Petite Gavotte : Maman, il est mort ton papa ?
Moi : Oui ma biche, il est mort.
Petite Gavotte : Oh, c’est triste, hein, qu’il soit mort Papy Jean ?
Moi : Ben oui, moi je suis bien triste.
Petite Gavotte : Il a été mangé par le renard, Papy Jean ?
Moi (riant) : Mais non mon coeur, il n’a pas été mangé par le renard. Les renards, ça mange les gens que dans les livres.
Petite Gavotte (affirmative) : Il a été mangé par le loup alors.
Moi : Non ma puce, il est mort parce qu’il était très malade et très fatigué. Les loups, ça ne mange pas les hommes ma puce.
Petite Gavotte : Ah oui, d’accord.
Lors du repas suivant, je raconte l’histoire aux deux grands, morts de rire, qui rebondissent sur le sujet.
Kouign Amann : Mais maman, il est vraiment mort Papy Jean ?
Moi : Oui mon coeur, il est vraiment mort.
Kouign Amann : Mais, comment ils ont pu savoir qu’il était vraiment mort ?
Moi : Le médecin a regardé si son coeur battait, s’il respirait encore, s’il avait un pouls…
Kouign Amann et Fleur de Sel : UN POU ????????
Nouveau fou-rire familial.
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MMM et moi avons pris le parti de dire les chose VRAIMENT à nos enfants concernant la mort. En utilisant les bons mots. Depuis toujours, ou plutôt depuis le décès de Madame Perle et le conseil de la psy de la crèche : « ne dites pas que Tata est partie, dites qu’elle est morte parce que sinon, que va penser votre fils quand vous allez lui dire « je pars », même pour quelques minutes ? ». BIM.
Dire les choses vraiment sans avoir peur de leur faire mal est, selon nous, un vrai cadeau à leur faire. On explique avec des mots qu’ils peuvent appréhender, on répond aux questions du mieux que l’on peut. On ne jette pas un voile pour les protéger parce qu’on estime qu’ils ont besoin à leur manière de faire leur deuil, de comprendre pourquoi nous, on ne va pas forcément bien. Par exemple, ils ont tous les trois assisté à l’enterrement de ma mamie chérie il y a un an et demi. Certains peuvent penser que ce n’est pas la place d’enfants, je respecte cette idée mais pour nous, marcher main dans la main dans les épreuves est une marque de confiance et de force que l’on s’offre réciproquement. L’idée du cercueil a beaucoup travaillé Fleur de Sel alors on en a discuté autant qu’il le fallait chacun avec nos idées et nos convictions, lui proposant de faire son propre chemin à elle.
Avec MMM, on se disait que ces dernières années, nous avions plus fréquenté les enterrements que les mariages (les copains pas encore mariés, please, faites un geste…). La mort toque régulièrement autour de nous, elle fait partie de nos vies et de fait, de celles de nos enfants.
Alors on s’accorde le droit de rire aussi de la mort parce que la mystifier et en parler en sourdine lui laisse l’occasion de rôder. On rassure mais on ne surprotège pas. On garde le meilleur de ceux qui sont partis et on continue vaille que vaille en sachant que personne n’est éternel mais que nous n’avons pas besoin d’y penser tous les jours et qu’il vaut mieux jouir de la vie et de ce qu’elle offre.
Encore un billet un peu (hum) décousu. Voilà, je vous avais dit que je reviendrai avec du futile (mais vous savez qu’il ne faut jamais se fier à mes plans pour ce blog, pas vrai ?), ça sera pour la prochaine fois du coup !
PS : la psy de Notre Fleur de Sel conseille aux enfants qui ont des angoisses par rapport à la mort de regarder Le Roi Lion, je passe le message si cela peut aider…
71 commentaires
J’ai ris également pour le POU
Et merci du conseil pour le roi lion !
Bonne journée Marjo
Le pou, j’en ris encore en repensant à leur tête !
Billet plein de tendresse …
Je me souviens expliquer le cercueil et ce qui allait se passer aux 3 Mecs sur la route pour aller à l’enterrement de ma Mamie … Et N°2 qui demande « Mais les bestioles, elles vont la manger » … Gros blanc, explications et fou rire aussi …
Expliquer avec des vrais mots.
Bises à tous.
Oui, et tu sais que face au trou tout bétonné où on a déposé mon papa, je me suis aussi posé des questions de petite fille…
Bisous …
Ah que je ris en te lisant! Les enfants sont formidables pour ça, on peut rire de tout.
Et je te rejoins, la mort a beaucoup rodé autour de nous également ces dernières années et nous avons fait le choix de dire les choses aux enfants, de les emmener aux enterrements, je ne le regrette pas. Cela leur permet de parler des choses librement et de comprendre pourquoi parfois les adultes sont tristes. Et que ces personnes disparut continue à vivre aussi gaiement avec nous à travers les souvenirs et les histoires qu’on se raconte.
Merci pour ce post même pas futile 🙂
Merci pour ton message.
Nous aussi, nous disons les choses vraiment. Parfois j’ai l’impression que c’est trop d’informations pour eux, parce que j’applique (c’est souvent sur moi que ça tombe) le principe pour tous les sujets, grands ou petits.
Je serais curieuse de savoir pourquoi le Roi Lion aide les enfants? A comprendre qu’ils ne sont pas seuls à avoir peur de la mort et à devoir en affronter les conséquences? Au contraire, parce que le papa n’abandonne pas son fils malgré tout?
Souvent les enfants sont un peu chamboulés par ce dessin animé la première fois…
Pour le Roi Lion, il me semble (j’espère ne pas dire de bêtise) que cela permet d’affronter la mort, de savoir que c’est une chose possible et de voir que l’on peut continuer à vivre et effectivement, cela permet de dédramatiser, de « jouer » la mort. Si un psy passe dans le coin, je veux bien aussi des éclaircissements 😉
J’avais entendu une émission radio très intéressante sur la mort et comment en parler aux enfants. Un psychologue disait (j’espère avoir bien compris) que les Disney étaient intéressants pour ça, car la mort y est toujours présente et surtout, une notion très importante, que l’amour et la mort sont bien séparés. En gros, un enfant ne doit pas croire que les personnes meurent parce qu’on ne les a pas aimé assez fort, c’est culpabilisant et traumatisant le jour où la mort frappe de trop près. Donc il faut aimer fort ceux qu’on aime (et le leur dire), même si ça ne sauve pas de la mort ça fait toujours du bien !
Bises à votre famille
J’aime beaucoup ce billet. Pareil ici, on ne cache pas la mort, même si on fait attention aux termes que l’on emploie pour en parler. En plus, avec les 2 attentats en moins d’un an, difficile de ne pas leur en parler… Je note aussi l’astuce pour le Roi Lion 🙂
Pareil avec les attentats, effectivement.
Bonjour,
Je n’avais pas osé par pudeur vous transmettre mes condoléances pour le décès de votre papa je mais je tenais à vous dire combien j’admire votre façon de parler de la mort à vos enfants. J’ai de la chance de n’avoir perdu aucun membre de ma famille pour l’instant mais je suis très mal à l’aise avec ce sujet et j’aimerais trouvé les bons mots le moment venu pour mes filles !!
Merci pour ce doux message.
Bonjour Marjorie, sincères condoléances à toi et toute la famille. Je te rejoins sur ta manière de voir les choses vis à vis de la mort ou des épreuves en général. En voulant protéger les enfants de tout cela alors que c’est vain, ne cherche-t-on pas aussi à éviter les questions auxquelles nous n’avons pas de réponse? En tout cas pour une fois que le pou fait rire! bises
Et pourtant, il vaut mieux dire à son enfant « je ne sais pas pourquoi » plutôt que d’essayer d’éviter le sujet…
Je suis tout à fait d’accord avec Valérie, je dis souvent à mes enfants que je ne sais pas, sur plein de sujets différents et quand on en a la possibilité, on cherche une réponse ailleurs.
Je suis de ton avis sur la mort, mon grand-père est décédé quand ma fille avait 3 ans et on lui a dit car on savait qu’en venant en Normandie elle ne le verrais plus dans sa véranda. Courage ma belle Marjolaine !
Merci Céline.
oh situation que je connais trop bien malheureusement puisque je la vis depuis mi janvier avec mon fils (5 ans – grande section) qui a perdu une de ses copines de classe, dans des circonstances dramatiques de surcroit (ce qu’on appelle un drame familial).
1er contact avec la mort… et c’est pas facile d’entendre certains mots dans la bouche d’un enfant de 5 ans.
Nous aussi, nous avons pris le parti de parler « vrai », avec des mots maladroits parfois. Par exemple : son corps va dans la tombe et sa tête au ciel. Phrase à laquelle mon fils me demande « mais comment on fait pour couper ? » Heureusement, un de ses copains a rattrapé le coup en utilisant le bon terme, soufflé par sa maman (« esprit »).
Les enfants sont partis d’un simple « son papa l’a emmené au ciel » prononcé par l’instituteur, et en une récréation tous les enfants, dont les parents ne sont pas attentifs aux oreilles qui trainent, ont donné moultes détails (dont la tombe).
J’ai pris le parti de ne pas l’emmener à l’enterrement parce que j’avais moi aussi besoin de pleurer tout mon saoul sans avoir besoin de me retenir ou de répondre à des questions. Mais comme il nous posait beaucoup de questions sur la tombe, je l’ai emmené la voir. Elle était magnifique, croulant sous les fleurs. Après d’autres questions (sur sa position, sur le fait de savoir si sa maman allait venir la chercher), j’ai fini par pleurer devant lui quand le couplet final du « elle est morte pour toute sa vie ? » m’a achevé. Du coup, il a vu que j’étais triste aussi et que c’était normal. Après la phase du « je veux pas être mort moi parce que c’est pas drôle », il est dans une phase où il dessine des « motos où y a tous ses copains et toi aussi maman, avec des pics plein de poison et plein de pièges pour pas que les voleurs entrent » (à la place des trains et des camions habituels).
Bref, un long commentaire digne d’un billet de blog , juste pour dire que la mort fait parti de la vie et que de toutes façons, il vaut mieux leur dire la vérité plutôt que de les laisser s’imaginer n’importe quoi. 😉 et le coup du « pou », ça aurait typiquement pu m’arriver aussi ^^
Que c’est dur… Comment expliquez l’inexplicable en plus ?
Effectivement, les choses qu’ils peuvent entendre à l’extérieur peuvent être paralysantes, voilà pourquoi je prends le parti de leur dire vraiment, pour être là pour décoder avec eux et ne pas les laisser dans le flou angoissant. Je vous souhaite du courage à tous.
Merci. Bon courage à vous aussi… mais c’est vrai que le deuil est parfois plus facile avec des enfants et des poux !
Oh merci pour ce billet, c’est un sujet toujours délicat et je pense que tu as utilisé la bonne méthode.
J’aime beaucoup ta vision des choses…. la vie coûte que coûte, ce qui ne nous empêche pas de penser à ceux qui sont partis <3
Je t'envoie plein de douces pensées
Merci Anne, je t’embrasse bien fort.
Un billet plein de tendresse, qui m’a émue autant qu’il m’a fait sourire. Je partage complètement cette façon de voir les choses et de parler de la mort aux enfants. C’est justement avec toutes leurs petites questions rigolotes , même les plus farfelues, qu’ils peuvent avancer et mieux comprendre.
Et puis c’est très efficace pour faire sourire les parents dans les moments les plus douloureux. Plein de courage à toi.
Je confirme, on parlera de ce renard et de ce pou encore longtemps à la Nourserie !
Le livre « et si on parlait de la mort ? » de Catherine Dolto a fait du bien à mon fils dans ce genre de moment difficile… je te le conseille, au cas où 🙂
Plein de courage ! Bonne journée
Je note, merci.
Chez nous aussi nous avons pris le parti d’expliquer la mort. On est mort, pas parti. En revanche, j’ai quand même utilisé l’allégorie du « ils sont au ciel » et « ils sont dans vos cœurs et vos souvenirs.
Il faut savoir partager la tristesse avec eux autant que les joies
bon j’avoue que j’ai plus de mal quand il faut gérer les crises de larmes : « je veux pas que tu vieillisses, je veux pas que tu meurs »
Le pou… J’adore!!!
Ici aussi on essaie d’expliquer la vérité au mieux mais pas toujours facile… Premier appréhension d’un deuil: le chat, notre fils avait 2,5 ans. Il n’en a pas parlé. Et puis il a fallu le décès de la maman de mon cousin pour qu’il comprenne et régulièrement il pleurt le chat… Il a 4,5 ans maintenant… À chaque fois, je suis prête à sauter dans la voiture pour aller adopter un chat…
Pour le Roi Lion, on la regardé cet été… Ça a été un drame, il a collé son père le reste du film et nous a dit pendant 15 jours « son père, il est mort !?! Il n’a plus de Père?!? (voix toute tremblottante)
On est pas prêt de regarder Bambi 😀
La spontanéité des enfants il n’y a que ça de vrai ! Et je te rejoins sur le faite qu’il vaut mieux dire la vérité sur la mort que de tourner autour du pot. Les enfants comprennent et sont loin d’être « bête » à ce sujet ! Courage 😉
Ma fille de 6 ans et demi nous a fait une grosse crise de larmes il y a peu car « pourquoi il faut mouriiiiir ??? je veux jamais mouriiir !! »(je pense que la mort de David Bowie, hyper médiatisée et qui nous a beaucoup touchés son père et moi, a été le déclencheur, car nous n’avons pas encore eu à affronter cette épreuve avec nos filles dans notre entourage proche) Je me souviens être passée par là à peu près au même âge, mais que c’est dur de devoir expliquer ces choses là à son enfant… D’autant plus que ça nous confronte à notre propre trouille de mourir , de perdre ceux qu’on aime… On a essayé d’être francs, sans être trop durs mais je crois qu’on n’y est jamais vraiment préparés ! Elle a l’air d’être plus apaisée sur la question mais je prends note du Roi Lion, on ne l’a pas regardé depuis longtemps 😉
Mon dieu ce qu’ils sont choux. Et très forts pour nous ramener à la vie. Plein de baisers.
La mort est un sujet plus tabou pour nous les adultes que pour les enfants…ils gardent leur simplicité et leur spontanéité. Lors du départ de mon papa, nous n’avons rien caché aux enfants et ils ont assisté et égayé la cérémonie ….aujourd’hui 3 ans plus tard ils parlent de leur Papy avec joie et ils racontent aux nouveaux petits de la famille l’histoire de ce marin au grand cœur et aux pieds nus qui sentait bon le sel et le sable….L’histoire familiale construit les générations. Prends soin de toi et de ta famille…vous êtes précieux.
Un beau texte encore une fois qui m’éclaire un peu sur les mots à utiliser avec mon Biscotto de deux ans. Mon papi adoré est décidé il y a deux mois. À l époque j’ai (beaucoup) pleuré dans mon coin, sans rien lui dire, mais bien-sûr il m’a vu, bien souvent, les yeux rouges et gonflés et a compris que quelques choses n allaient pas. Il était trop petit pour me poser des questions et je ne savais pas quoi lui dire, c est tellement abstrait la mort.
Lui ne s est pas rendu compte que pépé n est plus là car on n a pas eu l occasion de retourner chez eux depuis mais je m inquiétai du jour où nous irons voir ma grand-mère car là je sais qu’ avec son innocence d enfant il me demandera où est pépé. Et bien ce jour là, sache que je penserai fort à toi, je respirerai profondément et lui dirait tout simplement la vérité…. merci…
Si je me marie, tu fais le voyage ? <3
Nos enfants ont été confrontés aussi très jeunes à la mort et ils ont eu du mal à comprendre où était leur mamy (la maman de leur papa est décédée avant leur naissance) jusqu’au jour où ils sont allés avec leur papa au cimetière ils ont visualisé mieux les choses et comme toi j’ai toujours essayé de répondre simplement à leurs questions, pas toujours simple quand on a soi même de la peine…
Heureusement qu’ils sont là dans ces moments là. Ils sont les seuls à nous faire passer des larmes au rire. Des petits magiciens du chagrin. Même entre frère et soeur. Quand l’un a un chagrin l’autre tente de le faire rire (enfin ici c’est un peu ça). Ils savent y faire. Courage pr traverser cette épreuve… un papa c’est un pilier. Tu dois tituber. .. bizoux
Je partage ton point de vue, la mort fait partie de la vie et chez nous aussi on essaye de parler de la mort simplement, en répondant à leurs questions, même si je crois qu’à leur âge la notion du temps (mon ainé a 5 ans) est encore un peu floue et l’idée du « pour toujours » difficile à conceptualiser (même pour nous parfois).
Par contre, je dois admettre qu’on leur dit que nos morts sont au ciel, pas le corps mais leurs pensées, leur esprit…. et d’une certaine façon je le crois aussi puisque pour moi tant qu’on parle d’eux, qu’on les garde dans nos coeurs, ils sont quand même quelque part 🙂
Un peu dans le même registre, mon fils était très angoissé de savoir où il était avant de naitre, où étaient ses frères, il ne comprenait pas de ne pas exister…. Je lui ai dit qu’avant de naitre, on est aussi au ciel, un peu comme une étoile en attendant de venir s’installer dans le ventre d’une maman.
Je crois que mon commentaire est bien plus décousu que ton si doux billet…
Bises
Nous aussi avons choisi de dire les choses telles qu’elles sont. Notre aînée a longtemps été obsédée par la mort….de ses 2 ans 1/2 à ses 4-5 ans je dirais. Pas facile quand ça devient presque son unique sujet de conversation! (elle y avait été confrontée avec la mort de son arrière-grand-mère). Aujourd’hui ça lui est passé!
Billet profond et plein de sens…tout sauf futile !
Des bisous !
Que ton billet est doux et drôle. Votre façon d’élever vos enfants m’émerveille (et là je n’ose plus dire que je retrouve un peu notre façon de faire)
Bravo à vous !
Je lis votre blog depuis très longtemps, mais je commente peu, par timidité peut-être… pourtant je l’adore. Il résonne en moi qui suis une maman Morbihannaise de 3 loulous « expatriée » à Paris !
J’ai perdu mon papa cet été et ma petite poulette de 4 ans à qui nous n’avons rien caché ma dit très simplement un jour « il a fini son âge grand-père ». J’ai trouvé ça tellement mignon et juste.
Je ne crois pas encore avoir commenté ici mais je te lis régulièrement et ça m’a touché. Nous avons vécu une situation similaire lors du décès de ma grand-mère : lorsque je l’ai annoncé à mes enfants le plus petit de 4 ans m’a dit sur un ton très sérieux : « si elle est morte, c’est qu’elle a fait un combat », le rire s’est insinué dans la tristesse et cette petite réflexion nous a ramené un instant dans la réalité joyeuse de nos vies. Une pensée particulière pour toi en ces moments.
C’est exactement ce que je m’efforce de faire ici aussi mais pas évident . Par contre je n’ai pas osé les emmener au cimetière.
Très joli billet, merci Marjolaine !
Sur ton billet précédent, je commentais en me demandant comment aider mon mari et mes loulous après la mort de mon beau-pere. Il est décédé dimanche matin et nous venons de passer une semaine éprouvante. Mais finalement, moi qui me disais que mes petits (3 ans et 4 ans 1/2) seraient parmi nous pour les obsèques, et bien ils ne sont pas venus. Leur Papy avait laissé des consignes et j’avais peur que mon grand chat tienne absolument à nous accompagner au moment de lui faire un dernier bisou. Ce n’était clairement plus leur Papy après son combat contre le cancer et je ne me sentais pas le courage de discuter et d’expliquer pendant des heures dans ces circonstances, puisque c’est un as de la négociation. Ils viendront avec nous sur la tombe la prochaine fois qu’on ira.
Par contre, le roi lion très bonne idée, mon mari leur a mis la veille du décès de son Papa (intuition ???) et mon grand chat m’a tout de suite dit que son Papy était mort mais qu’il était dans les étoiles avec le Papa de Simba.
Encore des bises pour ta tribu et cultiver goût ces mots enfantins qui aident à alléger la peine 😉
Je n’ai pas laissé de mot pour te dire ma peine pour toi, j’ai du mal à trouver des mots qui me paraissent justes, vrais et pas des expressions toutes faites.
L’an passé, nous avons été confrontés à la mort d’une tatie (ma belle-sœur). Ma farfadette de 6 ans a voulu se raccrocher à l’image de Blanche-Neige qui se relève dans son cercueil (un exemple où Disney n’a pas que du bon !). Elle est donc allée toquer au cercueil dans l’ultime espoir de réveiller sa tante. C’était dur pour nous, mais nous avons compris et laissé faire. Heureusement, mes beaux-parents n’étaient pas présents, cela aurait été encore plus dur pour eux je pense.
Depuis, nous vivons en pensant à elle, mais un peu chacun de notre côté, nous avons du mal à l’évoquer ensemble pour ne pas raviver la peine des autres (ce qui est un mauvais calcul, je le sais, mais nous sommes ainsi faits…).
Gardez le meilleur, continuez vaille que vaille, je vous embrasse.
Je passe par ici très souvent, et sur Instagram … Mais je n’ai jamais laissé de petit mot, comme si la timidité résistait au clavier finalement. Mais ce soir je vous transmets mes plus douces pensées et mes condoléances pour vivre ses moments très difficiles.
Je n’ai pas encore d’enfants mais j’aime beaucoup votre façon de voir les choses et ce billet me le montre encore plus.
Au décès de ma grand-mère, ma nièce de 4 ans, présente à l’enterrement pour dire au revoir également, m’a demandé « mais, ils lui ont mis un gilet à mémé dans la boîte ? Elle va avoir froid sous la terre ! » .. Je suis passé des larmes au rire. Un an apres pour le décès de mon grand père, ma sœur a même laissé ses enfants venir au funérarium (ce qui peut choquer) … Pendant les 3 jours ils sont venus plusieurs fois avec nous car ils réclamaient de « venir voir pépé pour lui dire aurevoir » (comme quoi … Les adultes complexifient sans doute les choses !).
Je vous souhaite que bientôt la tristesse soit remplacée par les bons souvenirs de votre papa.
Cette histoire est pleine de vie ! La mort, ici aussi les filles y ont été confrontées assez jeunes. Ma belle-mère est décédée il y a un an et demi, les filles avaient 1 an et 3 ans et nous avons aussi choisi, comme toi, d’en parler simplement mais avec les vrais mots « Mamie Thérèse est morte ». Pimprenelle aime à penser qu’elle est avec les étoiles, comme la petite sirène (la vraie, pas celle de Disney), et ça me convient. Elle en parle pour le moment sans angoisse, simplement. Mais elle a demandé plusieurs fois à ma maman si elle allait mourir elle aussi (je te raconte pas la tête de ma mère ^^). J’essaye de dédramatiser le sujet, d’avoir moi aussi une vision plus apaisée de la mort, mais ça n’est pas facile. Je t’embrasse bien fort.
Merci pour ce moment de rigolade matinale!
Chez nous aussi nous avons pris le partie de dire les choses, toutes les choses. Celles qui font chaud au coeur, celles qui pourraient sembler naturelle et que l’on peut souvent oublier de dire (je t’aime, je suis fière de toi…) mais aussi expliquer nos moments de tristesse et de chagrin. Et comme le dit maintenant ma grande de 6 ans, « avant j’étais dans les étoiles, et après quand on est mort on retourne dans les étoiles ».
Merci pour ce billet plein de bons sens et de conseils avisés.
Bises
Le Roi Lion est en effet un medium super pour la mort mais avec un effet secondaire que nous n’avons pas vu venir : nous qui parlons également concrètement des choses et n’élèvons pas notre fils de manière religieuse nous parle des morts comme « ceux qui sont au ciel » (cf. Mufasa qui apparaît à Simba – « n’oublie pas qui tu es ») :-))
Bon courage à tous en ces moments difficiles.
Bonjour,
C’est la 1ere fois que je laisse un commentaire ici mais je vous suis depuis longtemps sur wonderful breizh.
J’ai été très touchée par votre billet en hommage en votre papa et le suivant intitulé « et après ». Je vous présente toutes mes condoléances.
Pour avoir côtoyė la mort de très très près, je sais à quel point certains livres jeunesse peuvent aider les enfants à mettre des mots (et des images aussi) sur ce qu’ils vivent et ressentent.
Ceux de Catherine Dolto conseillés précédemment peuvent être utiles et je pense aussi pour vos aînés à « grand père est mort » (dans la collection max et lili) et à « mon grand père » de Christine Schneider et Gilles Rapaport (au seuil jeunesse).
N’hésitez pas à me contacter par mail si vous souhaitez avoir plus de pistes de lectures en famille.
Je considère, tout comme vous, qu’il est important de parler avec sincérité et naturel de la mort aux enfants, même si parfois il faut être solide pour répondre à leurs questions très spontanées et tour à tour amusantes ou bouleversantes. Les enfants sont doués pour ça ! A la faveur d’une conversation sur le sujet j’ai expliqué à mon petit garçon de deux ans que « l’amour est plus fort que la mort » puisque même si son papa est mort cela ne nous interdit pas de continuer à l’aimer, que nous avons cette force en nous. Il n’est plus à nos côtés, il est mort, dans sa tombe au cimetière mais il est dans notre coeur pour toujours. Cette expression l’a beaucoup réconforté et il l’emploie très souvent.
L’amour est plus fort que la mort est également le titre d’un très beau texte de Françoise Hardy.
Bonjour,
C’est la première fois que je laisse un commentaire.
Toutes mes condoléances pour votre papa.
Je suis accord avec vous et votre histoire me touche beaucoup.
Mon fils de 3ans aussi me pose beaucoup de question sur la mort et j’ai moi aussi décidé de ne pas lui cacher la réalité.
» maman , on va où quand on est mort ? et on ferme le yeux ? »
Vos enfants sont là pour vous dans cette épreuve et comprennent beaucoup de choses avec leurs mots à eux.
N’oublions pas de rire aussi.
Merci.
Merci, nous sommes de tout cœur avec toi. JE suis d’accord avec toi il faut rire de tout cela car ça rassure un peu. Nous avons toujours dit la vérité à nos enfants aussi en choisissant bien les mots. Ils ont la possibilité d’en parler tout le temps quand ils veulent.
Et j’avoue que le Roi Lion nous a bien aidés car nous ne sommes pas croyants….
Je t’embrasse et te souhaite plein de courage!
Je pense que votre manière de faire est la bonne, il faut faire très attention aux mots que nous choisissons et parfois à vouloir les protéger de l’implacable réalité, on leur fait se poser encore plus de questions.
« parti », « au ciel » etc… Faut pas oublier qu’ils prennent souvent les choses comme on leur dit alors pourquoi tourner autour du pot ?
Un petit garçon de notre village est mort il y 2 mois, ça a été un vrai cataclysme et on en reparle encore très régulièrement, avec des mots simples et juste.
Encore plein de gros bisous pour apaiser ton chagrin ma jolie Marjo <3
C’est tellement dur de parler de la mort à des enfants quand on est soi même dans le drame.
C’est vrai qu’il faut expliquer le plus possible : la tombe, l’incinération, c’est à la fois naturel et tellement violent.
Je me souvient avoir expliqué à un enfant dont le père était décédé brutalement que l’enterrement était une cérémonie pour penser à lui tous ensemble et j’ai eu le malheur de rajouter qu’on se réunissait tous « pour lui dire au revoir ». Car c’est le sens que je donnais à cet enterrement.
Je me souviendrais toute ma vie du cri déchirant de cet enfant quand il a compris à la fin de la cérémonie que son père n’allait pas revenir une dernière fois et qu’il ne pourrait de fait jamais lui dire au revoir.
Ça me fait encore pleurer… Sans doute parce que moi non plus je n’ai jamais pu lui dire au revoir…
Moi aussi j’en ai marre des enterrements 🙁
C’est mignon ces questions et je suis partisane aussi de la vérité sur ce sujet… Nous n’avons pas eu le choix, ma fille a perdu sa première grand-mère j’étais enceinte et la deuxième lorsqu’elle avait 6 mois… elle était à l’enterrement même si elle ne s’en souvient pas… les questions sur la mort sont arrivées plus vite du coup. Aujourd’hui elle a un rapport « décomplexé » à la chose qui n’enlève rien à la tristesse et à tout le reste… en tout cas elle a toujours su qu’il y avait une fin et elle dit souvent « on n’a qu’une vie il faut profiter » 🙂
Oui on garde le meilleur et on se surprend à sourire parfois, souvent, en pensant à nos morts !
Je te présente mes sincères condoléances.
Pour tes enfants, je te conseille ce livre qui est très beau et poétique.
http://www.amazon.fr/questions-tout-petits-sur-mort/dp/2747027856/ref=sr_1_8?s=books&ie=UTF8&qid=1455376293&sr=1-8&keywords=livre+pour+enfant+sur+la+mort
il est vraiment très bien fait et permet d’en parler avec eux
Bon courage
Bjr, j’ai découvert récemment ton blog. Un peu de fraicheur dans ce monde de brutes. Bonne continuation. Tu rayonnes et j’adore. à très bientôt
Pas évidente quand on es soit même envahi par le chagrin de faire attention à ce que ressent l’autre (ici en l’occurrence ses enfants) mais c’est effectivement essentiel et ca participe au lien familial. Chapeau! Tu semble réussir à en parler simplement et même avec humour.
J’adore « le médecin a regardé…s’il avait un POU »! C’une perle!
Prends soin de toi et d’eux
Ah mais il n’y a rien de futile ni décousu dans cet article. Au contraire, je le trouve très pertinent et bien construit 😉 bref, très intéressant comme vision des choses importantes de la vie !
J’adhère à votre façon de transmettre ces aspects de la vie, nous tentons d’en faire de même avec nos enfants … pas facile quand la douleur, la peine sont toujours présentes.
Bon courage à toi pour ces moments douloureux …
Bises
Je suis toute à fais d’accord avec toi, j’ai connue la mort très jeune et mes parents m’ont toujours expliqué, ils ne m’ont jamais caché les choses. Chose que mon oncle et ma tante n’ont pas fait, leur chien et notre grand-père allait revenir avec le père Noël à chaques Noël d’après mon cousin et ma cousine (elle a mon âge), même si en grandissant ils ont découvert qu’ils n’allaient jamais revenir, ils ne savaient pas vraiment ce qu’était la mort car personne n’avait rien expliqué, manque de peau (?) le cancer a frapper à leur porte, encore une fois tout était volé/caché alors en quelques mois ils ont dû expliquer à mon cousin de 13 ans et ma cousine de 16 ans ce qu’était le cancer, que ça n’allait pas durer longtemps, que leur maman allait mourir et ce qu’est la mort…
Bonjour
tu as raison, c’est toujours difficile de parler de la mort aux enfants, surtout ils ressentent eux aussi des sentiments, mais ils ne savent pas assez comment les exprimer, dernierement leurs tatie vient de mourir à l’age de 49 ans, ils l’aimaient enormement, elle les chouchoutait beaucoup surtout qu’elle n’avait pas d’enfants, chaque été ses neveux et nieces (dont l’age est de 3 ans jusqu’ a 14 ans), l’attendaient avec impatience, elle vivait dans un autre pays, et toute l’année elle leurs achetait des cadeaux, apres sa mort, toute la famille etait devastée,
ma petite fille me voyait pleurer tout le temps et semblait tres tres boulversée, elle ne comprenait pas, elle n’a que 3 ans, elle me disait pourquoi tu pleurs car tatie est partie ? a cause de moi ? car j’ai fait les betises ? surtout que ma soeur est morte loin de nous, on l’a appris au telephone par son mari,
mais notre decision a tous, c’est que les enfants devaient etre present pendant les funérail, à la maison, combien c’etait difficile d’attendre l’arrivée de son cerceuil, de l’aeroport jusqu’a la maison, et on a du attendre une longue semaine avant que l’autre pays ne donne la permission a son mari de la faire venir jusqu’içi, les pauvres enfants ont du vivre tout cela avec nous,
mais pour eux on s’est retenues, mes 2 soeurs et moi, malgré notre grande tristesse, on essaye de ne pas trop dramatiser les choses, oui il y a bien la mort elle touche les grand mais aussi les jeunes, ça arrive a tout le monde,
a mon avis la meilleurs façon c’est d’avoir des animeaux domestiques, a la maison, ils tombent maladent il meurent aussi, et a travers cela les enfants comprenent qu’il y aura la mort mais il y a aussi la vie,
l’amour de la vie est le seul antidote à la peur de la mort.
merci beaucoup
mona
limonasblog.wordpress.com
Comme tu as raison! Et comme c’est toujours joliment écrit. J’aime venir te lire, je devrais laisser un message plus souvent!
Jusqu’ici (et je touche du bois) nous n’avons pas vraiment été confronté à la mort de personnes proches. Mais mon fils de 3ans et demi commence à me poser des questions quand il voit des personnages mourir dans les dessins animés (c’est d’ailleurs dingue le nombre de décès dans les films d’animation!), il n’a pas trop compris la mort de Mufasa dans le roi Lion, mais la mort du père d’Arlo dans le dessin animé du même nom qu’il a vu récemment a déclenché des questionnements.
Je pense que tu as raison, il est important pour les enfants que les choses soient vraiment dites, de la bonne façon c’est sûr pour que ce soit à leur portée, mais c’est bien qu’il n’y ait pas de flou dans le deuil.
Merci pour cet article 🙂
Bonjour Marjolie,
Tout d’abord, toutes mes condoléances pour la perte de ton papa.
Tu as eu une bonne réaction avec les enfants. Nous n’osons pas toujours dire les choses avec les bons mots aux enfants pour les protèger. Et pour nous protèger aussi. Le jour où j’ai prononcé le mot « morte » en parlant de ma maman à mon fils (3 ans à l’époque), j’ai compris que si je n’arrivais pas à lui dire, c’était parce que je ne pouvais pas admettre la vérité.
J’ai perdu mon père avant la naissance de mes fils. Ma maman et mon frère sont morts dans un incendie quand mon premier avait presque 3 ans. Je suis tombée enceinte peu de temps après pour continuer à vivre.
Comment expliquer à un bébé qu’on a déposé mamie chez elle le lundi soir et que le lendemain, tout est fini?
Pourtant, les enfants sont plus forts que nous pour ces choses.
Même si on met les mots (et les bons mots), ils n’appréhendent pas les choses comme nous. Cela s’est passé voilà 2 ans et, par période, mon fils réclame sa mamie. Puis, la vie reprend le dessus. Je le laisse s’exprimer, dire sa souffrance. J’ai posé une petite boîte en cœur près d’une photo de ma maman pour qu’il puisse continuer à lui faire des dessins. J’ai mis une photo d’elle dans sa chambre pour qu’il continue à la voir.
Voilà, mon message est un peu abrupt et sûrement décousu (pardon) mais je voulais juste te dire qu’un deuil prend beaucoup de temps. Pour les enfants comme pour nous.
Et, je pense à toi, Marjolie. C’est dur de perdre un parent. C’est perdre un peu ses repères et ne plus jamais être comme avant. Il faut accepter. Et, c’est long. Bref, si je n’ai qu’un conseil à te donner, c’est donne toi le droit d’être triste. Donne toi le droit d’être en colère. Et, surtout, donne toi le droit d’être heureuse et de rire encore. Et, accepte que ces états se succèdent, se chevauchent parfois et durent (oui, j’ai le droit de souffrir même 2 ans après).
De tout cœur avec toi…
Bravo et courage
Bonjour,
BRAVO ! car vous avez été parfaite dans vos démarches d’accompagnement de vos enfants.
Oui, il faut avoir le courage de dire la vérité sur la mort aux enfants afin d’éviter de graves séquelles pour leur vie future. Il ne faut pas hésiter, s’ils le désirent , de leur donner la possibilité de dire « au revoir, adieu » à la personne décédée en lui rendant une dernière visite (si la personne décédée est « bien », si elle ne choquera pas l’enfant) en expliquant auparavant comment est la personne, où elle est, etc…
Mon grand-père paternel vivait avec ma famille. J’avais 4 ans et demi quand il est décédé. Mes parents nous l’ont montré (à moi et mes frère et sœur, qui avaient 1 et 2 ans de moins que moi) sur son lit (à l’époque, il était resté chez nous, il n’y avait pas de funérarium), dans sa chambre. Aucun de nous n’a été choqué et aucun de nous n’a gardé cette dernière image dans sa mémoire. Je ne me souviens que des bons moments passé avec lui. Mais, je suis persuadée que cette démarche nous a permis de comprendre qu’il était mort (ne pas dire que la personne décédée est partie car, dans ce cas, on attend qu’elle revienne…, les faux espoirs sont terriblement empoisonnants…), que nous ne le reverrions pas sur terre et nous avons pu faire notre « travail de deuil ».
Lorsque les arrières grand-mères de mes enfants sont décédées, j’ai souhaité que mes enfants les voient. Ils leur ont fait un dessin et sont allés eux-mêmes le déposer à nos défuntes. Ils n’ont absolument pas été choqués. Nous leur avons expliqué qu’on avait l’impression qu’elles dormaient mais qu’elles étaient mortes et qu’ils ne les reverraient plus, chez elles, dans leur maison. Ils ont très bien compris (quel que soit l’âge de l’enfant, il faut expliquer avec des mots simples, NE PAS CACHER LA VÉRITÉ aussi terrible qu’elle puisse être) et, comme moi, parlent de leurs mémés en se remémorant de bons moments passés avec elles.
Je connais une femme (70 ans) dont l’entourage familial a empêché qu’elle voie son papa décédé. Elle avait 15 ans, elle est dépressive et ressasse sans arrêt cela en disant : « Pourquoi, on m’a empêchée de dire au revoir à mon père ? ». Elle n’arrive pas à faire son deuil.
Je vous souhaite d’avoir plus d’événements heureux que de décès. J’ai connu cela…
Bon dimanche !
Cordialement.
Marjolaine
Cela fait plus d’un mois que je veux te laisser un commentaire..
mais..j’étais comme qui dirait « bloquée »…la perte de ton papa et ton post à ce sujet m’ont énormément touchée..je voulais juste te dire que tu as écrit des mots que j’aurais pu écrire..j’ai moi aussi perdu mon père mais il y a très longtemps…j’aime décidemment beaucoup ta sensibilité et ta manière de « dire » les choses..ce matin j’ai écrit un commentaire sur le blog d’Elisa..et ça m’a rappelé qu’il fallait absolument que je t’écrive…et que je te remercie aussi pour tes partages et ta gentillesse que l’on devine à travers tes mots …
Belle journée Marjolaine et très bon anniversaire à ton petit grand Kouign Amann!!!