A la fin de l’été, je veux me sentir légère. Cet été qui débute est une promesse pour notre famille. Il doit nous permettre de mettre derrière nous tout ce qui a rendu notre année trop difficile, tout ce qui fait que l’on se sent encore parfois en convalescence. C’est long la guérison.
Cet été est la promesse de moments partagés tous les quatre. Ces moments qui ont été si peu nombreux ou si brefs cette année pour des millions de raisons.
Le soleil, le sel de la mer, le sucre des crêpes, les rires et la plénitude d’être ensemble vont nous permettre de mettre tout « ça » derrière nous et vont soigner nos plaies mieux que n’importe quel médicament.
A la fin de l’été, nous aurons découvert un peu plus les trésors que récèlent nos enfants et à quel point nous sommes chanceux (même si on aura eu envie de les revendre sur les marchés plusieurs fois parce que bon, ce sont des enfants et que nous sommes leurs parents).
A la fin de l’été, nous seront dorés comme des pains d’épices (sauf MMM qui sera rouge parce qu’il n’aura pas voulu se mettre de la crème alors que sa femme lui aura dit 100 fois) et sous ce bronzage, on ne verra plus trace de nos souffrances passées. Elles seront rangées dans une jolie boîte au fond de nos coeur et nous pourrons en parler comme de quelque chose du passé
A la fin de l’été, nous n’aurons plus peur d’être séparés. Fleur de Sel et Kouign Amann prendront le chemin de la crèche le coeur léger sous le fier regard de leurs parents.
Septembre sera alors là pour nous offrir un futur plein de surprises mais ça, c’est une autre histoire.
Ce texte pour Oum (dont le mari s’appelle aussi Monsieur Mon Mari !) et le concours Mustela. Désolée Oum, je voulais faire un truc d’estival et gai et ça s’est transformé en… ça !