu trop et encore mille autres choses.
Pardon pour ce billet décousu mais ce matin, j’ai eu besoin d’être là, avec vous. Pour essayer de continuer.
Je vous embrasse bien fort, prenez soin de vous.
71 commentaires
Merci Merci de partager
merci de continuer
bienveillance et gratitude à toi, à tous…
Merci d’être là et de laisser ce petit message.
Voila la citation qu’on a affiché en salle des profs ce matin…
« A chaque nouvelle cruauté, nous devrons opposer un petit supplément d’amour et de bonté à conquérir sur nous-mêmes »
(Etty Hillesum)
J’ai pensé fort aux profs qui justement ont eu fort à faire hier. Merci pour cette pensée.
Merci pour ce partage et cette belle citation.
Que le travail d’un prof doit être compliqué en ce moment… 🙁
Bon courage à tout le monde.
Prends soin de de toi, de tes proches et prenez tous soin de vous.
L’amour, toujours.
Pareil, bisous.
Même en étant loin, c’est ce que je me suis dit tout le weekend, heureusement pour nous la vie continue et il faut en profiter.
Bises
Bises à toi.
Exactement, j’espère que l’amour et la tolérance qu’on leur apprend saura rendre le monde de demain meilleur…
On n’a pas le choix.
C’est pas facile, ce matin, de continuer, même sans être directement touché, même sans avoir particulièrement peur (enfin, pour l’instant présent) parce que l’émotion de tous est partout et qu’il n’est pas possible de passer outre. Et puis le boulot au quotidien est tellement futile, c’était plus simple ce week-end dans la vraie vie avec les enfants.
Bref, allons de l’avant et restons ouverts. Vive la vie!
Hier a été une journée poussive effectivement mais jour après jour, on y arrivera à nouveau.
Je suis d’accord avec toi. Tes mots sont très justes.
Des bises.
C’est décousu mais ce message fait du bien. .. Ce matin pour aller sur Paris bosser, je pense que l’on avait tous la même chose dans nos pensées, bizarrement il y avait les mêmes bouchons que d’habitude mais il n’y a pas eu un seul énervement ni un seul klaxon dans les bouchons.
Un couplé d’amis était au stade de France vendredi, on a retenu notre respiration et heureusement on a pu souffler de soulagement. ..
Plein de bisous, très bonne journée à toi aussi et les tiens.
Les priorités changent pendant quelques jours et finalement, ce sont des moments précieux. Des bises à toi Joëlle.
Merci mille fois Marjolaine de partager tes mots avec nous.
Bien sûr, il faut que nous continuions à vivre, à célébrer cette vie qui nous est offerte pour nous et aussi en hommage à ceux qui l’ont perdue. Mais comme tu le dis si bien, et @tomsias aussi, dans le respect et la tolérance de ce que chacun peut éprouver. Nous devons continuer pour nous et surtout pour nos enfants, ce sont bien eux les plus importants à protéger!
SOLIDAIRES UNIS ET DEBOUT !!!!
Merci pour ton message.
Très bel article qui résume tout ce que je ressens….
Courage à toi et gros bisous
Bises aussi.
Mais oui.
Vive la vie bordel. Notre vie.
Ne laissons pas la peur nous envahir et nous abrutir.
Prenons soin les uns des autres.
Surtout pas nous abrutir.
Merci Marjo pour ces mots. De notre coté tout va bien pour nous et nos proches. Certains de nos proches étaient tout près mais ont pu rentrer chez eux sains et saufs. Mais on connait forcément des gens qui sont touchés de près par ces évènements car ils ont perdus des proches, des amis ou certains sont à l’hôpital car touchés par balles mais hors de danger maintenant. Merci
Pareil pour nous et j’ai été soulagée de vous savoir sains et saufs. Bisous à vous 4.
Très bel article !
Merci.
Pleins de bisous de Paris (qu’on aimera toujours très fort) !
Bisous les Parisiens.
Chère Marjoliemaman, et vous toutes les mamans,
Que c’est dur pour vous de parler à vos enfants en trouvant les mots justes et de les élever dans ce monde-là ! Nous autres, les mamies, nous tremblons doublement, pour nos enfants et nos petits-enfants, mais nous sommes moins directement confrontées à la nécessité d’expliquer cette horreur aux petits et plus à celle de les élever.
Aimons-nous bien, aimons-nous fort,. Cela ne nous protègera pas, mais nous permettra de rester humains face à l’inhumanité.
C’est dur mais c’est le minimum. Courage à vous aussi.
je lis ton blog et je l’apprécie beaucoup je suis plutôt silencieuse mais la je voulais simplement te dire que je suis d’accord ça n’est pas trop décousu c’est simplement dit avec le cœur il faut continuer à vivre à être heureux
ces monstres n’ont aucune religion
et surtout pas de haine restons soudé c’est important
continue d’être heureuse avec ta petite famille et régale nous de tes interventions sur ton blog une lectrice assidue bisous
Merci Odile d’être sortie de l’ombre. Bises.
Et toujours être sur la même longueur d’ondes. Ferme les yeux. Tu la sens ma BIG HUG là ?
Oui, je le sens. Bises mon Isa.
L’humanité a un grand besoin d’amour et de tolérance.,merci pour ton billet
Tes mots sont très justes. Une cargaison de bisous à toi, à tes proches, et à tous ceux qu passent par là.
Des bises à toi, et merci d’être là depuis si longtemps.
merci pour ces lignes dans lesquelles je me retrouve totalement. vous avez sincerement tout dit merci encore
Merci Rema pour ce message.
Moi j’ai les larmes aux yeux en te lisant
Depuis vendredi je fais des cauchemars
Moi qui suis de confession musulmane , ça fait du bien de voir ton ouverture d’esprit et ta bienveillance
Merci
merci pour ton message Aïda. Je ne comprends pas comment certains confondent ces personnes avec des musulmans. Rien en eux, en leur actes ne reflètent cette religion. Des baisers et du courage.
Je suis heureuse de trouver des mots intelligents et des messages d’amour au milieu de l’horreur et aussi de toutes les réactions bêtes sur lesquelles on peut tomber.
Merci.
Certaines réactions m’affligent, me font peur et je crois que je n’ai pas l’énergie pour entamer des discussions animées sur le sujet. Je laisse dire et je passe à autre chose pour le moment mais j’espère avoir de nouveau espoir, j’espère avoir de nouveau envie de parler aux gens que je ne comprends pas.
Merci pour ce billet et cette bienveillance. Prenons soin les uns des autres…
Merci pour ton commentaire.
Ce week-end, beaucoup de choses dites … et j’essaie de savoir ce que je pense, ce que je ressens. Je crois que je trouve un peu d’apaisement à essayer de comprendre, notamment ceci « Conséquences du libéralisme, un monde trop grand trop vaste, trop tout. Des générations perdues dans ce vaste champ d’économie, d’individus qu’on côtoie sans connaître. Plus de temps, plus d’énergie pour des batailles, des révoltes, des coups de gueule, parce qu’on se dit « ça ne sert a rien » ou « personne m’entend » ou « ai-je le luxe de prendre le temps de me battre au lieu de survivre, vivre et parfois juste profiter, consommer ». Et de ces révoltes qui ne se passent plus, auraient pu naitre des progrès, des idéaux, des sensations d’être transcendés par quelque chose, ensemble. Ces générations non transcendées cherchent à l’être. Sur leur chemin, Daesh et ses promesses. On te prône 20 sec de vie ou tu te fais péter mais ou t’as un but ou tu deviens martyr ou tu donnes un sens à ta vie (et surtout à ta mort). Et pour certains, ces 20 secondes sont tout, deviennent tout. Si tu es nourri en plus d’un passé difficile, des histoires de parents ou de grands-parents ou autres, ayant mal vécu pour cause de guerre, de misère économie, affective, sociale, ou autre, t’es du pain béni pour les idéologies en tout genre.
Tu as besoin de te nourrir d’un sens et on t’en présente un.
ça me renvoie aussi à la notion de besoin. Tant que tes besoins vitaux psychiques ne sont pas remplis, tu vis en ayant faim. Et cette faim peut te conduire à de belles rencontres, à de belles passions, à un métier, une religion, un sens mais tu peux aussi, affamé, ne pas reconnaître l’ogre qui veut te manger toi. Et tu te fais bouffer sans même t’en rendre compte parce que c’est bien connu « on réfléchit mal le ventre vide »….
Tout cela, j’en suis persuadée et pas seulement depuis vendredi. Mais je ne veux pas jeter le bébé avec l’eau du bain et rejeter toute la société ou le libéralisme. Et là, comme je le dis plus haut aussi, je n’ai pas encore retrouvé l’énergie pour parler de manière construite, pour argumenter, pour chercher comment convaincre alors je vais attendre de récupérer un cerveau un peu plus vif et je me relancerai dans de belles discussions. J’ai hâte !
C’est déconcertant de facilité de continuer à vivre et en même temps si difficile!
Alors merci d’être venue ici, avec nous. Hier tes mots m’ont touchés sur instagram et j’ai réussi à parler avec mes enfants qui refusaient me dialogue depuis samedi par crainte. Et puis j’ai « affronté » mes si petits élèves pour parler, faire silence et continuer la vie !
MERCI
bravo et merci à toi d’avoir été là pour ces tout petits élèves.
Merci Marjolaine.
Je ressens la même chose…
Quelle immense tristesse…
Alors sachons accueillir chaque petit bonheur.
et on en fera des couronnes de fleurs à accrocher aux cous des terroristes.
MERCI pour ce magnifique billet!
Merci Julie.
Émotions à te lire.
Réconfortons nous chacun avec ses moyens . Mettre des mots avec les enfants restent assez délicat, mais indispensable.
Au collège de mon grand cela a été remarquablement « géré » et ça me donne de l’éspoir.
Calins
Indispensables et laisser la porte ouverte aux questions futures.
Hello Marjolaine …
Je crois qu’on a tous besoin de partager, d’exprimer …
Et surtout, de montrer comme cela que les discours haineux, que la guerre, que le rejet de l’autre ne gagneront pas, parce qu’ils sont nombreux, ces discours-là, qu’on voudrait nous faire croire qu’ils sont dominants, que les Français doivent durcir le ton, fermer leur coeur et rejeter tout ce qui est autre …
Ils ne gagneront pas, ces fous qui n’aiment pas la vie et les gens … nous apprendrons à nos enfants que l’amour et la joie, cela se propage plus vite et mieux que la colère et la haine …
Gros bisous !
J’en profite pour te remercier d’être une fidèle de ce blog depuis tant d’années. Des bises à toi.
Merci pour ce billet Marjo, tout est dit.
Apprenons à nos enfants la tolérance et le respect.
C est très utopiste mais l amour vaincra!
Si on a plus d’utopie, on ne rêve plus complètement alors continuons à rêver très fort !
Ben moi pour l’instant j’ai peur et je fais semblant que non. j’ai tout le temps envie de faire un gros câlin à mes filles, mais elles ne sont pas tout le temps avec moi….merci de tes mots Marjo.
Je ne veux pas avoir peur mais elle est là un peu en moi, comme chez chacun je pense. Mais elle est là juste ce qu’il faut pour me dire de profiter, je ne veux pas me laisser tétaniser alors je combat cette peur dès qu’elle tente de pointer son bout de nez.
comme d’habitude tes mots sonnent juste dans mes oreilles..tes émotions me semblent miennes..et j’aime ta sensibilité et ton regard sur les choses…alors merci pour ces mots que je partage.
Merci Pelote et tu sais qu’à chaque fois, ton pseudo me fait sourire, je pense à ton chat.
Bravo Marjorie pour ce très bel article que l’on prend malgré tout plaisir à lire et qui transpire l’espoir.
Je dis un grand MERCI.
Merci pour ce beau post, merci de nous rappeler la bienveillance. J’ai du mal à sortir la tête de l’eau, et pourtant je n’ai pas été touchée directement… Depuis ce week-end, ma force, c’est mon fils. Il symbolise l’avenir, l’espoir, et moi il me fait vivre de toutes mes forces pour lui apprendre à bâtir un monde meilleur…
En tant qu’ex parisienne, j’ai également passé ma soirée de vendredi à m’inquiéter pour mes amis toujours là-bas, habitués des quartiers visés. Heureusement, ils vont bien.
Tes mots me touchent et reflètent tellement ce que je ressens…
Je suis allée à Paris hier, j’ai eu peur, un peu. J’ai fait un peu plus attention aux sirènes des pompiers et de la police alors qu’avant je ne les entendais même plus. Et puis, en marchant dans les rues, cette peur s’est calmée car même si « tout » avait changé, Paris restait la même : vivante.
Merci pour ton post et excuse-moi pour ce commentaire décousu…
Ce post dit tout ce que je ressens, MERCI
Je n’ai pas commenté chez toi depuis un bon moment, et je ne devrais pas attendre d’être d’accord avec ton billet pour le faire 😉 (non que je ne sois pas d’accord avec ce que tu écris d’habitude, hein)(ça commence bien, j’ai aussi le cerveau un peu en vrac depuis ce week-end). Je partage complètement ton idée de se sentir déplacée en s’accrochant aux futilités du quotidien, alors que tant de familles souffrent ; celle de se sentir protégée en Bretagne, alors que finalement, on découvre que non, ça peut arriver n’importe où. Je trouve tes mots justes et sensibles, comme toujours, et j’aime bcp les tweets que tu as insérés à la fin de ton billet. Bonne journée…
Merci pour ce post et cette citation de tweet que j’aime vraiment beaucoup. Nous devions allez sur paris dans ma famille le samedi 14, nous y sommes allés ! avec quelques heures de décalage puisque nous sommes restés figés devant notre télévision et téléphone jusqu’à 3h du matin,… Peut être parce que je viens d’être maman, peut être parce que cette atrocité a été brutale et massive dans la ville où j’ai vécu 12 ans, où ma famille et mes amis vivent, j’ai été extrêmement touchée. Pendant mon séjour j’ai tenu à sortir comme si de rien n’étais. Bien sûr les évènements toujours dans un coin de la tête il faut être honnête, et une tristesse dans ces rues, surtout lorsque j’ai tenu à ce que l’on aille se promener dans le 11ème, pas directement sur les lieux, mais comme pour dire, voilà on peut le faire, et rendre un hommage à toutes ces personnes parties trop vite. Que de tristesse, mais continuer est le meilleur hommage. Merci d’avoir fait ce post et partager ton ressenti. Merci de dire que oui la vie continue mais que ce n’est pas forcément évident tout de suite. Juste merci.
Que le travail d’un prof doit être compliqué en ce moment… 🙁
Merci pour ce beau post, merci de nous rappeler la bienveillance.