Le menhir magique de Groix

Lors de notre visite à Groix, comme à chacune de nos visites depuis 8 ans maintenant, nous sommes allés dire bonjour au menhir de Kermario.

Il s’agit d’un majestueux menhir, en tout point semblable à celui qui porte Obélix sur son dos : bien pointu en haut, dressé vers le ciel, bien rond en bas, comme assis sur la terre.

On le découvre dans une toute petite clairière au bout d’un chemin facilement boueux et à chaque fois, c’est le même étonnement pour ceux qui ne le connaissent pas. A chaque fois, c’est avec le même sourire que je le retrouve parce que ce menhir fait partie de l’histoire de ma famille.

Vous aimez les contes de fées et les légendes bretonnes ? Alors laissez-moi vous raconter cette petite histoire…

Il y a 8 ans, cela faisait déjà plusieurs longs mois que nous tentions sans succès d’avoir un bébé avec mon mari. En mai 2007, nous étions à Groix dans une maison de famille pour fêter les 30 ans d’un de nos amis.

Un matin, je suis partie en promenade avec deux copines pour découvrir ce menhir qui m’intriguait justement. Une fois les cris d’étonnements poussés et la surprise passée, une des copines dit : « Vous saviez que frotter son ventre contre un menhir, ça rend fertile. C’est un symbole phallique érigé vers le ciel ». Comme nous n’étions que toutes les trois et que nous étions du genre un peu dingos, nous avons donc frotté nos ventres contre la pierre en nous marrant comme des adolescentes. Pourtant, dans ma tête, je me disais sérieusement que ça serait vraiment chouette que ça marche, cette histoire de menhir qui booste la fertilité…

Un mois plus tard, je tombais enceinte de mon fils aîné.

 

Hasard du calendrier ou pouvoir magique du menhir ? Moi je m’en fiche un peu et au cas où, je continue à visiter le menhir de Kermario à chacun de mes passages sur l’île de Groix. Mon fils adore que je lui raconte cette histoire et on dit désormais que c’est son menhir. Il était assez fier de le présenter à Céline et ses enfants.

En revanche, je prends bien garde de mon côté à lui dire à ce grand menhir que je viens juste lui dire merci et que je ne viens rien lui demander de plus parce que sur un malentendu, hein…

 

PS : J’ai déjà raconté cette histoire sur mon blog alors pardon pour ceux et celles qui l’ont déjà lue mais je ne m’en lasse pas 😉 Et sinon, dans le même style, il y a l’histoire du Kukurizaru et du chêne magique. Non, je ne suis pas folle, j’aime juste croire aux rêves qui se réalisent.