« J’ai descendu dans mon jardin… »

Cette année, c’était la grande année du jardin à la Nourserie. Ce jardin qui était incroyablement touffu quand nous avons acheté la maison il y a 7 ans (oui, déjà), ce jardin qui avalait même la maison, ce jardin qui a servi de carrière pour entreposer les pierres et les matériaux pendant les travaux, ce jardin qui était envahi par les herbes hautes il y a moins d’un an…

Quand je voyais l’ampleur des travaux qu’il fallait pour le remettre d’aplomb, ça me collait des bouffées d’angoisse : on allait JAMAIS y arriver. Regardez un peu (et encore, il n’y avait pas les herbes hautes à ce moment-là) = Alors on a pris les choses une par une : d’abord faire terrasser le terrain, puis planter la pelouse. Ça a été fait de main de maître par des professionnels.

Ensuite, tout était possible alors j’ai planté des trucs à droite à gauche, j’ai fait pas mal de bêtises mais c’est le jeu et puis j’ai essayé de suivre les bons conseils de ma jardineuse de mère.

J’ai plaisir tous les jours à faire le tour du jardin pour regarder qui pousse, qui manque d’eau, qui a été bouffé par les limaces, qui a besoin d’être taillé… C’est un de mes moments préférés de la journée. Il y a tellement de bonheur dans les pétales d’une rose qui s’épanouit…

J’ai voulu vous faire quelques photos mais vous connaissez mon peu de talent pour la chose… C’est pas toujours net et bien cadré mais je pense que ça vous donnera quand même une idée de notre petit Paradis.

Le jardin côté sud =

J’ai planté quelques bulbes et graines en pot et ça commence à pousser :

La sublime rose Eureka Pink du rosier offert par Papily et planté par Mamily l’an passé :

Le rosier grimpant qui était là ben avant nous et qui a survécu à l’arrache du lierre avec lequel il était emberlificoté. Les roses trémières qui vont arriver… En 2016, j’avais récupéré à Gavres des tonnes de graines de roses trémières et aucune n’était sortie en 2017. Voilà la première et l’unique !

La vieille maison comme on l’appelle avec sa porte au charme fou.Le rosier Mozart ou l’églantier qui vient du Trez Hir. C’est Tante Annie qui l’a offert à Petite Gavotte.

La vigne que MMM veut couper chaque année car elle nous empêche d’arracher correctement les ronces mais hors de question ! Elle doit être là depuis des décennies et nous offre des raisins délicieux à chaque rentrée !Le jardin côté nord avec la palissade posée par MMM ce week-end et le cerisier de Kouign Amann qui grandit à vue d’oeil (et le trampo, toujours aussi rentabilisé) : La petite cabane qui résiste bien, le prunier et le mur en pierre remonté par MMM :   Mon tout premier dahlia ! Un peu envahi par les pucerons mais il va être sublime !

Un invité surprise aux pétales de velours : Le composteur et le dernier hortensia du jardin.

Le pommier de Petite Gavotte :   Il y a encore mille petites choses à vous montrer, mille petites choses que je regarde tous les jours et qui me donnent mille petits bonheurs. Ce jardin, on l’a rêvé si souvent que c’est un peu magique de l’avoir à nous.